lundi 29 août 2016

RDV chez le médecin.

Lui : "tu peux me prendre RDV chez le médecin pour continuer le mi-temps ?
Moi : "oui".

Puis je trouve un courrier, le lendemain, lui interdisant son mi-temps.
Il ne suffit pas d'ouvrir un courrier, peut-être faut-il le lire...?

...

Dimanche en famille.

Après la sieste de l'après-midi, alors que nous avions convenu d'une partie de tennis après le goûter...

Lui : "Vous venez les enfants ? On va chez mémé ?
Moi : "Heu... on avait dit qu'on irait faire un tennis !
Lui : "vous faites ce que vous voulez, moi je vais chez mamie avec les enfants."

(...)
Incompréhension, comment faire pour que ça se passe bien, alors que nous n'avons qu'un véhicule pour tout faire !
Bon,  au final nous y arriverons.
Avec moultes pincettes pour éviter le drame.
Nous au tennis, et les enfants chez mamie avec papa.

J'adore quand on décide ensemble de faire des choses.

dimanche 28 août 2016

Jour de fête.

Vous êtes partis à 12h30,
Pour revenir à 1h du matin.

Je te demande si tu as passé une bonne journée ?
"bof", me réponds-tu.

Et je vois après, avec les autres,
Comme tu rigoles sur des vidéos que tu regardes avec des gens bien éméchés,
Comme tu t'es baigné alors que tu ne te baignes jamais avec moi,
En fait, comme tu as passé un bon moment.

Mais c'est la jalousie qui parle.
Tandis que j'ai dû forcer ma fille à se rincer sous l'eau car elle ne voulait pas,
Tandis que j'étais avec les enfants toute la journée...

Si encore tu me racontais ta journée !
Si encore je te racontais la mienne !
J'aurai alors l'impression de partager quelque chose avec toi.

Mais non.
ce que tu fais avec tes copains reste secret pour moi,
Et je ne peux m'empêcher du coup de vouloir savoir...mauvaise curiosité que voilà.

Alors moi je te vois.
Mort, complètement mort.
N'articulant plus très bien.
Le visage rouge et collant.
Voulant faire l'amour alors que tu comates à moitié.

Je te vois aussi le lendemain,
Complètement HS, alors que tu prends malgré tout des pastis avec ton copain qui vient te voir.
Tu as préparé le repas quand même.
Et je n'ai pas pu m'empêcher de dire des vilainetés adressées indirectement à ton copain.

Où est ma place ?
Où trouver la paix de l'esprit ?
Dans le laisser-aller ? Dans l'acceptation de tout ce que je vois ?
Dans l'évitement et la fuite ?
Dans le jeu de l'Autre alors que ce n'est pas le mien ?

Ce  qui est sûr, c'est que je m'en veux de mes paroles blessantes.
Tout ce qui sort de négatif me fait du mal à moi.
Et je les vois tous, unis et réunis autour de la table,
alors que je suis seule, plus loin, en train d'écrire.

Serai-je la seule à refuser de vivre ?

J'essaye...

... mais je m'emporte.

C'est plus fort que moi.
J'aimerai t'aimer, et je fais presque tout pour que tu me détestes.
Et malheureusement ça marche.
ça marche tellement que lorsque je viens te faire un bisou tu te recules : "oh, pas tant de gentillesse" me dis-tu.

Alors je repars.

Impuissance de la femme-mère.

2 enfants de 2 ans.
Entourés de 3 hommes.
Buvant du pastis et fumant des clopes.
Regardant et montrant des vidéos de leur soirée de gens bourrés.
Moi, par la fenêtre, préparant le repas des enfants.

Tremblements. Pleurs en venir.
Ma fille demande du Pastis.
Mon fils rigole devant la vidéo.

Je ne peux pas aller chercher la carabine pour me tirer une balle.
Et je devrais garder mes larmes pour les moments de joie ?

Une boule se forme à l'intérieur de moi.
Non, je ne veux contracter aucune maladie.
C'est pour ça que je suis allée faire 1 heure de vélo avec les enfants.
Pour évacuer.

Mais ça ne suffit pas.
Je ne VEUX pas être gentille avec ces gens-là.
Même si l'un d'eux est le père de ces enfants.

Je n'y arrive pas.
C'est trop.

vendredi 26 août 2016

Retour.

"Tu as reçu un message."

