mercredi 31 décembre 2014

Pour les enfants : la bassine.

Rien de tel qu'une bassine ovale pour mettre son bambin dedans ! Rembourrée d'une couverture, il est ainsi calé et peut profiter de sa position assise !


Pour les enfants : le scratch.

Mettre un grand film de scratch (côté boucle) sur le support de la chaise haute.
Scratcher (côté crochet) les jouets de ses enfants (livre, pianos, autres...)

Génial ! Ils arrêtent de tomber (pour nous) et les enfants peuvent les explorer plus longtemps !

Où trouver des scratchs adhésifs ? Partout sur le net !

Absurde paranoïa.

Moi, téléphonant à un service technique.

"(...) donc je fais ci, ça et après ça. D'accord, je vous remercie monsieur,
-Et n'hésitez pas à nous recontacter au moindre problème.
-Entendu.
-Bonnes fêtes de fin d'année madame, 
-Bonnes fêtes également, au revoir, 
-Au revoir".

Lui, à peine quelques secondes après le téléphone raccroché :

"Non mais, tu as vu comment tu leur parle ?
-Heu... c'est-à-dire  ?
-[ton mielleux qui tente de m'imiter] "Au revoir, merci, bonnes fêtes !"  Je n'ai jamais vu un tel rentre-dedans !
-?? Comment ? 
-Et en plus tu leur donnes ton adresse email !
-Heu... évidemment ! Comment tu veux que je reçoive le nouveau produit ??? [sourcils hauts, yeux ronds, je ne sais quoi penser !]
-Ouai ouai, c'est ça c'est ça ! Vas-y ! haaaa tu ne changeras jamais !! Et tu leur donnes ton numéro en plus ?
-...[blasée, yeux bas... je tente une mission de récupération] Ecoute. Qu'est-ce que ça peut te faire que je sois polie et souriante avec un ouvrier qui travaille sur une plate-forme en Inde ? 
-Ouai ouai, c'est ça, allez arrête, je vois bien ton petit sourire !!

C'est décidé. J'associe maintenant la paranoïa à l'absurdité due à un manque de savoir.

D'ailleurs, la paranoïa intelligente existe-t-elle ?


Rire vs pleurs.

Les deux sont en face de moi.
L'un pleure. Je prends l'autre. Elle le regarde et rigole. Echanges de regards, puis il transforme son pleur en rire.
Nous sommes 3 à rire.
Trop fort.

Défauts et qualités.

Pourquoi est-il beaucoup plus facile de lister ses défauts que ses qualités ?

Choisir.

Certains disent : "tous les choix sont bons au moment où on les prends".
C'est une chouette façon de positiver.

Moi je dirais plutôt : "si vous avez le moindre doute dans l'instant, dites non."

Etre adulte.

C'est choisir ses actions.
C'est agir en toute conscience.
C'est assumer ses choix.
C'est se demander à soi au lieu de demander aux autres.
C'est avoir des opinions.
C'est regarder à l'intérieur au lieu de regarder à l'extérieur.
C'est être son propre garde fou.
C'est s'autoriser, se limiter, seul.

mardi 30 décembre 2014

Vieille âme.

Discussion avec une amie.

"Tu ne trouves pas cela étrange, l'existence ? Nous naissons, nous apprenons, nous travaillons, et puis c'est la retraite, et bientôt la fin...
-Si ! Depuis que je me sais partir en retraite dans un an, et maintenant que nous sommes grand-parents, ce sont des questions que je me pose, avec mon mari... Mais toi, tu n'as que la trentaine !"
-(...) Et pourtant...

dimanche 28 décembre 2014

Ras le bol.

Ras le bol de tout.
Des gens, des enfants.
De nos hôtes.
De la famille.
Des inconnus.
De la nourriture, de la boisson.
Des invitations, des silences-radio.
De mon travail, des vacances.

Ras le bol de moi ?

Fatigue.

Passés les obligations d'usage, de courtoisie, de traditions, le vide renaît.

