dimanche 25 décembre 2016

Indifférence.

Il vaut mieux pour moi l'indifférence que les mots durs.
Combien de temps, avec nos enfants, va-t-on pouvoir tenir ?
Tu me disais hier que tu ne savais pas faire semblant.
Moi, malheureusement, si.

Pour nos enfants.
Ce sera teinté de tristesse, mais je vais pouvoir.

Il le faut.



Noël.

J'ai attendu Noël.
Pour écrire.
Pour laisser une trace.

Cela ne veut pas dire qu'il ne s'est rien passé.
Il y a eu de tout.
Du neutre.
De la tristesse.
De la colère.
De la tendresse (un peu).

Ce soir, tu m'annonces que demain matin de Noël, tu ne seras pas là.
ça me rend triste que les enfants découvrent leurs cadeaux sans toi.
Alors je dis que tu abuses, que je trouve ça dommage,
Bref, que je ne suis pas d'accord.

Après tu me dis que demain matin on va chez ton frère.
Tu ne me demandes pas, à quoi bon.
Jusque là rien d'alarmant, tout est comme d'habitude.

C'est ce qui suis qui m'a fait du mal.
Quand tu me dis que tu ne veux plus m'entendre, que c'est le dernier Noël que tu passes avec moi, que je peux bien aller où je veux tu t'en fous, que lorsque nous serons parties à la veillée de Noël tu t'en iras ailleurs... que... je ne dis que les choses gentilles, mon cerveau n'a pas voulu conserver le reste.
PArce que tu en as rajouté, beaucoup.

Puis nous sommes allées à la veillée de Noël avec les enfants.
Et effectivement tu n'étais pas là au retour.
Alors pendant que je préparais les toasts en en donnant aux enfants, je luttais contre moi-même, cette tristesse ankylosante.
Puis j'ai lu une histoire aux enfants, je les ai couché et... tu es arrivé.

Tu m'as évité puis tu m'as dit que tu ne voulais plus m'entendre, que je devais la fermer, que je t'avais gâché Noël, que c'était le pire de toute ta vie, que tu allais me pourir jour après jour jusqu'à la fin de ma vie. Et ta méchanceté a débordé de partout.
De tes yeux, de ton regard, de tes sourcils et de tes mots.
J'ai bu une bière, fumé 2 clopes.

Et je suis revenue avec vous à table.
Tu faisais semblant que tout aille bien, alors que tu m'avais dit l'inverse avant.

Tu es revenu.
Je ne sais pas quoi faire;
Je vais aller me coucher.
Tout ça c'est trop pour moi.
Tes mots sont trop forts.
Tu t'en fous tu es devant ta télé.

Moi je vais fermer mes yeux.
Car je n'ai rien écrit ici de ta méchanceté.
Mais elle m'a vraiment choquée.