dimanche 25 décembre 2016

Indifférence.

Il vaut mieux pour moi l'indifférence que les mots durs.
Combien de temps, avec nos enfants, va-t-on pouvoir tenir ?
Tu me disais hier que tu ne savais pas faire semblant.
Moi, malheureusement, si.

Pour nos enfants.
Ce sera teinté de tristesse, mais je vais pouvoir.

Il le faut.



Noël.

J'ai attendu Noël.
Pour écrire.
Pour laisser une trace.

Cela ne veut pas dire qu'il ne s'est rien passé.
Il y a eu de tout.
Du neutre.
De la tristesse.
De la colère.
De la tendresse (un peu).

Ce soir, tu m'annonces que demain matin de Noël, tu ne seras pas là.
ça me rend triste que les enfants découvrent leurs cadeaux sans toi.
Alors je dis que tu abuses, que je trouve ça dommage,
Bref, que je ne suis pas d'accord.

Après tu me dis que demain matin on va chez ton frère.
Tu ne me demandes pas, à quoi bon.
Jusque là rien d'alarmant, tout est comme d'habitude.

C'est ce qui suis qui m'a fait du mal.
Quand tu me dis que tu ne veux plus m'entendre, que c'est le dernier Noël que tu passes avec moi, que je peux bien aller où je veux tu t'en fous, que lorsque nous serons parties à la veillée de Noël tu t'en iras ailleurs... que... je ne dis que les choses gentilles, mon cerveau n'a pas voulu conserver le reste.
PArce que tu en as rajouté, beaucoup.

Puis nous sommes allées à la veillée de Noël avec les enfants.
Et effectivement tu n'étais pas là au retour.
Alors pendant que je préparais les toasts en en donnant aux enfants, je luttais contre moi-même, cette tristesse ankylosante.
Puis j'ai lu une histoire aux enfants, je les ai couché et... tu es arrivé.

Tu m'as évité puis tu m'as dit que tu ne voulais plus m'entendre, que je devais la fermer, que je t'avais gâché Noël, que c'était le pire de toute ta vie, que tu allais me pourir jour après jour jusqu'à la fin de ma vie. Et ta méchanceté a débordé de partout.
De tes yeux, de ton regard, de tes sourcils et de tes mots.
J'ai bu une bière, fumé 2 clopes.

Et je suis revenue avec vous à table.
Tu faisais semblant que tout aille bien, alors que tu m'avais dit l'inverse avant.

Tu es revenu.
Je ne sais pas quoi faire;
Je vais aller me coucher.
Tout ça c'est trop pour moi.
Tes mots sont trop forts.
Tu t'en fous tu es devant ta télé.

Moi je vais fermer mes yeux.
Car je n'ai rien écrit ici de ta méchanceté.
Mais elle m'a vraiment choquée.


mardi 4 octobre 2016

Evacuation.

T'es qu'un connard.
Un énorme connard.
Un égocentrique de 1ère classe.
Un connard.
Un enfoiré.

Pour me laisser tout le temps en plan.
Pour me laisser tout gérer avec les enfants.
Pour t'occuper 2 min de la vaisselle... et puis venir me voir après pour me dire que demain matin, je suis seule, que le lendemain soir, tu invites des gens à la maison sans tenir compte que je dois bosser, que le vendredi soir tu n'es pas là, que le samedi soir non plus et que le dimanche aussi toute la journée.

Que c'est tout le temps comme ça et que tu me fatigues énormément.
Que je ne peux jamais compter sur toi.
qu'on vit pourtant ensemble, que je suis super cool et que ce soir je suis fatiguée et que je n'arrive pas à travailler tellement mes larmes pleurent tandis que tu mates la TV.
ça fait 3 semaines que j'éteins la TV pendant que tu ronfles devant, la télécommande en main, alors que tu viens juste de te poser.
Là encore tu m'apprends que tu ne sais pas s'il te reste des jours de congés pour partir avec les enfants et moi... Je vais te dire moi je sais que non parce que tu en as déjà pris 7 pour la chasse, un demain pour la chasse et que tu vas en prendre 10 autres au mois de novembre pour la chasse.

Que tu m'emmerdes à me critiquer selon quoi je fais des trucs derrière ton dos.
Que j'ai envie et besoin de m'amuser aussi. C'est pas réservé qu'aux cons.
Que tu me fends le coeur.
De vivre avec quelqu'un qui n'a aussi peu de considération envers la personne avec qui il vit.

Que vraiment je n'aurai jamais dû te prendre en pitié, même si les enfants sont exceptionnels.
Merci à eux.

Que ce soir c'est super dur/

Et que je t'emmerde, à défaut de pouvoir pleurer devant toi et discuter entre adultes.

Connard.
De me faire souffrir autant.

samedi 3 septembre 2016

Du temps inexploité.

J'ai réussi aujourd'hui à me trouver du temps pour travailler.
Mais je n'y arrive pas.

N'est-ce qu'une étape de construction ?

Détresse cognitive.

Voir des milliers de choses à comprendre, apprendre, et réaliser...
Et ne faire que les voir sans arriver à rentrer dans l'une ou l'autre.

Ne faire que passer.
Sans rien creuser.

Et avoir mal à la tête,
Avant même de commencer.

Sorte de faiblesse cognitive géante.
Qui fait peur.

lundi 29 août 2016

RDV chez le médecin.

Lui : "tu peux me prendre RDV chez le médecin pour continuer le mi-temps ?
Moi : "oui".

Puis je trouve un courrier, le lendemain, lui interdisant son mi-temps.
Il ne suffit pas d'ouvrir un courrier, peut-être faut-il le lire...?

...

Dimanche en famille.

Après la sieste de l'après-midi, alors que nous avions convenu d'une partie de tennis après le goûter...

Lui : "Vous venez les enfants ? On va chez mémé ?
Moi : "Heu... on avait dit qu'on irait faire un tennis !
Lui : "vous faites ce que vous voulez, moi je vais chez mamie avec les enfants."

(...)
Incompréhension, comment faire pour que ça se passe bien, alors que nous n'avons qu'un véhicule pour tout faire !
Bon,  au final nous y arriverons.
Avec moultes pincettes pour éviter le drame.
Nous au tennis, et les enfants chez mamie avec papa.

J'adore quand on décide ensemble de faire des choses.

dimanche 28 août 2016

Jour de fête.

Vous êtes partis à 12h30,
Pour revenir à 1h du matin.

Je te demande si tu as passé une bonne journée ?
"bof", me réponds-tu.

Et je vois après, avec les autres,
Comme tu rigoles sur des vidéos que tu regardes avec des gens bien éméchés,
Comme tu t'es baigné alors que tu ne te baignes jamais avec moi,
En fait, comme tu as passé un bon moment.

Mais c'est la jalousie qui parle.
Tandis que j'ai dû forcer ma fille à se rincer sous l'eau car elle ne voulait pas,
Tandis que j'étais avec les enfants toute la journée...

Si encore tu me racontais ta journée !
Si encore je te racontais la mienne !
J'aurai alors l'impression de partager quelque chose avec toi.

Mais non.
ce que tu fais avec tes copains reste secret pour moi,
Et je ne peux m'empêcher du coup de vouloir savoir...mauvaise curiosité que voilà.

Alors moi je te vois.
Mort, complètement mort.
N'articulant plus très bien.
Le visage rouge et collant.
Voulant faire l'amour alors que tu comates à moitié.

Je te vois aussi le lendemain,
Complètement HS, alors que tu prends malgré tout des pastis avec ton copain qui vient te voir.
Tu as préparé le repas quand même.
Et je n'ai pas pu m'empêcher de dire des vilainetés adressées indirectement à ton copain.

