lundi 30 janvier 2017

ça n'a pas de prix.

... Un repas en famille.
Tous les 4.
A table.
Des enfants gentils.
Une belle histoire avant d'aller se coucher.
Un gros câlin et de l'autre.
Des discussions de (presque) adultes à table.

ça n'a pas de prix.

Ou bien celui du nouveau frigo installé depuis 19h ?

dimanche 29 janvier 2017

Froideur et distance.

Je suis froide et distante.

Après 2 communications, l'une avec ma mère, l'autre avec mon père : je comprends pourquoi.


Du pourquoi du non changement (vrai).

Facile ! La peur !

->de désacraliser ce qui reste de sacré dans notre famille
->de laisser les enfants dans un contexte de clopes/TV/Grossièretés/vulgarités

Ben... et puis moi : que ce soit dur à gérer toute seule.

On revoit ça dans 3 mois. Déjà phase 1 : prendre mon courage à 2 mains pour me bouger les fesses.

Du pourquoi du non-changement.

Je sais que je peux changer.

A en juger par mon mal de gorge qui revient (beaucoup trop) souvent, il serait de bon ton que :
-je modifie mon alimentation
-je dise ce que je pense
-je libère mon énergie créatrice
-en faisant du sport (rien depuis 4 mois).

Cela, dans un 1er temps.

Une fois ces modifications faites, nous aviserons pour un changement de vie.
Top départ hier, 28 janvier.

Bilan dans 3 mois, le 28 avril 2017. Je mets une alerte.

Slam... et paf.

Etrangeté.
Etranger.
Etre rejeté.
Et te rejeter.

Ces mots sonnent comme l'homme qui donne aux uns... et évite les autres.
Ces mots sortent de scènes cyniques de la vie quotidienne...
Ces mots m'affectent et me débèquètent car toi et moi ils nous concernent.

Tu pars ? Je reste.
Je pars ? Car tu es là.
Je reviens ? Tu repars.
On se croise. On s'évite.
On se parle ? Vaut mieux pas.

Assise entre deux enfants,
tu salue l'un
tu salue l'autre.
Pas un regard vers moi.
Tu as fait le tour de la table.
Et le pire ? Je pense que c'est mieux comme ça.

Petit dej du matin.
Les enfants et moi à table.
Toi sur le bar.
"ça ne te fait pas bizarre de ne pas partager le petit dej avec nous ?"
Tu vas daigner prendre tes affaires et les installer à table.
Bizarre d'avoir à demander ça...

Tout t'est dû.
Message hier : "je pars à 18h30".
Il était 18h15 lorsque je reçois le message.
J'étais à 1h de la maison...
Merci de m'avoir prévenue avant.
Merci de m'imposer ta sortie.
Merci de me gâcher la fin de la mienne.

Pffff...Zut....
Je souffle et renâcle.
Onomatopées. Je me suis trompée.
Tu me dis souvent "je me suis bien fait avoir"
Sais-tu au moins ce que je pense ?

Comment peut-on vouloir vivre en couple alors qu'on pense seul et qu'on impose à l'autre ?

N'y a-t-il pas des cours de couple ?
Non. Lorsqu'on aime l'autre, on fait tout pour que ça fonctionne.

Comment cela se fait que je ne t'aime pas et que je fais 90% des choses dans la maison ?
Comment cela se fait que tu dis m'aimer et que tu me parles mal, que tu n'aides pas et que tu sors dès que tu peux ?

Des équilibres sont à trouver.
Déséquilibre fortement présent;




samedi 28 janvier 2017

Faire table rase.

Que faites-vous lorsque votre table est sale ?

𛲣 Vous passez l'éponge
𛲣 Vous poncez
𛲣 Vous ajoutez de la peinture.

Voilà le hic. Je repasse une autre couche. Je ne résous donc rien. Je cache.

Paroles d'enfants.

Dessins animés.
Papa télé.
Maison de Tom.
Lalaa
Scoubidou
etc etc.

Je ne supporte plus la télévision.
Je ne supporte plus la télévision.
Je ne supporte plus la télévision.
Je ne...

Des accords parfait.

Comment faire lorsque vous n'approuvez absolument pas la manière d'éduquer de votre conjoint ?

Les cris.
Le chantage.
Les cris.
Le chantage.
Les mots qui dévalorisent.
Les actions qui régressent.

-Moi : "Pourquoi as-tu mis une couche à ta fille ? A quoi cela sert de leur apprendre la propreté ?"
Lui : "je lui mettrai une culotte plus tard."