Vide de l'esprit, vide du coeur, vide du cerveau....

Reste à dormir, pour tour recharger.

mercredi 24 décembre 2014

Sociabilité.

Elle peut pourrir le couple.
Elle peut aussi le sauver.

Lumières.

Les ampoules lâchent les unes après les autres.

Je ne peux m'empêcher d'y voir un signe.

L'interrupteur de la chambre ne fonctionne plus.
Personne ne le répare.

Cela fait presque un mois.

C'est long, un mois.

Ménage.

Je n'ai jamais trouvé avilissant de faire le ménage.
De prendre soin de son chez-soi,
pour y vivre, 
et pour accueillir.

Et je pourrai le faire avec joie et plaisir, 
si nous le faisions ensemble.

Mais lorsque l'un des deux n'a pas de projet, 
Que des envies ou des désirs de passer du bon temps comme il l'entend, 
Sans écouter les autres, 

Lorsque l'un des deux ne prend pas soin de son chez soi, 
Il dégrade l'habitat commun, 
Et c'est l'autre qui en pâtit.

Tout serait si simple si les tâches communes étaient réparties !
Tout serait si simple si la construction du quotidien importait aux deux !

Mais le "Si" ne suffit pas à la gamme.

Et la musique de la vie devient monotone.




Matin.

J'aime le matin.
Tout est possible.

Energie fraîche.
Tout à construire.

Sourires authentiques,
Tendresse naturelle.

J'aime le matin.
Cadeau d'un renouveau.

Et mes deux amours.
Qui m'attendent patiemment.

J'aime le matin.
Passés les regards durs d'adultes,
Tout est à construire.
Avec les enfants.


mardi 23 décembre 2014

Ambiance.

Dans ma tête c'est piano, vin blanc, clope.
Je n'ai pas de Piano, alors j'écoute aisatsana d'Aphex Twin.
J'ai du chablis.
Je peux fumer dehors.
Je n'aurai pas tout en même temps, mais je vais y arriver.

Pourquoi est-ce que je m'enchaîne toute seule ?
Pourquoi la morale et le jugement m'emprisonnent à ce point ?

Si j'étais moi, je ne ferai pas ça.
Si j'étais moi, je n'aurai pas choisi cette vie.

Alors QUI a choisi ?

La nuit.

Lorsque je ne dors pas, j'ai les idées noires.
"C'est normal il fait nuit", vous allez me dire.

Destin.

Il doit bien y avoir une raison.
Ou quelque chose en tout cas qui fait que je suis avec X, que nous avons des jumeaux, que je suis déventrée, que toutes mes économies s'évaporent dans les loisirs de Monsieur.

Il doit bien y avoir une raison.
Mais laquelle ?

Larmes.

Elles ne sont jamais très loin.
Jamais trop loin.
Pfiiiouuuu... Dire qu'il n'y a pas d'autre alternative que de faire avec.

Connerie.

Vacances.

Vacances le vendredi soir.
Samedi ? Absent.
Dimanche ? Absent.
Lundi ? Non présent pour aider.
Mardi ? Absent le matin, occupé l'après-midi.
Mercredi ? Absent le matin.

Et je paye pour tout ça.
Financièrement, et surtout de ma personne.

Noël.

"Chérie ? Tu veux quoi pour Noël (le 23 décembre au soir).
-De la gentillesse et un mari présent pour sa famille.
-(...). Bon."

Je ne sais pas pourquoi, je sens comme une impossibilité quelque part...

Qui ?

Mais qui oserait venir rejoindre sa compagne alors qu'elle regarde un film depuis 2 minutes, lui prendre la télécommande, arrêter le film qu'elle regarde sans lui demander son avis, pour mettre une autre chaîne, sans intérêt pour elle, en faisant comme si elle n'était pas là ?