Où est ma place ?
Où trouver la paix de l'esprit ?
Dans le laisser-aller ? Dans l'acceptation de tout ce que je vois ?
Dans l'évitement et la fuite ?
Dans le jeu de l'Autre alors que ce n'est pas le mien ?

Ce  qui est sûr, c'est que je m'en veux de mes paroles blessantes.
Tout ce qui sort de négatif me fait du mal à moi.
Et je les vois tous, unis et réunis autour de la table,
alors que je suis seule, plus loin, en train d'écrire.

Serai-je la seule à refuser de vivre ?

J'essaye...

... mais je m'emporte.

C'est plus fort que moi.
J'aimerai t'aimer, et je fais presque tout pour que tu me détestes.
Et malheureusement ça marche.
ça marche tellement que lorsque je viens te faire un bisou tu te recules : "oh, pas tant de gentillesse" me dis-tu.

Alors je repars.

Impuissance de la femme-mère.

2 enfants de 2 ans.
Entourés de 3 hommes.
Buvant du pastis et fumant des clopes.
Regardant et montrant des vidéos de leur soirée de gens bourrés.
Moi, par la fenêtre, préparant le repas des enfants.

Tremblements. Pleurs en venir.
Ma fille demande du Pastis.
Mon fils rigole devant la vidéo.

Je ne peux pas aller chercher la carabine pour me tirer une balle.
Et je devrais garder mes larmes pour les moments de joie ?

Une boule se forme à l'intérieur de moi.
Non, je ne veux contracter aucune maladie.
C'est pour ça que je suis allée faire 1 heure de vélo avec les enfants.
Pour évacuer.

Mais ça ne suffit pas.
Je ne VEUX pas être gentille avec ces gens-là.
Même si l'un d'eux est le père de ces enfants.

Je n'y arrive pas.
C'est trop.

vendredi 26 août 2016

Retour.

"Tu as reçu un message."

"Appelle ta mère pour qu'elle vienne ici"

"Tu as fait ce que tu voulais pendant 2 semaines, tu te débrouilles".

"Hier j'enlève ta robe tu la remets."

"Tu travailles ? Je croyais que tu voulais faire la sieste."

J'écris sur le netbook... Tu arrives. Transie, je ne trouve plus mes idées. Je n'ose plus rien faire.
J'ai peur ? Mais de quoi ?

Retour chez soi.

"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé là-bas mais il y a eu quelque chose.
Vous avez fait quelque chose.
Je n'aime pas ce qu'on fait derrière mon dos.
(...)
Tu n'as qu'à prendre ta fille avec toi dans le lit je vais dormir en bas.
Voilà elle as encore gagné.
Comme ça je ne la touche pas. 
Je te préviens tu la prends avec toi !"
Pars de la chambre, claque la porte, reclaque la porte d'en-bas.

"Mon Dieu, aidez-moi à apaiser ma fille pour qu'elle dorme."

Merci.



samedi 6 août 2016

Zen.

Les enfants font la sieste.
J'ai pu travailler 2heures pendant.
Puis je suis sortie, grignoter, allongée dans l'herbe sous le soleil,
Avant de revenir au bureau et qu'ils se réveillent.

La maison est belle.
L'herbe est tondue.

C'est fou ce que je suis zen.

Des bons côtés d'être seule : on est plus facilement tranquille.

Les atouts de la non-communication.

Non communication... ou "de la matière pour travailler sur soi".

Exemple ?
La tante des enfants vient s'en occuper ce matin, pendant que je trame sa fille.

Lorsque je descends les escaliers, je vois l'ex de mon conjoint, leur fils.

"Bonjour ! Il y en a du monde ici !" je salue, bien évidemment.
"Vous me prenez tous mes oeufs ? Alors que je vois les deux boîtes posées devant son ex.
-Il en reste une boîte de 10", me répond le fils.
J'ouvre la boîte de 10 en questions... deux oeufs.
"Ha. Ok. Bon, je ferais avec les oeufs des poules d'aujourd'hui !"
Un peu gênée, son ex me dit : "il a vendu les deux boîtes d'oeufs à ma tante..."
"Ok, je m'arrangerai."

On discute deux minutes de pipi/caca d'apprentissage, puis tout ce petit monde s'en va.

Ok, je m'arrangerai.
A voir arriver des gens sans que je le sache (c'est peut-être moi qui n'ai pas l'habitude après tout)
A voir mes oeufs vendus et disparaître (après tout il m'en reste un peu ! Et puis si j'avais prévu de faire un gâteau, je peux me débrouiller autrement!)

Finalement, rien de grave n'est-ce pas ?
Et il faut remercier ce SMS non reçu (du genre : j'ai vendu X oeufs, C doit passer les récupérer avec T ce matin), grâce à ça, j'apprends à m'adapter à chaque situation avec sourire et enchantement !!

Merci de m'offrir chaque jour des moyens pour m'améliorer.

PS : A ta décharge, j'ai reçu un message à 17h33 que tu m'avais envoyé à 10h43 pour me prévenir de leur arrivée... Oups ! Bien sûr tu n'as pas cru que je ne l'avais pas reçu ! S'eût été trop beau ! Mais du coup, pour une fois,je rigole vraiment !


jeudi 4 août 2016

La dissertation...

... ou l'art de ne pouvoir dire ce qu'on pense qu'après avoir amadoué le lecteur (jury) avec des réponses de formes, structures et connaissances qu'il attend.

Ou alors faut être balèze, et c'est pas DU TOUT encore mon cas.
(mais ça va le devenir, sisi ! Car je crois au pouvoir du formatage conscient...)

L'art du rangement...

... n'est efficace que s'il est quotidien.

Parce qu'une fois avoir passé un certain temps (ou un temps certain) à ranger, et que tout est propre, que c'est agréable, qu'on peut respirer, on n'a quand même rien fait d'autre que... ranger.

Donc si nous rangions quotidiennement, nous pourrions passer à d'autres tâches disons... plus constructives ??

A noter quand même que voir un espace ordonné est déjà gage de futures bonnes idées !!

mercredi 3 août 2016

De l'immédiateté d'un changement de fréquence.

... et de la lenteur pour revenir à l'état initial.

Je suis partie te ramener ton fils aîné, à toi qui garde une autre maison que la nôtre pendant une semaine.

J'ai profité de cette heure chez toi pour aller faire un footing.
Puis, les enfants fatigués, nous sommes revenus, eux et moi, à la maison pour y souper et dormir.

Sauf que.
Je suis partie sans leur blouson.
Alors je suis revenue.
Et j'ai croisé ton grand copain.
Celui chez qui tu as passé toute la soirée entière samedi dernier, sans m'avoir prévenu, et de chez qui tu es rentré dans un état lamentable.

Mon sang n'a fait qu'un tour.
J'ai été polie, je l'ai salué, lui et sa compagne.
Les pauvres, ils n'y sont pour rien dans notre histoire.
Mais mon coeur battait à tout rompre.

Parce qu'à la seconde où je les ai croisé, j'ai compris.
J'ai compris pourquoi tu ne voulais pas garder les enfants chez toi ce soir alors qu'on s'était mis d'accord pour que tu les prennes demain dès le matin pour que je puisse travailler.
J'ai compris aussi pourquoi tu ne m'avais pas proposé de passer la nuit avec toi, ce qui nous aurait évité pas mal d'allers-retours.

Parce que:
1-ta soirée était déjà prévue autrement
2-elle pouvait durer jusqu'au petit déjeuner
3-Ce n'est pas le genre de soirée où les enfants ont leur place.