"Appelle ta mère pour qu'elle vienne ici"

"Tu as fait ce que tu voulais pendant 2 semaines, tu te débrouilles".

"Hier j'enlève ta robe tu la remets."

"Tu travailles ? Je croyais que tu voulais faire la sieste."

J'écris sur le netbook... Tu arrives. Transie, je ne trouve plus mes idées. Je n'ose plus rien faire.
J'ai peur ? Mais de quoi ?

Retour chez soi.

"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé là-bas mais il y a eu quelque chose.
Vous avez fait quelque chose.
Je n'aime pas ce qu'on fait derrière mon dos.
(...)
Tu n'as qu'à prendre ta fille avec toi dans le lit je vais dormir en bas.
Voilà elle as encore gagné.
Comme ça je ne la touche pas. 
Je te préviens tu la prends avec toi !"
Pars de la chambre, claque la porte, reclaque la porte d'en-bas.

"Mon Dieu, aidez-moi à apaiser ma fille pour qu'elle dorme."

Merci.



samedi 6 août 2016

Zen.

Les enfants font la sieste.
J'ai pu travailler 2heures pendant.
Puis je suis sortie, grignoter, allongée dans l'herbe sous le soleil,
Avant de revenir au bureau et qu'ils se réveillent.

La maison est belle.
L'herbe est tondue.

C'est fou ce que je suis zen.

Des bons côtés d'être seule : on est plus facilement tranquille.

Les atouts de la non-communication.

Non communication... ou "de la matière pour travailler sur soi".

Exemple ?
La tante des enfants vient s'en occuper ce matin, pendant que je trame sa fille.

Lorsque je descends les escaliers, je vois l'ex de mon conjoint, leur fils.

"Bonjour ! Il y en a du monde ici !" je salue, bien évidemment.
"Vous me prenez tous mes oeufs ? Alors que je vois les deux boîtes posées devant son ex.
-Il en reste une boîte de 10", me répond le fils.
J'ouvre la boîte de 10 en questions... deux oeufs.
"Ha. Ok. Bon, je ferais avec les oeufs des poules d'aujourd'hui !"
Un peu gênée, son ex me dit : "il a vendu les deux boîtes d'oeufs à ma tante..."
"Ok, je m'arrangerai."

On discute deux minutes de pipi/caca d'apprentissage, puis tout ce petit monde s'en va.

Ok, je m'arrangerai.
A voir arriver des gens sans que je le sache (c'est peut-être moi qui n'ai pas l'habitude après tout)
A voir mes oeufs vendus et disparaître (après tout il m'en reste un peu ! Et puis si j'avais prévu de faire un gâteau, je peux me débrouiller autrement!)

Finalement, rien de grave n'est-ce pas ?
Et il faut remercier ce SMS non reçu (du genre : j'ai vendu X oeufs, C doit passer les récupérer avec T ce matin), grâce à ça, j'apprends à m'adapter à chaque situation avec sourire et enchantement !!

Merci de m'offrir chaque jour des moyens pour m'améliorer.

PS : A ta décharge, j'ai reçu un message à 17h33 que tu m'avais envoyé à 10h43 pour me prévenir de leur arrivée... Oups ! Bien sûr tu n'as pas cru que je ne l'avais pas reçu ! S'eût été trop beau ! Mais du coup, pour une fois,je rigole vraiment !


jeudi 4 août 2016

La dissertation...

... ou l'art de ne pouvoir dire ce qu'on pense qu'après avoir amadoué le lecteur (jury) avec des réponses de formes, structures et connaissances qu'il attend.

Ou alors faut être balèze, et c'est pas DU TOUT encore mon cas.
(mais ça va le devenir, sisi ! Car je crois au pouvoir du formatage conscient...)

L'art du rangement...

... n'est efficace que s'il est quotidien.

Parce qu'une fois avoir passé un certain temps (ou un temps certain) à ranger, et que tout est propre, que c'est agréable, qu'on peut respirer, on n'a quand même rien fait d'autre que... ranger.

Donc si nous rangions quotidiennement, nous pourrions passer à d'autres tâches disons... plus constructives ??

A noter quand même que voir un espace ordonné est déjà gage de futures bonnes idées !!

mercredi 3 août 2016

De l'immédiateté d'un changement de fréquence.

... et de la lenteur pour revenir à l'état initial.

