samedi 28 février 2015

Femmologie.

Heu... Femmologie de "science de la femme". Et non  de Femme au logis.
Langue des zozios, oui mais zattenzion !!

Que voulais-je dire...

Ha oui. Qu'être mère me rapprochait des femmes.
Une nouvelle forme de compréhension des choses.

Jamais je n'aurai pu comprendre les mères sans l'avoir été.
Cela confirme ce que j'ai toujours pensé : pour comprendre il faut passer par.
Pour comprendre, il faut avoir vécu la chose.

D'où la richesse de l'expérience.
Après, la compréhension a ses limites.

J'ai souvent voulu faire plein de choses pour comprendre.
Mais pour VRAIMENT comprendre tel ou tel phénomène, ne faut-il pas y passer du temps ?

Donc impossible de TOUT comprendre, car impossible de TOUT faire.

Bon.

Pain du matin.

Acheter du pain frais pour le petit déjeuner. Miam !
Se rendre compte que la voiture est gelée, puis qu'il en reste, du pain, puis que nous n'avons plus de monnaie, puis que nous gâchons ponctuellement du pain.
Changer d'avis, pour finir ce que nous avons.
S'embrouiller pour rien, sous prétexte que Monsieur a peur qu'il n'en ait pas suffisamment (? interprétation).
Lui expliquer que le pain que je coupe est pour nous deux, que deux tranches me suffisent largement.
entendre qu'il n'en mangera pas. Qu'il va finir sa vieille baguette.
ranger donc le "bon" pain, celui qu'on aime tous les deux.
Et puis entendre : "mange-le, ton pain, et étrangle-toi avec".

Avoir l'appétit coupé. donner à manger aux bébés, les larmes aux yeux.
Puis aller fumer une clope et boire un café, dehors.

Revenir et continuer les affaires de la journée, le coeur tordu et tout serré.

Personne n'a mangé.
Puis se dire "bonne journée - à toi aussi".
Et moi rester à travailler, et lui part chasser.

(...)
ô émotions matinales, pourquoi mais pourquoi ?
Quel intérêt ? Quel but ?

mercredi 25 février 2015

Des bienfaits du coup de pression.

Coup de pression pour moi ? Inspection en vue.
Délai ? J-5.
Bienfaits ? Travail, travail, travail.

Au fond, il n'y a que lorsque je fais du bon travail que je m'épanouie à l'extérieur et que je vois tout sous un meilleur angle...
C'est donc ma base de bien-être pour accéder aux autres.

Préparer des cours.

La difficulté lorsqu'on prépare un cours ?
C'est de préparer un cours en pensant à toutes les probabilités que les élèves n'accrochent pas.
Du coup on s'auto-juge, on s'auto-censure, on n'est plus sûr de soi.

La solution ? Faire en sorte que les élèves APPLIQUENT ce que nous voulons.
Moins de contrariété, moins de prise de tête à faire des choix adaptés.



Arrêtons de vouloir toujours dialoguer, franchement ça ruine le cours, et le reste.

Pollution de l'esprit, simple agacement ou douleur profonde ?


Moi (montant dans sa voiture) : "ça fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvés tous les deux en voiture !
Lui (s'allume une clope).
Moi : oh, tu peux ne pas fumer stp ?
Lui : haha, je suis dans MA voiture, je fais ce que JE veux.
Moi : oui mais je suis avec toi et j'aimerai que tu ne fumes pas.
Lui : oh, ça y est, elle va faire sa chochotte...
Moi : stp, je ne veux pas sentir la clope
Lui / Moi /lui/moi/lui/moi..... : je rétorque, il rétorque, je rétorque, il rétorque et puis finalement "manque de respect " "n'importe quoi"...
BREF. Il a quand même fumé sa clope.

Moi (claquant la porte de sa voiture alors que je sors)
Lui  (alors que je rentre à nouveau, ma course effectuée) : "la prochaine fois que tu fais ça, je te mets une baigne.
Moi : la prochaine fois que tu me parles comme ça je reclaque la porte.
Lui : essaye pour voir
Moi : voilà. Impossible de rester ensemble sans que ça parte en live.
Lui : tu as vu, tu es rentrée et j'ai jeté ma clope (qui était finie...)
(...)