Mon sang n'a fait qu'un tour.
J'ai tout de suite voulu t'envoyer un SMS : "je comprends pourquoi tu n'as pas voulu garder les enfants"
Puis je me suis ravisée. je l'ai effacé.
J'ai respiré un grand coup, et j'ai soufflé.
ça n'a pas suffit.

Alors j'ai essayé de comprendre ce qui me faisait être dans cet état de colère/tristesse/incompréhension.

-Etait-ce le fait d'apprendre ENCORE par quelqu'un d'autre des choses que tu fais ? En l’occurrence des moments sympas ?
-Etait-ce le fait de ne pas pouvoir faire partie de ces moments ?
-Etait-ce parce que je suis celle qui s'occupe des enfants, qui n'a AUCUN autre temps libre que celui des courses et des siestes, tandis que tu es celui qui passe plein de moments avec des copains sans avoir à t'en occuper ?
-Est-ce de la jalousie envers toi ?
-Est-ce de la colère de vivre avec un irresponsable ?

J'ai pensé à Eric Barret.
J'ai pensé à mes enfants, sur les sièges arrières, fatigués, qui n'avaient envie que de se doucher et de faire un gros dodo.

Alors je suis rentrée.
J'ai écouté Olivia Ruiz dans la voiture.
J'ai chanté en espagnol.
J'ai pris ma 1ère douche debout avec les enfants en même temps que moi !
J'ai séché les cheveux des enfants pendant qu'ils mangeait du melon.
J'ai fait la vaisselle et une machine à laver pendant qu'ils mangeaient leur riz au lait.
J'ai chanté des chansons pendant qu'ils se brossaient les dents sur le pot.
Puis j'ai trouvé des jouets pour qu'ils bricolent pendant que je les change.

Et nous sommes montés nous coucher.
Enfin eux, pas moi.
Nous avons fait des bisous à tous les doudous, bordé ton drap ma fille, zippé ta douillette mon fils, et je suis descendue.
vider la machine à laver, en faire une autre.

Puis tapoter tout ça sur l'écran, avant de manger aussi.

Mais moi, mes cheveux sont secs.
Pas la peine qu'on me les sèche pendant que je mange mon melon.


Naissance de l'inquiétude.

Ma grossesse a fait naître l'inquiétude en moi.

Déjà 2 ans que les enfants sont nés.

Va-t-elle s'arrêter de croître un jour ?

J'accepte, mais vraiment momentanément.

J'accepte, sinon je vais me bagarrer, sortir de la colère, créer de l'énervement pour qu'au final je le vive mal.

Donc j'accepte, mais momentanément.

J'accepte, alors qu'il me suit en voiture pour me ramener après avoir déposé mon véhicule au garage de son copain, qu'il me parle mal.

J'accepte,ça ne veut pas dire que je sois d'accord.
J'accepte, ça ne veut pas dire que je ne lui répond pas.
Mais ça veut dire que je lui dis ou que je le regarde bizarrement, juste assez pour qu'il comprenne que je n'aime pas sa façon d'agir ou de parler me concernant, mais pas de trop pour ne pas déclencher une guerre.

J'ai donc accepté ce matin qu'il me parle mal devant son copain (pourquoi ferait-il autrement, au fond il ne fait que se synchroniser à son copain qui parle comme ça à sa femme...)
J'ai donc accepté qu'il me dise des "assis-toi, arrête de parler, blablablabla, je vais être en retard c'est de ta faute (...)" et j'en passe.
J'ai accepté qu'il râle, beaucoup.
J'ai accepté qu'il me colle son téléphone sous le nez sans savoir à qui je parlais ni ce qu'il voulait exactement.
J'ai accepté...

Mais j'ai quand même un goût amer, lorsque ses amis lui demandent comment se passe son travail, et qu'il répond, le plus simplement du monde : "je ne vais pas y rester. Dans un mois c'est fini, je change de travail".

Ha.

ça me rend vraiment mal à l'aise, d'apprendre devant des gens que je vais devoir me réorganiser, pour mon travail, avec la nounou, peut-être  la veille pour le lendemain quand il me dira qu'il a signé un contrat alors qu'on n'en aura même pas parlé avant...

Cette façon de communiquer indirectement et de m'apprendre des choses me met vraiment mal à l'aise. Je sens des choses qui tremblent dans mon corps, dans ma tête, dans mes mains.
Cet état dans lequel je me trouve est simple à définir : c'est la projection d'un futur assez proche qui va être assez galère à gérer pou moi, et je sais que ça va arriver.

Le bon côté ? Je le sais.
Le mauvais ? JE vais devoir m'adapter à SES exigences.

Et ce n'est pas qu'une question de fierté.
C'est surtout parce que j'ai l'impression d'assurer seule la vie de mes enfants, avec quelqu'un qui est là, ponctuellement, sur qui je peux (trop) ponctuellement compter, bref, une sorte de personne qui vient et qui part, qui m'aide et qui me met dans le pétrin, qui n'a aucunement confiance en moi alors que je dois tout faire par rapport à lui.

J'arrête parce que les larmes arrivent.
Je vais me concentrer sur le frein à ma dégénérescence : le travail pendant les quelques minutes qui me restent de la fin de la sieste des enfants.

Inspir, expir.


mardi 2 août 2016

Quiétude et tranquillité.

Je travaille.
En lisant devant mon PC.
Je ne crains rien.
Je n'ai pas peur de faire quelque chose de mal, ou je n'ai pas à me justifier, ou encore je n'entends pas souffler à côté de moi parce que je ne fais pas ce qu'il faut.

C'est agréable de travailler, et d'avoir personne pour me le reprocher.

Dire que je jubile presque dès que j'ai 1h de libre pour travailler !!

Retour quelques années en arrière... c'est le monde à l'envers !!

Mariage.

Je comprends maintenant pourquoi je n'ai jamais voulu me marier : je n'avais pas rencontré la bonne personne.

Comment faire pour rencontrer LA bonne personne ? Oser se regarder, s'affirmer, savoir qui on est et l'assumer.

J'ai l'impression que je commence à savoir QUI je suis.

Alors d'une certaine façon, je suis heureuse.
Grâce à mes voiles, mes désirs, mes auto-mensonges, mes peurs et mes faiblesses, je me rapproche de moi-même...

Cette phrase bateau : "les erreurs nous font avancer" me parle aujourd'hui.
A condition de ne pas les reproduire !!


Remerciements.

"Cet ouvrage n'aurait pas été possible sans la compréhension de nos épouses"

Pourrais-je un jour écrire ceci en préambule de mon livre ?

Présent/futur.

Si je fais le point, je suis capable de parler du présent et j'ai le pouvoir d'acter au mieux.

Quant au futur, c'est là où je déclenche un sérieux tas de doutes.

Finalement je reste sur le présent, c'est préférable.

Moments de calme...

Je vis depuis deux jours ces moments de calme....

Alors que, seule pour une semaine, j'organise mon temps à mon goût.
Depuis 2 heures, je découvre des idées en lisant des propos de collègue...
Depuis 2 heures, j'ai l'impression  d'ouvrir certaines portes fermées depuis quelques temps.

Comment peut-on se passer de lecture et de découverte ??


dimanche 31 juillet 2016

Douloureuse conscience.

Comment j'ai fait cessé mes larmes ce soir ?
Alors que je me regardais devant le miroir, main sur le coeur et visage déformé de tristesse ?

Je me suis dit : "j'ai vraiment dû te faire beaucoup de mal, pour que tu m'en fasses autant."

Alors si je change, peut-être que notre situation s'améliorera ?

Mes chers enfants.

Mes chers enfants,

vous savez ce qui me ravie ?
Vos 1ères fois.