->"Si tu ne manges pas tu n'auras pas de dessert", répété 7 fois au cours d'un repas.
Au final, pleurs, pleurs et re-pleurs, puis dessert.

->Lui à ses enfants "tu es un vrai bébé. J est un bébé. Un  vrai bébé". Encore et encore.

->"je te préviens je n'aime pas qu"on se foute de moi" Lui à ses enfants.
Parce qu'elle ne veut plus manger (?)

Et beaucoup de cris. Et beaucoup de "tu veux une fessée ?"

Je suis d'accord qu'il faille poser des limites aux enfants.
Je trouve très bien qu'il agisse parfois avec autorité naturelle.
Mais franchement, n'est-on pas là pour faire grandir nos enfants, partager et leur faire découvrir le monde ?

Matin d'amour.

Moi : "ça va ? Tu as bien dormi ?
Lui : impec.
Moi : pourtant tu as l'air en colère ...
Lui : je le suis.
Moi : qu'est-ce qu'il se passe ?
Lui : a ton avis. faut pas que je te touche. Tu ne veux pas faire l'amour.
Moi : oui c'est vrai en ce moment je ne suis pas au top.
Lui : tu es vraiment inutile. Tu ne sers à rien.
Moi : merci.
Lui : c'est vrai. D'ailleurs je suis sûr que tu as quelqu'un d'autre.
Moi : parce que je ne veux pas coucher avec toi ?
Lui : oui.
Moi : et bien non. comment te faire comprendre ce que je ressens ?
Lui : de toute façon je ne te crois pas."

Vive le petit dej' !

Réveil.

5h40.

Ce n'est pas le réveil qui sonne mais les pleurs de ma fille.
Je la prends dans mes bras et lui conseille de se rendormir.
Je ne peux la prendre avec moi, mon réveil sonne 5 minutes plus tard.
Je l'emmène avec son père, dormant dans le canapé.
Il la prend.

"Tu pouvais pas te débrouiller autrement ? Pau'v femme"...

lundi 23 janvier 2017

Perte de foi.

Je n'ai plus la foi.

Ni en mon travail, ni en moi.

Je trouve tout superficiel.

Surtout moi.

Des murs tout autour.

Pas de créativité. Néanmoins il faut produire des cours.
Pas d'envie. Néanmoins il faut le faire quand même.
Pas de piste pour la nounou à la rentré. D'ailleurs pas d'école encore. Il faut trouver.
Pas de vision du futur. Pourtant le présent est bien bouché.

Faire les choses sans goûts.
Pour que le goût revienne.
Pour que le sourire soit là.
Et me stimule sur d'autres projets.

Ce qui me déplaît ?
Les enfants dans cette ville, ces écoles, ces nounous, ces ambiances.
Notre couple fait de gens qui ne s'aiment pas.
Moi et mes passions bien enfouies.
Mon métier que j'usurpe ou dans lequel je ne me sens pas exceller.

Ce qui me plaît ?
Avoir deux pieds deux jambes qui fonctionnent.
Des enfants en bonne santé.
Une maison chaude et de l'espace pour jouer.
Des gens autour de moi qui me soutiennent.

Je brasse de l'air.
Je m'agite sans produire.
Je ne sais pas ce que je veux.

Ce qui me plairait ?
Faire du sport 2 à 3 fois par semaine.
Voyager avec les enfants.
Me sentir chez moi dans ma maison.
Avoir envie de faire vivre plein de choses aux enfants autour de moi.
Me poser le soir avec mon mari et planifier ensemble ce qu'on aimerait faire.
L'accompagner sur ce qu'il aime, qu'il m'accompagne dans mes choix.

Constat récurrent :
Ce département n'est pas le mien.

Vague à l'âme.

Je peux être chez moi partout.
Et tout aimer.

Seulement je ne suis pas fière de moi,
Et du coup va falloir se battre.


dimanche 22 janvier 2017

mercredi 4 janvier 2017

Le lien.

Dire que je vais devoir rester toute ma vie en lien avec toi, père de nos enfants...


Temps de silence.

Maître mot depuis dimanche.
Hier à table avec tes 2 grands enfants et ton beau-fils les seuls mots que tu m'as adressé sont : "toi je ne veux plus t'entendre"... plus quelques grommellements significatifs de reproches.
Bien sûr j'ai rétorqué le plus élégamment et jaunistiquement possible "si tu as quelque chose à dire tu peux. En tout cas c'est un plaisir de t'avoir sur ma droite ce soir'.

Et puis plus rien.
Parce qu'en fait je n'arrivais rien à dire.
Parce qu'en fait je me suis d'un coup senti étrangère chez moi.
A table.

