Souvent, le soir.
Après une longue journée.
Une seule envie, un seul besoin.
M'enfermer.
Pour écrire, raconter.
Tant de choses à mentionner.
Tant d'instants forts à raconter.
Seule.
En musique.
Avec papier et crayon.
C'était parti, jusqu'à douleur dans la main.
Ou un appel comme celui du "tu viens dîner ?"
Plus qu'une échappatoire.
C'était un besoin vital.
Un exutoire total.
Un orgasme.
Il fallait écrire à tout prix.
Il fallait le dire.
Exprimer.
Tout.
Le plus insignifiant ou le plus important.
Le petit truc qui arrivait en tête.
Parfois illisible pour le futur,
Ou bien écrit pour le futur.
Quelques cahiers sont conservés...
Bien des papiers sont jetés...
Dans quel but ?
Quelle visée ?
...
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