Votre 1ère peinture sur toile avec les doigts,
Vos premiers dessins à la craie sur le tableau noir.
Vos premiers essais de "pot". Et vos réactions : pas facile d'accepter de grandir pour certaines choses...
Vos premiers mélanges de pâtes à modeler.

De me coucher le soir dans le lit et de retrouver des jouets avec lesquels vous êtes venus le matin, alors que je vous ai sorti du lit avant d'aller me recoucher.

Tout ce qu'on fait ensemble.

Et tout ce à quoi je pense vous faire, ou faire avec vous, ou vous voir faire ou...

Vous êtes merveilleux.

J'ai lavé 4 tissus, puis repassé, plus qu'à les coudre pour vous en faire des draps.
Plus je vous connais plus je vous aime.
Plus je pense à vous quand je vois ou fais quelque chose.
J'ai adoré choisir ces draps pour vous.

Vous m'illuminez chaque jour un peu plus.

Merci.

Au milieu : les enfants.

J'ai le coeur noué quand, pendant une dispute, je te vois dire à l'un de nos enfants "elle est folle ta mère".
J'espère, chère enfant, que tu sauras faire la part des choses.
Ce qui nous concerne, et ce qui te concerne.

Et pour ne plus voir cette scène là, je vais travailler sur la respiration pendant que vous êtes là.
Je ne veux plus que vous viviez nos conflits.
ça me fait trop de mal.

samedi 30 juillet 2016

De nos différences.

J'ai fait quelques tentatives ce soir de rapprochement (après notre grosse dispute de toute la journée qui a explosé dans l'après-midi).

J'ai fumé une clope.
Nous nous sommes retrouvés côte côté sans rien nous dire.
Certains silences sont d'ors, celui-ci était absolument plat.

J'ai essayé de te parler.
tu n'as rien compris à mon "charabia, articules quand tu parles"
J'ai reformulé ma question : "les poussins sont-ils nés ? -non".

Je suis venue manger à tes côtés.
Après avoir compris que "je t'attends" signifiait de ta part : je suis en train de manger en regardant mon émission, si tu veux je décale le camembert pour que te faire une place. Par contre il faut que tu ailles te chercher une chaise en cuisine".
Je suis quand même venue.
Je n'ai rien dit excepté "bon appétit" et "tu veux un dessert" ?

Je t'ai proposé de regarder un film ensemble.
Histoire de partager nos mondes.
De se projeter vers la même chose.
Tu as soufflé, puis m'a laissé la télécommande.

J'ai trouvé un film, en français, qui puisse nous plaire à tous les deux (pas facile du tout car nos goûts sont très différents et je préfère largement la VO).
J'ai trouvé un film français, du coup.
Il était très bien.

J'ai eu l'impression de m'évader un peu.
Il était simple, une histoire d'héritage et d'amour, mais touchant.
Et alors que je regardais le début du générique, histoire de prolonger un peu le film, de me rappeler les noms des acteurs et de pouvoir en discuter avec toi, tu as pris la télécommande et a tout de suite remis ta chaîne "chasse en pleine mer".

Je t'ai dit "bonne nuit", suis allée pleurer un peu dans la salle de bain, puis suis montée me coucher.

Erreur en cuisine.

J'ai tendance, lorsque je trouve qu'un aliment n'a pas le goût désiré, qu'il soit ou non déjà mélangé à quelque chose, à ajouter autre chose pour l'améliorer et pour trouver un surprenant nouveau goût.
Sauf que ça ne marche pas.

Dans la vie c'est pareil.
Même à ajouter des tonnes de trucs positifs, lorsque le noyau est acide et amer il le reste.

Matin.

"Maman ? Papa ? (comprendre "il est où ?")
-Je ne sais pas les enfants."

Réponse quelques minutes plus tard : il n'est pas là.

Larme.

Allez zou, je laisse couler un peu.

Projet de vie ?

Mon cher père,

Tu m'as très souvent évoqué la notion de "projet de vie".
Je le comprends maintenant, ce concept très flou.

Un projet de vie demande beaucoup de concret, mais une chose surtout : aimer celui avec lequel on est.
Partager des discussions, des idées, des moments, aimer le retrouver le soir, le matin, le présenter aux autres, se trouver beaux sur les photos ensemble, partager des goûts pour des choses, ou au moins comprendre les goûts de l'autre.

Nous n'avons absolument rien de tout ça ensemble.

Tu ne pouvais pas tout me dire.
et mon expérience me l'a fait comprendre.



La famille parfaite...

...n'existe pas.

Et ce n'est certainement pas la nôtre.

Jalousie ?

Je vois beaucoup de familles.
Un père et une mère qui s'occupent ensemble de leurs enfants.

Je souris, une larme à l'oeil.

Pathétisme (ou retour à la réalité)

Départ ce matin de nos (mes) 4 invités.
Qui m'ont fait passer une super semaine.

Je t'attends ce midi, afin de créer une habitude du "manger à 4, à table, nous et nos enfants".
C'est la 3ème fois que nous j'y arrive.
Ou plutôt la 4ème fois. En deux ans.
J'y crois encore.

Ce midi nous avons une brève discussion à table sur la semaine prochaine.
Celle où tu t'es engagé à travailler autre part, sans m'en parler, alors que ça change profondément notre structure de vie.
Au lieu d'être seule avec nos deux enfants tous les matins, je le serai pendant une semaine.
Oui, pour moi ça change beaucoup.
Pour toi il faut croire que non.
Ou qu'en tout cas mon avis t'importe peu.

Du coup je t'ai demandé ce que ça te ferait si j'agissais comme toi.
Je t'ai demandé de te mettre à ma place.
N'ayant pas envie de me fâcher, nous en sommes restés là.

Avant que tu ne m'apprennes que tu allais chez le médecin ce soir à 18h.
Puis qu'à la suite du médecin tu passerais chez un copain qui te l'a demandé.
J'ai sauté sur l'occasion, si tu prends du temps pour toi je vais en prendre pour moi.
On s'arrange donc pour que je parte après manger (enfants couchés, vaisselle faite bien sûr donc pas avant 14h) afin d'être de retour dernier délai à 17h30.

Je trouve un truc à faire : dénicher des draps pour les enfants qui n'en ont plus.
Parfait.
Et là tout commence.
Je réponds à 2 messages et tu enchaînes phrase sur phrase, ton monologue habituel :
"-ça y est, tu LE contacte pour lui dire que tu as du temps cet après-midi ?
-Où est-ce que vous allez vous voir ? "
et pâtati et patata.

C'est drôle, pensez-vous.
ça explique pourquoi je suis morte de rire.

Puis je rentre.
Tu dors encore, les enfants attendent (à peu près) gentiment que quelqu'un vienne les chercher.
J'y vais.

Je te demande de t'en occuper 15', le temps d'un mini-footing.
Tu le fais.Même si tu souffles un peu.

Puis avant de partir tu m'apprends que ton fils va passer déposer un lapin.
Ce que tu ne m'as pas dit ce lapin de compagnie provient d'un arrangement entre toi et la maman de ta belle-fille, et que tu as dit qu'on s'en occuperait à vie étant donné qu'elle ne le veut plus.
Ha.

Puis tu rentres, toi.
Sans aucune nouvelle avant (à quoi ça sert ?)
Tu rentres à 23h45.
Je t'entends pisser longuement au portail.
Et je sens déjà la suite comme on sent une odeur d'alcool mélangée à une haleine de clope.
OUF. Soulagement, tu ne montes pas dans le lit.

C'est moi qui descend.
Le temps de récupérer mon PC, et juste le temps de te voir allongé dans le canapé, et comatant tellement que tu as juste eu le temps de l'allumer, sans allumer la box.
Du coup tu comates devant un écran de petits points gris et noirs qui clignotent.