Mon CONjoint.

lundi 15 décembre 2014

Ce que je veux vs ce que je vis.

ce que je veux pour mes enfants ?
Leur montrer beaucoup de choses.
Leur apprendre le bon côté de tout. Bien s'exprimer, aimer lire, écrire, jouer, faire du sport, de la musique, s'intéresser à quelque chose, ou à beaucoup de choses, aimer rire, sourire, manger, se laver...
Aimer les gens, se faire des amis, leur faire des gros calins, faire en sorte qu'ils s'expriment bien, en bon français, qu'ils soient respectueux des choses, des gens, de leur environnement...
Qu'ils élaborent une relation saine à la vie :dormir, manger équilibré, s'activer...

Et je vis dans un environnement où les gros mots sont récurrents, les injures, les parlés crus sont monnaie courante, où l'alcool est quotidien, où les gens n'ont pas de travail, où les constructions de phrase sont illégales, et où la TV est le Grand Instructeur par excellence.

J'ai peur.
Parce que ce que je vis est en contradiction avec ce que je souhaite enseigner à mes enfants.

Suis-je la seule ?
Certainement pas.

Vais-je abandonner ?
Certainement pas.


Education : des conceptions différentes.

"Lui, c'est vraiment un **** de ****. A chaque fois il **** enfin ça me plairait aussi de **** sa **** mais..."
Moi, les yeux ronds comme des billes : "pfiouuu, j'espère que lorsque les enfants seront là vous parlerez mieux !
-pourquoi ?
-pourquoi ? Si on peut leur apprendre à bien s'exprimer, ce ne leur serait pas plus bénéfique  ?
-bof ! Autant qu'ils se fassent au monde !"
(...)

Un peu plus tard : "heu dis mon chéri, ça t'embête si on ne revoit plus JAMAIS ton copain trucmuche... ?
-Pourquoi ?"

Aïe. J'ai à nouveau peur.

Annonce : recherche travail.

Mère de 2 enfants cherche travail à mi-temps payé temps plein.
3 ou 4 jours par semaine maximum.ou 5 matinées.
2500€ par mois minimum
Tenue libre, de préférence jean-veste la majeure partie du temps.
Travail en intérieur les jours de pluie et de grand froid. 
Mobilité requise.
Doit inclure de la rédaction, créative de préférence.
Utilisation d'outils récents de communication.
Aucune charge de travail à ramener chez soi.
En relation avec de nombreuses personnes.
Tâches à responsabilité. Mais pas trop.



Politesse.

"Tiens, voici des petits habits pour tes enfants !
-Merci ! C'est super gentil !"

Haaaaa, le cadeau. Recevoir ce présent, ce don qui fait tant plaisir celui qui l'offre, et qui oblige celui qui le reçoit...
Oui. le mensonge est permanent.

Pourquoi est-ce si difficile de dire : "merci beaucoup pour ton présent ! C'est une charmante attention, ça me fait très plaisir. Bon ça ne correspond pas du tout à mes goûts et j'aimerai ne JAMAIS les habiller comme ça mais merci beaucoup !"

Non, socialement, relationnellement c'est complètement impossible.

Est-ce moi qui suis trop difficile ?
Certainement.

mardi 2 décembre 2014

De l’allaitement.

Je m’insurge.

Contre les hôpitaux et leurs normes statistiques qui font peur aux parents en leur disant « votre bébé a perdu plus de 10% de son poids, il faut passer à autre chose ». C’est-à-dire l’envoyer en néonatologie loin des parents, ou le complémenter avec du lait à la farine, et/ou refuser de faire rentrer les parents chez eux, et/ou leur demander de réveiller A-BSO-LU-MENT leur bébé toutes les 3 heures, de jour comme de nuit, sous peine de déshydratation complète, ou…
Comment voulez-vous que la mère produise du lait si on l’oblige à se réveiller toutes les 3 heures pour nourrir son bébé ? Comme si le stress occasionné par ce problème de poids n’ajoutait pas à la fatigue émanant de la fin de grossesse et de l’accouchement, rendant encore plus difficile la production et la 1ère montée de lait… ? M’enfin…

Contre la multitude d’informations données au sein des hôpitaux (un praticien=un avis) qui font qu’au bout d’un court séjour les jeunes parents se sentent complètement perdus, désorientés, ne sachant plus du tout quelle décision prendre et quel choix est le bon concernant la nutrition (et le sommeil) de leur progéniture.