Je suis partie te ramener ton fils aîné, à toi qui garde une autre maison que la nôtre pendant une semaine.

J'ai profité de cette heure chez toi pour aller faire un footing.
Puis, les enfants fatigués, nous sommes revenus, eux et moi, à la maison pour y souper et dormir.

Sauf que.
Je suis partie sans leur blouson.
Alors je suis revenue.
Et j'ai croisé ton grand copain.
Celui chez qui tu as passé toute la soirée entière samedi dernier, sans m'avoir prévenu, et de chez qui tu es rentré dans un état lamentable.

Mon sang n'a fait qu'un tour.
J'ai été polie, je l'ai salué, lui et sa compagne.
Les pauvres, ils n'y sont pour rien dans notre histoire.
Mais mon coeur battait à tout rompre.

Parce qu'à la seconde où je les ai croisé, j'ai compris.
J'ai compris pourquoi tu ne voulais pas garder les enfants chez toi ce soir alors qu'on s'était mis d'accord pour que tu les prennes demain dès le matin pour que je puisse travailler.
J'ai compris aussi pourquoi tu ne m'avais pas proposé de passer la nuit avec toi, ce qui nous aurait évité pas mal d'allers-retours.

Parce que:
1-ta soirée était déjà prévue autrement
2-elle pouvait durer jusqu'au petit déjeuner
3-Ce n'est pas le genre de soirée où les enfants ont leur place.

Mon sang n'a fait qu'un tour.
J'ai tout de suite voulu t'envoyer un SMS : "je comprends pourquoi tu n'as pas voulu garder les enfants"
Puis je me suis ravisée. je l'ai effacé.
J'ai respiré un grand coup, et j'ai soufflé.
ça n'a pas suffit.

Alors j'ai essayé de comprendre ce qui me faisait être dans cet état de colère/tristesse/incompréhension.

-Etait-ce le fait d'apprendre ENCORE par quelqu'un d'autre des choses que tu fais ? En l’occurrence des moments sympas ?
-Etait-ce le fait de ne pas pouvoir faire partie de ces moments ?
-Etait-ce parce que je suis celle qui s'occupe des enfants, qui n'a AUCUN autre temps libre que celui des courses et des siestes, tandis que tu es celui qui passe plein de moments avec des copains sans avoir à t'en occuper ?
-Est-ce de la jalousie envers toi ?
-Est-ce de la colère de vivre avec un irresponsable ?

J'ai pensé à Eric Barret.
J'ai pensé à mes enfants, sur les sièges arrières, fatigués, qui n'avaient envie que de se doucher et de faire un gros dodo.

Alors je suis rentrée.
J'ai écouté Olivia Ruiz dans la voiture.
J'ai chanté en espagnol.
J'ai pris ma 1ère douche debout avec les enfants en même temps que moi !
J'ai séché les cheveux des enfants pendant qu'ils mangeait du melon.
J'ai fait la vaisselle et une machine à laver pendant qu'ils mangeaient leur riz au lait.
J'ai chanté des chansons pendant qu'ils se brossaient les dents sur le pot.
Puis j'ai trouvé des jouets pour qu'ils bricolent pendant que je les change.

Et nous sommes montés nous coucher.
Enfin eux, pas moi.
Nous avons fait des bisous à tous les doudous, bordé ton drap ma fille, zippé ta douillette mon fils, et je suis descendue.
vider la machine à laver, en faire une autre.

Puis tapoter tout ça sur l'écran, avant de manger aussi.

Mais moi, mes cheveux sont secs.
Pas la peine qu'on me les sèche pendant que je mange mon melon.


Naissance de l'inquiétude.

Ma grossesse a fait naître l'inquiétude en moi.

Déjà 2 ans que les enfants sont nés.

Va-t-elle s'arrêter de croître un jour ?

J'accepte, mais vraiment momentanément.

J'accepte, sinon je vais me bagarrer, sortir de la colère, créer de l'énervement pour qu'au final je le vive mal.

Donc j'accepte, mais momentanément.

J'accepte, alors qu'il me suit en voiture pour me ramener après avoir déposé mon véhicule au garage de son copain, qu'il me parle mal.