Je remonte me coucher.
Qu'est-ce qu'on disait, ce midi ? Inclure l'Autre dans sa vie ?

samedi 16 juillet 2016

Seule avec les deux ?

J'y pense de plus en plus.
Surtout quand je vis de si beaux moments seule avec les deux, jamais aussi beau que nous 4 réunis.


Les p'tits instants qui font sourire

-Lorsqu'ils se font des câlins.
-Lorsque J m'apporte les chaussons de L avant même que je ne les demande.
-Lorsque L empêche J de faire quelque chose d'interdit.
-Lorsqu'ils sortent de la douche tout nus, et filent s'asseoir sur leur chaise pour manger, sans couche ni chaussons.
-La fois où je les ai vu, à travers la fenêtre, un poisson pané chacun dans la main après les avoir piqué dans le four (et après avoir mangé)
-Lorsque l'un donne à manger à l'autre
-Lorsque J donne quelque chose à L, l'appelant "luizzzzzz".
-Quand ils se donnent quelque chose en double qu'ils aiment.
-Quand ils font semblant de manger quelque chose en tournant la tête.
-Quand ils viennent s'asseoir à côté de moi, chacun prenant sa petite chaise.
-Quand ils se parlent très sérieusement et que j'ai l'impression qu'il s'agit d'un dialecte hindou-pakistanais.
-Quand ils miment les gestes des chansons
-(...)

Instant magique.

J, 2 ans, s'accroupi en face de moi dans l'herbe et répond à mes questions :

"-qu'est-ce qu'ils mangent, les moutons ?
-du riz au lait.
-du riz au lait ?
-Nooooon !! Me répond-il en riant.
-Ils mangent quoi, de l'herbe ?
-Oui.
-Et nous, mange-t-on de l'herbe ?
-Oui.
-Quoi ? Nous mangeons de l'herbe aussi ?
-Noooooon ! Me répond-il en rigolant.
-Tu manges de l'herbe, toi ?
-Noooonnn !
-Tu manges quoi ?
-Du riz au lait.
-C'est tout ?
-Noooon.
-Tu manges des carottes ?
-Ouiiiii
-Des légumes ?
-Ouiiii
-De la viande ?
-Nooonnnn
-Ha ? tu manges des saucisses ?
-Ouiiii
-Et bien les saucisses c'est de la viande.
-Tu manges du poisson ?
-Ouiiii
(...)"
Et ainsi de suite, pendant 15 minutes.
Tandis que sa soeur mime le repas, m'apporte à boire et à manger avec sa dinette, fait mine de manger elle-même...
J se rapproche un peu, s'assied dans l'herbe à côté de moi, regardant sa soeur, étend ses jambes, en croise une sur l'autre, et sa casquette vissée sur sa tête, continue de répondre à mes questions.

Instant magique.
1ère grande discussion avec mon fils.

Smart...TV.

Ce matin, voyant L, 2 ans, passer sa main sur l'écran de la télévision je n'ai pu éviter "heureusement que l'écran de la TV n'est pas comme le téléphone !"....
Finalement, Tom Cruise, ton personnage dans Minority Report de 2002 était de la fiction très proche !!


mercredi 29 juin 2016

Ce matin je n'ai pas pu.

Je n'ai pas pu quoi ?

Retenir mes larmes avec ton humour qui me blesse.
Qui me fait mal.

"Tu travailles ce matin ?
-Oui je suis en réunion toute la matinée.
-4 heures de réunion ! C'est ça, fout toi de moi encore ! Tu es pire qu'un ministre, pff, tu me prends vraiment pour un jambon. Et hier tu faisais quoi en ville ? Il y en a qui t'ont vu ?
-Je sortais de réunion en mairie.
-Et tu vas me faire avaler ça ! C'est ça, c'est ça. Profite, profite...
-(...)
-Et qu'est-ce que vous aller faire pendant 4 heures ? Vous allez faire des pauses, hein ?
-Nous allons préparer la réforme.
-Quand t'arrêteras de me raconter des salades...Je sais très bien que vous allez fêter le départ de Alex...
-Oui, mais ça c'est ce midi, pas ce matin.
-N'importe quoi.
-..."

Oui, ce n'est que son humour.
Oui, ce n'est qu'une projection de lui.
Oui, il ne s'agit que de ses peurs, de ses pensées..
Je sais qu'il ne s'imagine pas qu'on peut travailler pendant plusieurs heures.
Je sais qu'il n'aime pas quand il n'y a pas de café le matin.
Je sais que la perspective que je me retrouve avec des collègues pour manger le midi ne lui plaise pas.
Je sais qu'il ne me croit jamais parce qu'il n'arrive pas à se l'imaginer.

Sauf que.
Du coup je ne peux pas parler de mon boulot.
Du coup je dois prendre sur moi.
Du coup il fait toujours en sorte quand j'ai une bouffée d'air (ce midi) de me faire culpabiliser (je ne m'occupe moins ce jour des enfants, je n'aide pas à la maison, je vais rentrer tard).

Je le sais, tout ça.
Mais entendre ces/ses mots, dès le matin, alors que nous dormons déjà chacun dans notre chambre (lui devant la téloche tous les soirs, au final ça finit par m'aller très bien, c'est triste)...
Non.

Et ce matin, je n'ai pas pu retenir mes larmes.
Alors je les ai laissées couler sur mes joues.

"Qu'as-tu ?
-Rien, je suis allergique."

mercredi 22 juin 2016

Où j'en suis.

Je crie.
Je m'énerve vite.
Je n'ai pas de patience.
Je baisse les bras.
Je n'ai plus de courage.

Où j'en suis.

Où j'en suis ?
Mes/nos enfants ont 2 ans.
C'est la fin de l'année scolaire.
Je suis fatiguée.
Je suis craintive avec les vacances.
Je doute de tout.
Je n'aime (toujours) pas l'homme avec qui je vis, le père de mes/nos enfants.
Je prends beaucoup sur moi.
Je mange beaucoup.
Je n'ai pas de chose qui me "ravisse".
Je ne suis excitée/stimulée par rien.
Je ne rigole pas beaucoup.
Je me fâche souvent.
Je n'aime pas énormément de choses, je ne sais pas quoi aimer.
J'ai envie de partir, je n'y arrive pas.
Je vais dormir 5 minutes.
Puis je vais récupérer les enfants.

Comme dirait la chanson "sad and lonely".

dimanche 5 juin 2016

Nouveau test.

Je suis rentrée de Paris, hier.
En début d'après-midi.
Et je n'ai rien dit, excepté 2 ou 3 phrases "pratiques".
Pas de bonjour.
Pas de bisou.
Rien.
Puis pas de bonne nuit.
Pas de rebonjour.
Rien.
Tu es parti.
Sans rien dire non plus.
Respectant ce silence.
Que je trouve bien.
Je me détends.
Même si je ne sais pas quand tu vas rentrer.
J'imagine, un peu, ce que tu fais.
Pas de problème, aujourd'hui, je prends les choses en main.
Mais quand même, tu pourrais me dire que tu pars.
Comme je te dirai ce que je fais et où je suis.

C'est peut-être ça la solution.
Car la maison est calme.
Excepté les poussins qui piaillent, dans la cuisine.
Et les enfants qui sont fatigués.
Mais là ils dorment.

C'est peut-être ça la solution.
Ne pas se parler.
Car de toute façon nos discussions s'enveniment constamment.
Et nous ne nous parlons pas.
Nous ne discutons pas.
Nous ne nous entendons pas.