Puis élégamment je suis partie.
Souhaiter la bonne nuit,
Remercier pour le repas,
Et dodo.

J'ai mis beaucoup de temps à trouver le sommeil.
Parce que les enfants se sont réveillés (hors de la couette, en travers du lit)
Parce que réfléchissais à cette impasse et au fait qu'il va falloir que je me bouge sacrément les fesses : je ne veux plus vivre à ses côtés.

Je ne veux plus vivre avec ce type qui me détruit chaque jour un peu plus,
Qui m'empoisonne et m'agresse par ses mots en permanence.

Je crois que je suis en train de devenir assez forte pour penser que je peux vivre seule avec les enfants.
Je ne sais pas comment faire.
Je ne sais pas comment trouver de l'aide.
Je ne suis pas sûre de moi.

Mais cette situation ne peut plus durer.
Je veux rentrer chez moi, me sentir chez moi et être sereine.

Mais le serai-je un jour ?
Alors que mes enfant scotcheront TV avec leur père qui fume et qui boit (et qui n'a comme seul vœu de 2017 celui de "rester en vie")
Alors que nos enfants iront une fois chez l'un, une fois chez l'autre ?

Serai-je capable de ne pas descendre plus que de raison leur père, alors qu'il me fait terriblement de mal ?

Le temps le dira.
Ce n'est plus qu'une question d'égo.

Moi aussi, je veux vivre.

Ces gens que l'on croise...

Il y a ces gens qui nous ressemblent vers lesquels nous n'osons pas aller.
Il y a ces gens que l'on côtoie avec lesquels nous n'avons pas de temps pour parler.
Il y a ces gens que l'on aime bien avec lesquels nous aimerions faire plus de choses.
Il y a ces gens qui nous sont étrangers avec qui nous vivons.
...
Et qui plus  nous les connaissons, plus nous voulons nous en écarter.

lundi 2 janvier 2017

7 jours de paix.

Je suis partie un dimanche.
Tu as voulu faire comme si de rien, comme s'il ne s'était rien passé la veille, 24 décembre 2016.
Je t'ai demandé de t'excuser, tu l'as dit, sous forme ironique et jouée "je m'excuse par't'naire"
...
Le lendemain a été difficile.
Puis les jours ont passé, je ne t'ai pas appelé.
Jusqu'au jeudi, j'ai répondu à ton message.
Tu m'as tout de suite demandé pourquoi je ne t'avais pas appelé avant.
Je te l'ai dit : "je ne voulais pas".
Bref, et tes reproches ont recommencé.
A distance, je n'ai pas voulu qu'ils me touchent.

Jusqu'à vendredi, je suis rentrée.
La soirée était tranquille, moi fatiguée par 8h de route,
Toi de bonne humeur avec mon père présent.

Et dès le lendemain, tout a pété.
ça n'aura pas duré longtemps.
J'étais en faute sur toute la ligne, je te laissais les enfants (pour aller faire les couses, génial !)
Et dès que je demandais quelque chose tu râlais, grommelais, bref, le top.

Dimanche matin tu étais absent
Dimanche après-midi, tu as fait une looooongue sieste
Et aujourd'hui.
Ton copain ivre arrive chez nous.
Tu lui sers l'apéro (c'est normal)
En repartant il n'arrivera même pas à trouver sa voiture.
Et alors que je prépare le repas des enfants, tu m'engueules.
Je ne trouve pas d'autre mot.
Tu m'insultes, d'aller me faire sauter par mes collègues, de ne pas avoir fait la vaisselle ce midi (?), et de tout un tas de truc. Mais l'histoire de me faire sauter revient plus que les autres.
Et j'ai compris encore une fois qu'il ne fallait plus que je te parle.
Parce que tu prends TOUT mal. Et surtout que je fasse du covoiturage avec d'autres personnes.

Ta jalousie te pourrie, me pourrie, elle est un poison et un pretexte à ta méchanceté.
Ce soir tu as été trop loin : tes mots souvent me blessent mais mon cou me fait encore mal.

Punaise ! Comment puis-je accepter de vivre avec un type qui mange tout seul devant la TV pendant que ses enfants sont à table et qui me détruit en même temps ?
Et mon fils qui dit "Papa, té-é"
Oui, papa regarde la télé. Et il est fatigué.

Comment faire la différence entre la gentillesse et la bêtise ?
si je me révolte, ça finit mal.

Tu es... un poison pour mon existence.... mais il y a nos enfants.

Et moi.
Et je dois avoir peur de vivre seule avec nos deux chéris, car sinon je l'aurai déjà fait.
En quoi ai-je donc foi ?