-Elle est encore devant son ordinateur... -Non je n'y suis pas ! -C'est ça, c'est ça...
-Qui c'est qui vient manger encore ce midi ?
-Je ne sais pas à quoi elle pense, mais pas à ses bébés...
-Je sors parce que ça commence déjà à me gonfler...
-Où est-ce qu'elle est encore ?

-C'est qui encore au téléphone ?
-Pfouuuuuuuuu (souvent, quand je bouge dans le canapé, lorsque je dis quelque chose ou demande quelque chose...)
-Tu lui diras qu'il range les verres au bon endroit ?
-J'aime pas les faux-culs (quand je lui demande s'il a passé une bonne journée)
-Si tu me demandes ce que j'ai fait c'est uniquement par curiosité, juste pour savoir...

-Bon allez allez (pour mettre un terme à la conversation)
-Et alors ? Je n'ai pas droit à un découvert ? (quand je lui dis qu'il est au-dessous de 0)...

-C'est honteux de voir ça ! (à propos de rien)
-Qu'est-ce qu'elle dit ta mère, n'importe quoi !
-C'est normal qu'il recrache, vu comment tu le secoue ! (alors que bien sûr je ne le secoue pas du tout...)

Moi : "Aujourd'hui  c'est papa qui viendra vous chercher ! Maman ne sera pas là.
Lui : "ha, enfin on sera tranquille"
(...)

Moi : "dans la vie on a le choix, cultiver la haine ou l'amour.
Lui : la haine.
Moi : tu penses ce que tu dis ?
Lui : non".
(...)

Moi : "tu vas me faire la tête jusqu'à quand ?
Lui : jusqu'à ce que tu partes".
(...)

Moi : "chéri ?
Lui : quoi encore ?
Moi : non, non, rien..."
(...)

Moi : "on s'est arrangé pour la route, je ferai une pause chez XX pour que les bébés puissent prendre le goûter tranquillement au chaud.
Lui : ha ! c'est toi qui l'a appelée ?
Moi : non, mais du coup j'ai sauté sur l'occasion !
Lui (à un tiers) : c'est ça, c'est ça...
Lui (à moi) : prends moi pour un jambon aussi...
(...)

Lui : "qui c'est qui est venu ?
Moi : personne, pourquoi ?
Lui : ouai ouai, c'est ça, c'est ça..."
(...)

Moi : "dis, je peux te parler ?
Lui : non, je regarde le film. Et puis tu veux toujours me parler lorsque je regarde un film !
Moi : mais... tu es TOUJOURS devant la TV !!!???"

"Je vais chercher du pain"
->1h après toujours personne...

"Je ferai la vaisselle demain"


->Vaisselle pas faite.

"C'est qui ce ... ?
?? Comment ?
-Oui, je l'ai lu dans tes messages.
-Tu lis mes messages ?"
(...)

Lui (par téléphone) : "coucou ma chérie, on a fini, on rentre (16h)
Moi : ok"
3h plus tard... les voilà.
Moi : "vous avez faim ?
Eux : non"
Alors je me prépare un plat
Lui : "puisque tu fais comme ça, je ferai pareil maintenant, me dit-il, se prenant une assiette pour manger, finalement..."

Lui : "tu fais quoi, là ?
Moi : je travaille.
Lui : c'est pour ton travail ça ?
Moi : oui.
Lui : les hémorragies ?
Moi : oui.
Lui : ouai, c'est ça..."
(...)






Bonheur...

Plus je les vis, plus je les aime.

De surprises en surprises,
Des rires aux larmes,
Des luttes au repos,
Des silences aux cris,

Tout est là.

C'est magique.
Ils sont magiques.

Bonheur de ces deux petits.

lundi 23 février 2015

Etrange journée...

Entre ce matin et ce soir... tellement d'émotions !