Serait-ce la solution ?
A condition de se mettre d'accord à chaque fois.
Pour chacune de nos sorties de prévues.
Combien de temps peut-on tenir ?
ça vaut le coup d'essayer.

Je suis prête à essayer.
De continuer à ne pas te parler.
De toute façon, je ne sais plus ni quoi ni comment te le dire.

"".

vendredi 8 avril 2016

Aime-le !

J'évoque à mon père un de mes problèmes (assez important à mes yeux) : je n'aime pas la personne avec qui je vis.

Ce à quoi il me répond : "et bien  tu n'as qu'à l'aimer !'

(...)

Du coup j'y ai réfléchi : j'aime la personne avec qui je vis, mais pour ce qu'elle est, et non pour vivre avec elle le restant de mes jours. Parce qu'elle me rabaisse, me dégrade et m'empêche de me sentir libre.

Que me répondrait-il à cela ?

(...)

Les pendules à l'heure.

Je suis allée voir ce radiesthésiste.
Histoire de me remettre les pendules à l'heure.

Après m'avoir fait un petit topo général : foie, estomac et SNC : bof...
Il me demande pourquoi je viens le voir.

Je lui demande si certains aliments me seraient interdits : il me dit "pas du tout". Mais il faut manger plus équilibré. Ok. Je marche.

Mais il voit que je suis tendue.
Du SNC.
Et si je ne fais pas attention à mon SNC, les allergies resteront, la crise d'intoxication alimentaire de l'autre jour aussi, l'eczema reviendra : bref, tout étant innervé, il faut guérir le problème en amont.

Alors on parle un peu d'amour.
Et je vois bien sûr là où est le problème.

Reste à savoir comment m'y prendre.

lundi 28 mars 2016

Trop ou pas assez, ça tue.

Trop de communication tue la communication.
Pas assez de communication tue la communication.

Ce matin : pas de communication. Après les éclats de cette nuit ça suffisait.
Ce midi, tu pars. C'est normal tu dois emmener ton fils ainé au football.
Tu reviendras vers 17h, sauf qu'il n'y a pas eu de match.
Mais ça, on s'en fout, bien sûr.

Entre temps j'ai passé un super moment avec les enfants à jouer avec eux. Dehors.
Parfait.
Puis ton frère et sa femme sont arrivés.
Je me suis occupée de tout.
Tous les repas, tous les changes etc jusqu'au dodo.

Tu es parti ramener ton fils.
Il y a maintenant 45 minutes.

Rien me dit que tu ne rentreras pas plus tard.
Tu en meures d'envie et je n'ai pas le courage de parler avec toi.
De poser les cartes sur table pour envisager un changement.

Notre non-communication ne me donne plus envie de parler avec toi.

Donc.
Trop de communication tue l'essentiel de la parole.
Pas assez de communication tue l'envie de discuter.



Merveilleux métier.

Je fais un métier merveilleux.

Je peux le continuer chez moi.
Je peux l'approfondir chez moi.
Je peux m'en servir pour ne pas penser à ce qui m'embête ou me nuit.

Si je ne sais pas quoi faire, je peux travailler et progresser dans ce domaine.

Au fond, que deviendrai-je si je ne rapportais pas mon travail à la maison ?

Idem.

Il est 1h30.
Ce sera donc la nuit entière ?

Pourquoi suis-je blessée par tes actes ?

dimanche 27 mars 2016

Degooût.

Tu me pourris cette semaine parce que je suis rentrée à 20h de mon entraînement qui commençait à 16h30 à 1h d'ici...

Tu es parti depuis 5h du mat.
Il est 23h38 et tu n'es toujours pas rentré.

Pas un message de la journée.

Tu t'en fous de nous.
Je vais finir par m'en foutre de toi.

mercredi 23 mars 2016

Silence.

Le silence.
Le souffle.
Le recul.
La respiration.
L'essence.

Je souffle. Je fais, je passe à autre chose, et je cultive l'amour au lieu de conserver le noir.
c'est plus facile quand je suis écoutée.

Je te remercie, ma mère.
Ce matin c'est toi qui m'a aidée.
Je t'ai appelée, tu m'as écoutée.
Sans être forcément d'accord avec toi.
ça m'a fait du bien.

Je te remercie, mon amie, ma chère.
Tu me permets de me questionner.
Tes questions sont les miennes.
Enfin je vais pouvoir te répondre dans notre livre commun.

Enfin.

Interprétation.

Il pense que j'ai plein d'amis.
Il pense que je devrais m'occuper plus de ma famille que des autres.
Il pense que quand je suis avec les autres, j'ai de l'humour.
Il pense que tout va bien quand je suis à l'extérieur.

Je mens aussi bien que ça dehors ?

Pour que mon propre compagnon de vie pense que je suis plus moi à l'extérieur que chez moi ?
D'où vient ce déséquilibre intérieur/extérieur ?
Cette disparité de forme et de contenue ?

Pourquoi ne me croit-il pas ?

Et pourquoi sa pensée m'importe autant ?

Point de départ.

Le point de départ de ma colère, de mes pleurs, de mes interrogations, de mes paroles blessantes, de tout ce que je vis mal ce matin ? La situation suivante :

Je demande à mes enfants " qui veut venir avec moi ?" Pour les mettre dans la voiture. 
La 1ère approche, je la prends.
Le 2ème arrive après, je lui dit qu'il va partir avec son papa, mais il pleure.
Et le papa qui dit "ha, ta mère, elle aime te voir pleurer."

Je ne supporte plus ce genre de phrase. 
Comment peut-on dire quelque chose comme ça ?

La veille, le papa en question était super.
Il m'a soutenu dans mon problème.
Me disant qu'il ne voulait pas le régler de la même manière que moi mais qu'il me respectait et qu'il respectait ma manière de faire. Qu'il ne dirait rien à cela.

Ce matin, il me détruit, sous prétexte de son humour.
A fleur de peau, je n'ai pas pu laisser passer. 
Je ne veux pas laisser passer.

Quelle mère fait exprès de faire pleurer son enfant ?
FRANCHEMENT ?

ta mère fait ci, ta mère fait ça, ta mère machin... Punaise ! Ils sont assez grands pour le voir, non ?


La liste de mes défauts.

Nombreux sont les tests qui nous demandent de lister nos défauts.
On en a forcément certains en tête, mais quoi de mieux que des situations conflictuelles pour les voir ?

Alors en voici :
1-je suis terriblement rancunière. Si on me fait du mal, peut importe qui, j'en veux à la personne de m'avoir blessée.
2-je n'ai pas d'humour. Pour moi la parole est super importante, et je ne ne peux absolument pas rire de tout (par exemple ce qui touche à la nature de l'homme, sa couleur de peau, sa façon de parler, son apparence, ou de ce que l'autre a peur, ou de ce qui le blesse).
3-Je suis couarde. face à la difficulté, je préfère souvent la contourner ou la fuir si elle est trop importante.
4-J'ai peur. De beaucoup de choses. De moi-même que je ne cerne pas.
5-Je suis déséquilibrée. Je fais tout et son contraire. J'aime tout et son contraire. 
6-Je suis aveugle. Je refuse de voir ce que je suis.
7-Je suis superficielle.Je m'attache plus à la forme qu'en contenu. Je suis vide de tout contenu.
8-Je suis susceptible. Je prends mal beaucoup de choses (lié au point 2).
9-Je ne fais pas la distinction entre un enfant de 2 ans et un adulte. 

Je suis paumée. Ne sais pas ce que je veux. Ne fait pas la différence entre le bien et le mal. J'ai toujours besoin des autres pour avancer. Je suis incapable de penser par moi-même.

vendredi 11 mars 2016

Ces choix de vie.

Que fais-je avec cet homme ?