Contre ces sage-femme qui se font avoir par le système en oubliant que la femme est faite pour allaiter, et que si bébé perd du poids même en rentrant chez soi c’est peut-être parce qu’il prend des compléments au biberon, qu’il tête une tétine, et que sa façon de prendre le sein n’est peut-être pas efficace. Et qui ne se battent pas pour rétablir l’ordre naturel des choses « il faut le complémenter, c’est évident ! Regardez sa courbe ! » Si la courbe le dit…

Contre cette centration sur la « préparation à l’accouchement » alors que RIEN n’est dit, ou beaucoup trop peu, sur l’après, les douleurs, la gestion de la douleur physique, émotionnelle, ce à quoi la femme-mère doit faire face. Ha si, j’oubliais, la question souvent posée, de manière froide : « avez-vous eu votre baby blues ? » Super… « Et sur une échelle de 0 à 10, vous avez mal comment ? –Heu… 5 ? –Ha, c’est mieux que hier alors, vous étiez à 6 »…. Soupir…

Contre cette contradiction entre les recommandations de tous ceux qui prônent le bon développement de l’enfant avec la toute puissance du lait maternel, et la difficulté non résolue à mettre en œuvre cet allaitement… qui ne va pas de soi.

Contre tous ces discours qui proposent comme solution à tout mettent le lait à la farine, parce que tout simplement l’allaitement demande d’être courageux, et de se battre les premières semaines. Société de consommation à la C**.

Contre ces pédiatres qui prennent de haut parfois en manipulant l’enfant comme un objet, en s’assurant bien du bon fonctionnement des réflexes archaïques, certes, mais qui demandent presque avec dédain à leur assistant de leur enlever et leur remettre la couche du petit objet à manipuler, là, avec ce geste et cette grimace presque perceptibles… Et tout ceci dans un temps chronométré, comme s’il fallait vérifier le fonctionnement de toutes ces nouvelles petites machines avant l’heure de pointe…

Contre ces médecins traitants, qui n’auscultent plus, qui n’y connaissent rien et ne sont pas fichus de l’avouer ou de renvoyer vers quelqu’un de plus compétent, et qui, en cas de fièvre pendant l’allaitement, ne savent que prescrire des antibiotiques. « Vous dites que vous avez l’impression que la fièvre augmente lorsque vous avez des montées de lait ? Ha… » Fort heureusement ils s’assurent de la compatibilité médicament-allaitement. Oufff…  « ça devrait guérir la fièvre et les maux de tête ». Ha, ça devrait. C’est déjà ça ! Mais si le problème pouvait être résolu autrement ?*

Contre ces médecins du SAMU, contre les secrétaires des hôpitaux, contre les médecins peureux, qui vous répondent en cas de fièvre «de ne surtout PAS allaiter votre enfant », et ce de manière catégorique, sous peine de lui transmettre LE problème… alors qu’ils ne vous demandent rien d’autres sur vous, sur d’autres éventuels symptômes…*

Contre ces discours, encore, qui affaiblissent les mères déjà fatiguées de l’accouchement, les laissant dans une sorte de culpabilité lorsqu’elles « abandonnent » devant l’ampleur de la tâche de l’allaitement. Parce qu’on leur dit qu’elles n’ont pas assez de lait. Parce qu’on leur dit que leur lait n’est pas nourrissant. Parce qu’elles entendent trop de choses négatives. Comment peuvent-elles penser qu’elles seront des bonnes mères, si dès les premières heures, jours, semaines, elles entendent qu’elles ont un problème et qu’elles ne peuvent pas nourrir leur enfant ?

Contre ce système qui permet tout ça.