Notre vie de couple, de famille... 

Tendresse au réveil.
Puis agression pour une question de pain.
Puis chacun de son côté affairé.
Puis repas ensemble : incompréhension réglée. Puis silence.
L'un à la vaisselle, l'autre au dodo.
Puis départ pour RDV.
Retour, fâcherie de suite.
Suite de la soirée : bof.
Puis jalousie de ma part, alors que je veux lui parler et le câliner... son fils est à côté, collé à lui.

???

Entre colère et tristesse, quel juste milieu ?

Dépense d'énergie.

Je repense à une discussion, et oui.

Lorsque je dépense mon énergie à demander de faire la vaisselle, de préparer à manger, bref de se mettre ensemble à faire certaines tâches pour aller plus vite...

Lorsque je dépense mon énergie pour contrer, accepter, demander, rétorquer quelque chose à cet Autre.... oui, c'est certain, elle pourrait être employée à bien d'autres projets.

Je dois réorienter mon énergie.

samedi 21 février 2015

Rencontre avec moi-même.

Un rendez-vous comme un autre.
Dr XX, gynéco.
Sauf qu'elle n'est pas comme les autres.
Et aux questions qu'elle me pose, précises, je ne peux lui répondre que des questions précises.

Et là elle me bluffe. Véritablement.
Par deux fois.

La 1ère, alors que je lui évoque notre relation bancale, l'équilibre familial qui n'existe pas, et ma souffrance réelle. Notre drame, le drame que je vis, moi, aujourd'hui.
Et là elle me répond aussi simplement du monde "vous voyez le tableau que vous m'avez offert, il n'est que douceur, sauf cette main d'homme. A cause de cette main, je n'ai jamais pu l'accrocher."
Je lui demande le tableau, elle va me le chercher (tout en haut d'un placard), et je le regarde. Les larmes coulent sur mon visage.
"Vous voyez, j'ai essayé à plusieurs reprises de l'accrocher quelque part. Je n'ai jamais réussi. Cette main, là...me gêne terriblement. C'est physique... -elle oppresse ? -oui, c'est ça".

... vérité profonde, tu rejaillis maintenant.
Et je lui raconte mon rêve (cauchemar !), celui où j'ouvre la porte d'une boulangerie, mes enfants m'attendent, dans le magasin, chacun d'eux le visage emprisonné dans un sac plastique fermé par un noeud. Et moi horrifiée de les voir ainsi et m'empressant de les faire respirer, je me réveille net... Impossible bien sûr de me rendormir...

Elle revient vers ce tableau : "ce ne serait pas possible d'enlever cette main ? -Non lui répondis-je (tout en cachant la main en question) -Tout le reste n'est que douceur", me dit-elle...

La 2ème, alors que je lui parle, tranquillement. J'évoque le paradoxe entre le "tout va bien" d'apparence, et le désarroi profond, les larmes qui sont là, "dès qu'on creuse un peu".
Je ne me rappelle plus des mots que j'ai employés, les tournures de phrases utilisées.
Sauf qu' à la fin elle me dit : "vous savez que vous n'avez pas du tout bégayé ?"

...
Deux fois.
Deux fois où d'âme à âme, elle m'a conforté dans mes idées. Elle m'a renvoyé face à ma conscience.

Un rendez-vous avec moi-même.

lundi 9 février 2015

COnflits d'intelligences.

Etre vue comme intelligente d'un côté, et comme stupide de l'autre.

Coexistence de mondes...

Pas bien.

J'aurai dû intituler ce blog : j'aifoirémavie.com

Enfin, pas le temps maintenant de m'expliquer.

samedi 7 février 2015

Les sports collectifs, métaphore de la vie.

Venir en soutien : c'est la pression qu'on met pour faire avancer "tu vas te faire inspecter".
Venir en appui : c'est la carotte qui te tire vers l'avant "si tu as cet examen tu auras droit à..."


Face au problème : deux attitudes.