Non mais franchement, à part le sexe et les apéros ?

Si, on est tous les deux aussi paumés l'un que l'autre.
A consommer la vie.
Banalement.
Et grossièrement.

Gâchis.

Quelle suite ?

Comment puis-je envisager la suite ?

Quelles solutions pour vivre en paix ?

I have no idea.

Des gens encore chez moi.

Ce soir encore.

Des gens chez moi.
Que je ne souhaite pas franchement voir.
Parce qu'il va s'agir d'alcool, et de chasse.

Je ne me sens pas chez moi.
Et je ne peux leur dire : barrez-vous.

Trapped.

Et si je changeais ma vie ?

Et si je changeais ma vie ?

Ce serait vivre dans une maison qui me plaît, accueillante, chaleureuse et sans chien qui fait peur aux gens lorsqu'ils arrivent, avec une cheminée, de bois et de pierre, une grosse pièce centrale, une pièce de jeux, etc etc...

Ce serait quitter la personne qui me tire vers la destruction (alcool, malbouffe et propos dégradants).

Ce serait me trouver des challenges sportifs à dépasser.

Ce serait passer du temps avec mes enfants à leur apprendre plein de choses.

Mais ce serait... accepter de vivre seule, d'éduquer seule mes enfants, me sentir seule bien souvent, me sentir dépassée par une infériorité numérique et de sexe pour mes enfants...

Et cela, je ne peux pas.
Alors je reste.
Je vis dans une maison sans l'acheter.
Je me dénigre bien souvent.
Je tire la tronche aussi.
Je subis ces propos qui me descendent.
Je subis ma vie.

Mais oui, c'est de ma faute.
Bien sûr !

Le livre de la naissance...

Magnifique !!
On nous offre deux très beaux livres à remplir pour nos enfants, pour leur raconter notre rencontre, ce que papa aime, ce que maman aime, etc.. etc...

J'ai ouvert ces livres.
Je n'ai rien pu écrire.
Je ne savais rien.
Et tout me semblait faux.

Catastrophe.
Véritable prise de conscience.

Craintes.

Elles sont tout le temps là, mes craintes.

Des vacances approchent ? Je crains de me retrouver seule avec les enfants, à m'en occuper tout le temps, comme c'était le cas l'été dernier.

Je crains également de subir les apéros trop nombreux et trop longs avec des personnes que je n'apprécient pas. Pour ne pas être seule avec les enfants.

Je crains.
Oui, c'est peut-être moi qui crains.
Sauf que c'est réel.

Marre.

Marre.

Tu devais manger avec moi, tu arrives à 14h30.
Forcément, je n'ai pas envie de te parler. Tu comprends.

Je grossis.
Parce que je mange mal et beaucoup.
Je me renferme.
Je ne fais plus de sport.
Je suis triste.
Je regarde des séries TV.
Je fais le minimum au travail.

Je suis en dépression.
Je crois que c'est comme ça qu'on appelle mon état.

Et pourtant je vais devoir m'en sortir, parce que ce n'est pas une fin en soi.
Alors il faudra bien,
Que je sorte le linge,
Que je fasse le ménage,
Que je prépare à manger,
Que je fasse la vaisselle,
Que je fasse comme si tout allait bien alors que ce n'est pas le cas.

Qu'ai-je envie de dire ?
De ne surtout pas vous mettre à vivre avec quelqu'un que vous n'aimez pas.
De ne pas faire d'enfants avec lui.
C'est le début de la fin.

Je suis en plein dedans.
C'est tout simplement pathétique, et dramatique.

Et vous allez tous me dire : tu l'as choisi.
Et vous aurez raison.

Alors je ne vous emmerde pas.
Je m'emmerde toute seule.

dimanche 28 février 2016

De l'alimentation.

Il faut manger 3 produits laitiers par jour.
Le lait de vache est un poison.
Les laits végétaux ne suffisent pas aux enfants, ou ne doivent être utilisés qu'en cas d'allergie.
Les laits végétaux (amande, châtaigne...) sont très saints pour les enfants.
Le sel n'est pas bon et bouche les artères.
Le sel est très bon et renforce l'auto immunisation et le pouvoir alcalin du corps.
Le sucre n'est pas conseillé.
Le sucre est conseillé.
Il ne faut pas manger de banane mûre.
Les tâches marrons sur les bananes sont anti cancer.
Etc.
Etc.

Fais ton choix.
Ecoute qui tu veux.
Centre toi et décide.

C'est facile, tout ce que tu dis pourra être argumenté.

Repos... et statu quo.

Une semaine est passée, avec conflits atténués.

Beaucoup plus de sourires,
Beaucoup moins de tons haussés,
Du recul sur chaque phrase,
Beaucoup de participation à la santé de la maison (nettoyage, rangement...)

Une relation plus saine, entre nous tous.

Mais je ne suis toujours pas d'accord, avec les apéros trop longs, avec la TV tout le temps, avec le langage grossier.

Je sais donc que nous ne serons jamais des moitiés l'un pour l'autre.
Mais je fais tout mon possible pour que cet équilibre soit profitable à tous. Y compris moi.

mercredi 10 février 2016

Consommateur de couple.

6h50 : je me réveille, seule dans le lit.
Ma tête, mon nez et ma gorge me signifient que je ne suis toujours pas guérie.
J'ai des médicaments.
C'est déjà ça.

Bizarre.
Tu as dû venir me rejoindre entre 2h et 4h du matin, me réveiller parce que mon coude te gênait, et me faire râler car je n'arrivais pas à me rendormir ensuite.
J'en ai ras le bol que tu débarques dans la nuit, ça me réveille et me coupe mon sommeil.
Surtout si c'est pour te casser le matin.
Comme ce matin.

Chaque soir tu t'endors sur ton canapé, soit bourré, soit les yeux emplis de télévision, soit les deux.
Le canapé put. Il put les pieds. Je n'ai jamais envie de m'y allonger car même si on lave coussin et couvertures il put.
Je n'en peux plus de ce canapé qui put.

Alors ce matin tu es déjà parti.
Non que tu sois parti me cherche du pain à la boulangerie, je peux rêver.
Je suis super en colère.

Parce qu'hier tu ne m'as rien dit.
Parce que je suis en vacances depuis vendredi soir, et que depuis tu profites de moi tous les jours.
Samedi : rien à dire tu travaillais.Tu rentres fatigué, un peu plein.
Dimanche : tu as chassé toute la journée. Tu rentres complètement plein.
Lundi : tu as préparé à la maison un repas pour un copain (donc je me suis occupée de faire et donner à manger aux enfants, bref de m'en occuper comme si tu n'étais pas là.). L'après-midi je suis allée faire la vidange de mon véhicule pendant que tu dormais, puis deux ou trois courses histoire de sortir un peu. Je te l'avais dit, sauf que dès que tu t'es réveillé de ta sieste tu m'as appelé en me disant qu'il fallait que je rentre immédiatement parce qu'il fallait que tu ramènes ton repas chez ton copain (ce que je ne savais pas), alors je suis rentrée assez vite. Et au final je me suis occupée des enfants toute la soirée parce que des copains à toi sont venus. Je ne vais pas te le reprocher car c'est évident que tu  vas  dire à tes copains de passer le seul jour où tu es là.  Bilan soir : complètement plein.
Mardi : Tu travailles toute la journée. Tu rentres plein.
Mercredi : ce matin, je m'étais dit qu'on passerais la journée ensemble, en préparant notre départ prévu pour ce soir.
Et là, je vois que ça ne concerne que moi, encore ce départ. Vu que tu n'es pas là.

Et que ce n'était pas pour acheter du pain.

