samedi 30 mai 2015

Retour à l'essence.

Tant de temps sans écrire... tant de temps loin de moi ?

J'avais même oublié l'existence de ce blog. De ce journal. De cet espace à réception de soufre.
J'avais oublié de penser.

Ils ont un an, ces chers amours... Un an déjà.
Je suis aussi heureuse que j'ai peur.

Je ne pouvais pas imaginer ce que c'était que d'être mère et femme d'un homme qui n'imagine pas les choses comme moi.
Je ne comprenais pas. Evidemment pas.

Je veux autant que l'on se sépare que j'ai besoin qu'on soit ensemble.
Vous notez cette différence ? Entre la volonté et le manque... 

Je n'apprends plus rien.
Je m'abrutis.
J'avance difficilement.
Je ne m'épanouis pas.

Je fuis certains modèles, et j'en suis (de suivre) d'autres qui ne sont pas forcément mieux.
Je veux tout être, et passe à côté de beaucoup trop.

Je suis bloquée dans ma relation, vivant avec quelqu'un qui ne me comprend pas, et que je n'ai plus envie de comprendre.
Je suis certaine que la simplicité existe.
J'ai peur de faire mal à mes enfants.
Et la terrible phrase "les enfants choisissent leurs parents" ne me rassure pas.
Je sais qu'il va y avoir une fin prochaine.
Je sais que notre histoire est vouée à s'éteindre.
Je sais que ça va nous faire très mal, 
ça me fait peur pour mes enfants. Nos enfants.

Je n'ai pas envie de faire d'efforts.

Je ne comprends rien à la vie.
Y a-t-il quelque chose à comprendre ?

Comment vivre avec quelqu'un qui n'a pas de projets ?
Et qui n'en veut pas ?
J'ai besoin de projets pour vivre le présent.

Cette future et prochaine opération va me faire du bien.
Deux semaines pour me retrouver.