Attitude un : fin du monde, mauvais choix, pas de futur, se plaindre, baisser les bras, maugréer....
Conséquence ? Laisser aller, tristesse, nostalgie, vie dans le passé, seule et enfermée...

Attitude deux : rien n'est insoluble, se battre, sourire, travailler, et travailler encore.
Conséquence ? Fierté, richesse d'esprit, foisonnement d'idées...

Alors ? Face au(x) problème(s), comment réagiriez-vous ?


dimanche 1 février 2015

Finalement.

Bilan de la journée ?

Excellente.
Comme quoi, mieux vaut être seule que polluée.... !!

Une fois de plus...

..Une fois de plus je ne peux pas compter sur lui.
Il me laisse un message, comme quoi il rentrera tard.

Très tard.

Et après c'est moi qui ne suis pas digne de confiance ?
Moi qui lorsque j'ai du temps libre je rentre justement... plus tôt ?

Nous ne vivons pas sur la même planète.

Le bon côté des choses ?
Je m'entraîne à élever mes deux enfants seule.

Et je deviens performante.

Quel dommage d'exceller dans un domaine comme celui-ci, où les taches devraient être partagées !

Au travail, alors.


Devenir mère pour se découvrir.

D'un bienfait d'être mère.

Ce que je veux pour mes enfants, en réalité, c'est ce que je veux pour moi.
Par leur intermédiaire, je vais dire non à certaines choses, oui à d'autres.
Leur présence est-elle la raison de mon courage ?
Aujourd'hui, je le pense.

Pour leur environnement (toujours cette question du langage),
Pour leur développement moteur (de l'espace, de l'espace, encore de l'espace !!)
Pour leur développement psychomoteur (des objets à manipuler, pour interagir...)
Pour leur développement affectif (des câlins, des câlins, des câlins)
Pour leur développement sensitif (des caresses, des odeurs, des goûts, de la musique, des formes et couleurs...)
Pour leur créativité (du temps devant eux, tranquilles, seuls...)
Pour leur expression (les écouter, les entendre, discuter avec eux...)
Pour leur développement social, relationnel (des rencontres...)
Pour leur environnement naturel (promenades, découverte de la faune et la flore locale...)

C'est donc ça !
En découvrant ce que je souhaite pour eux, je vais apprendre à connaître vraiment... ce qui est bon pour moi ?

Je n'ai jamais été aussi couverte qu'actuellement.
Peau abîmée, corps engourdi... je me cache.
Des autres, de moi.
Et pourtant je me découvrirais...?

Apprentissage

Savoir que ses enfants sont des êtres humains à part entière, avec âme et conscience, et leur apprendre malgré tout les codes de langages et d'expressions de notre monde...
J'ai l'impression qu'ils savent déjà tout, et pourtant je leur apprend à dire "maman", par exemple... Comme s'ils venaient d'une autre planète...

Mystère magique ou étrange fascination...

Pollution langagière, comment faire ?

Imaginez la situation suivante :

Vous êtes invitée chez une cousine l'espace d'une nuit.
Vous y allez, votre cher et tendre vous souhaite une bonne route, de bien profiter, puis vous vous dites au lendemain.
A minuit, alors que vous rentrez du spectacle surprise qu'elle vous a préparé, vous décidez d'envoyer un petit message photo à votre chéri.
Ce que vous faites, à minuit 30, alors que vous rentrez tout juste, que vous avez faim et que vous êtes toutes deux fatiguées.
Une nuit courte, un réveil tôt, vous raccourcissez votre journée à l'extérieur pour rentrer plus tôt, contente de revenir près de votre famille.
Vous envoyez un message sur la route pour prévenir de votre retour anticipée, puis vous arrivez.