Tu n'es qu'un consommateur de couple.
Un putain de consommateur de couple.

Lundi soir, je te demandais ce que tu ferais si je n'étais pas là (en gros comment tu t'occuperais des enfants, de la maison, etc...) et tu m'as répondu : "j'en prendrai une autre".

Pourquoi as-tu un humour de grand enculé ? Parce que tu es peut-être un grand *** de consommateur de couple.

Nous avons des enfants.
Je doute toujours de pouvoir tous les jours de ma vie les élever seule.
Je doute de pouvoir m'en occuper TOUTE seule.
Sans la présence du père ô combien importante à mes yeux.
Mais est-ce moi qui est besoin d'un père ? Ou eux ?

Car ta façon de ne pas me parler, de couper court à toute communication, de t'intéresser à moi seulement que tu es ivre (et ça dépend quand), de ne RIEN gérer de notre projet de vie parce qu'on en a pas, je finis par douter.

Je n'ai pas fait ma demande de mutation par peur de tout ça.
Peur de me retrouver dans un déséquilibre encore plus important.
Mais là, il va vraiment falloir décider de quelque chose.

Parce que je commence à avoir sacrément peur,
C'est à-dire de penser que je ne peux pas vivre sans le père de mes enfants,
Et que je m'habitue beaucoup trop à ta façon de penser, de parler, d'agir, qui me blesse terriblement chaque jour.
Je ne veux pas m'habituer à tout ça.

Alors si l'année prochaine je suis évidemment dans cette maison car je n'ai pas fait ma demande de mut (annulée à la dernière minute), il va peut-être falloir que tu t'en ailles.

Bon, ça va mieux.
J'accepte de passer la journée sans pain frais pour mon petit dej, sans pain frais pour toute la journée,
J'accepte mais j'ai la boule au ventre, en plus de l'avoir dans la gorge parce que je n'arrive pas à communiquer avec toi.

J'accepte de m'occuper des enfants toute la journée,
De toute façon j'ai un peu de fièvre, et je ne suis pas en grande forme, qu'aurai-je fait dehors ?

Tu me dégoûtes.

mercredi 3 février 2016

Bof.

Bof.

Bof bof.
Quand je sais que tous mes projets collectifs sont dénigrés, repoussés, évités... ça me rend triste.

-"ça te dit si on va là ?" -Ouai, et tu vas encore inviter des amis et vous allez faire que parler"
-"ça te dit si on fait ça ? -Et qui c'est qui va s'occuper des enfants ?"
-"J'aimerai beaucoup faire ça !-je te previens d'avance si tu me prends pour un con c'est la dernière fois que je pars avec toi...

pfffff
pfffff
pffff
pffff

vendredi 8 janvier 2016

chaque jour.

Depuis le début de la semaine,
chaque jour je me réjoui de mon choix,
chaque jour je me dis que j'ai fait une erreur.

Ce n'est pas toi que je ne supporte pas.
Cest nous.

3 jours sur 5 tu as été odieux. Et super con.
A ne pas vouloir me dire ce que tu faisais et avec qui tu mangeais.
A m'avoir incendié parce que je ne suis pas rentrée directement après le travail (alors que je te l'avais dit), et alors que j'allais quand même chercher les enfants...
A me parler en te foutant ouvertement de moi.

Je ne veux plus être avec toi.
Mais je ne suis pas prête à partir seule avec les enfants.

Et que les "ils vont finir par s'endormir" alors qu'ils hurlent, ok.
C'est certain.
Mais ce n'est pas ma façon d'éduquer.
Et là encore, nous sommes en sérieux désaccord.

Alors m'en prendre plein la tronche sur ma manière d'éduquer chaque jour alors que tu les fais gober devant la télévision du matin au soir, je ne veux plus.
Et vivement dimanche.
Tu ne seras pas là, et tu rentreras bourré, donc tu t'endormiras tout de suite.

Au moins tu ne me feras pas chier.
Ce soir, ou plutôt là, maintenant, tout de suite, je t'emmerde.
Connard.
ça va passer, mais ça reviendra.

Malheureusement.
Chaque jour je suis contente d'avoir annulé ma mutation,
chaque jour je m'en mords un peu les doigts.


dimanche 3 janvier 2016

La différence ? Etat d'esprit.

Hier, toute la journée les enfants me collaient, me demandaient, je n'arrivais à rien faire.
Zut et rezut.

Aujourd'hui, même topo.
Sauf que c'était génial.

La différence ?
Juste un changement d'esprit : et si je passais du temps à jouer ?

Résultat au top : journée extra !


Complètement gaga.

Quand,
Après une journée entière à s'occuper de ses deux petits,
Quand,
Alors que je trouve tout juste un peu de temps pour moi...
Et que,
La 1ère chose que je fais c'est regarder les photos prises de mes enfants pendant la journée....

J'en conclu la chose suivante : je suis gaga d'eux.
Et j'aime ça !!

;-)


Oups ! C'est vrai... je suis maman !

Faire les boutiques, ouvrir son sac et ... oups !!
Y retrouver des couches, des tétines, des lingettes...

C'est vrai ! Je suis maman !

Deux sortes de femmes.

Il existe deux sortes de femmes.

Celles qui, une fois les tâches ménagères exécutées, se demandent comment combler le temps qu'il leur reste... et les autres.

Ouf.
Je suis une autre.

Sensibilités.

Ecouter une playlist thématique d'un(e) inconnu(e).
Et se dire à chaque chanson : j'adoore celle-là !
Puis douter de l'auteur de la playslit : moi-même sous un pseudo ?
Et puis heureusement, entendre quelques autres chansons hors goût...

Dis, sensibilité musicale aussi proche de la mienne, veux-tu être mon ami(e) ?

Génial.

Je m'en remets à...

... qui ? Bonne question.

Je me suis mis en tête qu'il fallait que je décide.
Si je pars ou si je reste.
Si je change encore et pourquoi ?
Si je reste encore et... pourquoi ?

Je me suis mis en tête que je devais choisir.
Entre un maintenant connu,
et un ailleurs inconnu.
La nouveauté me manque ?

Je me suis mis en tête que quelque chose devait changer.
Soit moi, ici et maintenant,
soit nous, pour un autre ici et maintenant.
Cette pensée ne me quitte pas.

Je m'en remets à... moi-même ? les autres ? Dieu ? Mes rêves ? Les tarots ? Les pendules ? Les dés ?

La question n'est pas de savoir ce que je quitte, mais de préciser ce que je veux vraiment.
N'est-ce pas là le fond du problème ?

Dans la balance...

Dans la balance, je pèse : amour charnel, parentalité, organisation en place, liens affectifs, quelques traits de personnalités, une simplicité de vie contre... ce que je ne connais pas, c'est-à-dire un hypothétique ailleurs.

Pas si facile, de peser le pour et le contre d'une situation sans connaître les conséquences de nos actes !

samedi 2 janvier 2016

Prise de conscience.

Je ne peux pas : être une mère stricte, être une mère cool, vouloir vivre ma vie d'ado, avoir des enfants, être sexy, m'occuper des enfants à 4 pattes, porter des talons aiguilles, reporter et reporter les enfants encore et encore, lire des livres, m'occuper des enfants, écrire, jouer avec les enfants, apprendre des choses, et faire apprendre aux enfants, fumer des clopes, sentir bon de la bouche, prendre un apéro, travailler intensément, regarder un film dans le canapé, travailler intensément, me lever tôt, me coucher tard, faire du sport tous les jours, manger comme 4 n'importe comment et à toute heure, vouloir tout contrôler, ne pas prendre de responsabilités... et ainsi de suite.

Je dois me faire une raison, je ne peux pas tout faire ou être en même temps.