Comment peut-on, en effet, s’installer dans ce nouveau rôle de mère alors que, dès le départ, le sentiment d’estime de soi, d’assurance, de confiance en chacun de nos actes est complètement détruit par le fait de ne pouvoir, déjà, nourrir nos propres enfants ?

A quoi sommes-nous bonnes, si, après avoir engendré, nous ne pouvons offrir davantage que n’importe quelle personne ? Qu’est-ce qui nous différencie de la personne lambda qui prendrait l’enfant dans ses bras, avec le même amour que nous ?

Je repense à ces larmes sur un visage « l’ostéopathe m’a dit que mon lait ne nourrissait pas assez… Je dois lui donner du lait à la farine… »
Je repense à ce message sur mon téléphone « la sage-femme m’a dit que je n’avais pas assez de lait… je dois le complémenter… Je crois que je vais abandonner… »


Et si on n’avait pas TOUT de suite donné en biberon des quantités fortes de lait au nouveau-né ? Si on lui avait laissé le temps de prendre le sein ? Si la maman avait eu du temps, avec une sage-femme et son petit, ou même seule, uniquement, pour régler le problème…
Et si le problème ne venait pas de ce chiffre, ce fameux 10% de perte ?

*Et si je n’avais pas eue une gynéco GENIALE qui répondant à mes messages alors qu’elle se trouvait en vacances, me conseillait de masser le sein car j’avais sûrement un engorgement et que la douleur à mon sein venait sûrement de là, et que s’il n’y avait pas de pus je pouvais sans crainte pour l’enfant continuer d’allaiter ?

Et si je n’avais pas rencontré cette sage-femme GENIALE qui lors de la préparation à l’accouchement, alors qu’elle nous demandait les unes après les autres si nous souhaitions allaiter et qu’à nos réponses tatillonnes « si j’y arrive, oui » elle répondait avec grande assurance « C’est soit OUI, soit NON. 99,9% des femmes qui souhaitent allaiter y parviennent. Les problèmes de lait sont d’une extrême rareté. »

Et si je n’avais pas rencontré cette autre sage-femme GENIALE (comme quoi je ne m’insurge pas contre toutes !) qui me disait par téléphone, alors que je lui décrivais mes maux de tête, fièvre et douleurs au sein que le problème était tout simplement lié à mon engorgement et que parfois, en plus de masser le sein avec la paume de la main vers le mamelon pendant que mon bébé tétait (ou pendant l’action du tire-lait), un changement de position du bébé lors de la tétée pouvait désengorger le lait en libérant les canaux obstrués ?

Et si j’avais eu comme informations seulement ces gens qui ont peur, qui disent non, qui abandonnent en nous envoyant tout de suite vers LA solution de facilité, le biberon à la farine, aurai-je allaité mes deux enfants ? Et quel sentiment de mère aurai-je développé aux prémices de ce nouveau rôle ?


Bien sûr, on se fait à tout. Et on sait bien, fort heureusement, que le sentiment d’être une BONNE MERE se construit dans le temps, et qu’il vaut mieux donner du biberon à la farine (ce que je fais maintenant) et être heureuse, épanouie, reposée et aimante plutôt qu’allaiter en buvant de l’alcool, fumant clope sur clope et se bourrer d’amphétamines entre des lignes de coke (tant qu’à faire).

Donc oui, tout ceci est à repositionner, comme toujours dans un contexte.

N’empêche que, je m’insurge quand même.


Et encore, je n’ai parlé que du lait.

lundi 1 décembre 2014

craquage.

3ème jour de gestion autonome des bébés à l'extérieur.
17h30 : je craque.
L pleure.
J joue.
Les 2 autres enfants sont scotchés devant la TV.
Ce dont j'ai besoin ?
D'air.
De silence.
Je veux qu'on me laisse tranquille.
Que personne ne me parle.
Je ne peux que répondre aux besoins primaires de mes enfants.
That's all !

Une journée plus tard, je rectifie. Je ne craquais pas, je saturais.