Et là, alors que vous vous approchez de votre chéri tout sourire et contente de le retrouver, il vous regarde froidement, un mouvement de recul de la tête, puis vous demande, aussi sec : "ça va ? Tu t'es bien amusée ?"
???
Ne comprenant pas ce premier abord glacial, vous le questionnez : "heu, qu'est-ce qu'il y a ?"
"ça va ? Tu t'es bien amusée ? C'était bien ta petite soirée avec tes potes ???"
????
Yeux écarquillés, complètement abasourdie, et vous continuez, complètement scotchée tandis qu'il continue de vous accuser des mille et un torts que vous avez commis cette nuit et alors qu'il ne veut pas du tout écouter ce que vous avez vraiment fait.

Que faites-vous ?
1-Vous vous énervez en disant que c'est n'importe quoi, qu'il ne vous fera jamais confiance, qu'il ne changera jamais...
2-Vous essayez de comprendre pourquoi il pense ça...
3-Vous répliquez sur un ton cynique que oui, c'était GE-NIAL, et que vous vous êtes carrément éclatée, c'était la plus grosse soirée de votre vie...
4-Vous sortez de la pièce pour pleurer un peu devant tant d'incompréhension de sa part en vous demandant ce que vraiment vous avez fait pour vous retrouver tous les deux.
5-Vous montrez que ça ne vous touche pas du tout et vous repartez défaire vos sacs et checkez vos mails comme si de rien était...

Alors ?
Vous êtes plutôt quel type ?

L'un, l'autre ? Un peu tous ?

De mon côté, je me suis énervée (1). Dans ma tête.
Puis je l'ai questionné (2).
J'ai appris qu'il avait reçu mon message à 5h du matin, concluant que je lui avais envoyé à 5h en sortant d'une grosse grosse soirée. J'apprends aussi qu'au choix, il préfère croire son portable. Pourquoi en effet dirais-je la vérité ?
Puis j'ai voulu me défendre, cherchant une preuve de mon "innocence" (bien que déjà je trouve insupportable de devoir me justifier).
Là aucune, puisque mon téléphone ne mémorise que les 20 derniers messages envoyés et qu'entre temps j'en avais envoyé d'autres.
Je me suis dit que j'allais demander à ma cousine, et puis non. ça n'aurait servi à rien, en effet elle aurait tout aussi bien pu faire partie du MENSONGE.
Alors je suis partie, et pendant quelques secondes les larmes me sont montées aux yeux (4).
Puis je suis revenue, lui ai expliqué qu'il me rendait vraiment triste, que j'étais blessée à chaque fois qu'il ne me croyait pas, et que et que et que... je devais faire une sieste parce que j'étais fatiguée.
Alors il me dit "couche-toi là avec moi"...!

Non. Impossible.
Blessée dans mon fort intérieur, n'ayant entendu aucune excuse de sa part, je devrai néanmoins me coucher près de lui s'endormir les bras dans les bras ?
Non. Mon corps ne ment pas non plus.

Les bébés se réveillaient, je suis allée les voir, puis j'ai enchaîné. A jouer avec eux, à ranger, à leur faire prendre leur bain... jusqu'à ce qu'il s'en aille, que son neveu arrive et que je doive mettre un terme au rangement et à l'anticipation de la semaine à venir...

Qui a dit que "la liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à ne pas être soumis à celle d'autrui" ?
Je suis prisonnière.
Non pas de rester chez moi à m'occuper de mes enfants, non.
Je suis dans une prison langagière, où les sautes d'humeur sont récurrentes, où l'alcool est le premier loisir, où ma liberté intérieure est abîmée quotidiennement par la pollution des paroles, des reproches, des jugements, des non-croyances.

Une prison, ou tout du moins une pollution orale.
Car comment faire fi de ces phrases qui me sont destinées ?
Comment les accueillir avec bonté et amour ?
Comment faire pour ne pas répliquer du tac au tac à chaque fois ?
Comment faire pour ne pas entendre le ton sec, l'agression, mais la tendresse qu'il y a derrière et la peur de l'autre ?
Comment faire pour libérer mon espace créatif alors que je ne suis pas dans une situation de confort affectif ?

Je ne suis pas sourde.
J'entends.

Et je suis blessée, fondamentalement, chaque jour un peu plus.
Tout en sachant que la fuite n'est pas la solution du moment.

Alors ?