J'accepte,ça ne veut pas dire que je sois d'accord.
J'accepte, ça ne veut pas dire que je ne lui répond pas.
Mais ça veut dire que je lui dis ou que je le regarde bizarrement, juste assez pour qu'il comprenne que je n'aime pas sa façon d'agir ou de parler me concernant, mais pas de trop pour ne pas déclencher une guerre.

J'ai donc accepté ce matin qu'il me parle mal devant son copain (pourquoi ferait-il autrement, au fond il ne fait que se synchroniser à son copain qui parle comme ça à sa femme...)
J'ai donc accepté qu'il me dise des "assis-toi, arrête de parler, blablablabla, je vais être en retard c'est de ta faute (...)" et j'en passe.
J'ai accepté qu'il râle, beaucoup.
J'ai accepté qu'il me colle son téléphone sous le nez sans savoir à qui je parlais ni ce qu'il voulait exactement.
J'ai accepté...

Mais j'ai quand même un goût amer, lorsque ses amis lui demandent comment se passe son travail, et qu'il répond, le plus simplement du monde : "je ne vais pas y rester. Dans un mois c'est fini, je change de travail".

Ha.

ça me rend vraiment mal à l'aise, d'apprendre devant des gens que je vais devoir me réorganiser, pour mon travail, avec la nounou, peut-être  la veille pour le lendemain quand il me dira qu'il a signé un contrat alors qu'on n'en aura même pas parlé avant...

Cette façon de communiquer indirectement et de m'apprendre des choses me met vraiment mal à l'aise. Je sens des choses qui tremblent dans mon corps, dans ma tête, dans mes mains.
Cet état dans lequel je me trouve est simple à définir : c'est la projection d'un futur assez proche qui va être assez galère à gérer pou moi, et je sais que ça va arriver.

Le bon côté ? Je le sais.
Le mauvais ? JE vais devoir m'adapter à SES exigences.

Et ce n'est pas qu'une question de fierté.
C'est surtout parce que j'ai l'impression d'assurer seule la vie de mes enfants, avec quelqu'un qui est là, ponctuellement, sur qui je peux (trop) ponctuellement compter, bref, une sorte de personne qui vient et qui part, qui m'aide et qui me met dans le pétrin, qui n'a aucunement confiance en moi alors que je dois tout faire par rapport à lui.

J'arrête parce que les larmes arrivent.
Je vais me concentrer sur le frein à ma dégénérescence : le travail pendant les quelques minutes qui me restent de la fin de la sieste des enfants.

Inspir, expir.


mardi 2 août 2016

Quiétude et tranquillité.

Je travaille.
En lisant devant mon PC.
Je ne crains rien.
Je n'ai pas peur de faire quelque chose de mal, ou je n'ai pas à me justifier, ou encore je n'entends pas souffler à côté de moi parce que je ne fais pas ce qu'il faut.

C'est agréable de travailler, et d'avoir personne pour me le reprocher.

Dire que je jubile presque dès que j'ai 1h de libre pour travailler !!

Retour quelques années en arrière... c'est le monde à l'envers !!

Mariage.

Je comprends maintenant pourquoi je n'ai jamais voulu me marier : je n'avais pas rencontré la bonne personne.

Comment faire pour rencontrer LA bonne personne ? Oser se regarder, s'affirmer, savoir qui on est et l'assumer.

J'ai l'impression que je commence à savoir QUI je suis.

Alors d'une certaine façon, je suis heureuse.
Grâce à mes voiles, mes désirs, mes auto-mensonges, mes peurs et mes faiblesses, je me rapproche de moi-même...

Cette phrase bateau : "les erreurs nous font avancer" me parle aujourd'hui.
A condition de ne pas les reproduire !!


Remerciements.

"Cet ouvrage n'aurait pas été possible sans la compréhension de nos épouses"

Pourrais-je un jour écrire ceci en préambule de mon livre ?

Présent/futur.

Si je fais le point, je suis capable de parler du présent et j'ai le pouvoir d'acter au mieux.

Quant au futur, c'est là où je déclenche un sérieux tas de doutes.

Finalement je reste sur le présent, c'est préférable.

Moments de calme...

Je vis depuis deux jours ces moments de calme....

Alors que, seule pour une semaine, j'organise mon temps à mon goût.
Depuis 2 heures, je découvre des idées en lisant des propos de collègue...
Depuis 2 heures, j'ai l'impression  d'ouvrir certaines portes fermées depuis quelques temps.

Comment peut-on se passer de lecture et de découverte ??