lundi 28 mars 2016

Trop ou pas assez, ça tue.

Trop de communication tue la communication.
Pas assez de communication tue la communication.

Ce matin : pas de communication. Après les éclats de cette nuit ça suffisait.
Ce midi, tu pars. C'est normal tu dois emmener ton fils ainé au football.
Tu reviendras vers 17h, sauf qu'il n'y a pas eu de match.
Mais ça, on s'en fout, bien sûr.

Entre temps j'ai passé un super moment avec les enfants à jouer avec eux. Dehors.
Parfait.
Puis ton frère et sa femme sont arrivés.
Je me suis occupée de tout.
Tous les repas, tous les changes etc jusqu'au dodo.

Tu es parti ramener ton fils.
Il y a maintenant 45 minutes.

Rien me dit que tu ne rentreras pas plus tard.
Tu en meures d'envie et je n'ai pas le courage de parler avec toi.
De poser les cartes sur table pour envisager un changement.

Notre non-communication ne me donne plus envie de parler avec toi.

Donc.
Trop de communication tue l'essentiel de la parole.
Pas assez de communication tue l'envie de discuter.



Merveilleux métier.

Je fais un métier merveilleux.

Je peux le continuer chez moi.
Je peux l'approfondir chez moi.
Je peux m'en servir pour ne pas penser à ce qui m'embête ou me nuit.

Si je ne sais pas quoi faire, je peux travailler et progresser dans ce domaine.

Au fond, que deviendrai-je si je ne rapportais pas mon travail à la maison ?

Idem.

Il est 1h30.
Ce sera donc la nuit entière ?

Pourquoi suis-je blessée par tes actes ?

dimanche 27 mars 2016

Degooût.

Tu me pourris cette semaine parce que je suis rentrée à 20h de mon entraînement qui commençait à 16h30 à 1h d'ici...

Tu es parti depuis 5h du mat.
Il est 23h38 et tu n'es toujours pas rentré.

Pas un message de la journée.

Tu t'en fous de nous.
Je vais finir par m'en foutre de toi.

mercredi 23 mars 2016

Silence.

Le silence.
Le souffle.
Le recul.
La respiration.
L'essence.

Je souffle. Je fais, je passe à autre chose, et je cultive l'amour au lieu de conserver le noir.
c'est plus facile quand je suis écoutée.

Je te remercie, ma mère.
Ce matin c'est toi qui m'a aidée.
Je t'ai appelée, tu m'as écoutée.
Sans être forcément d'accord avec toi.
ça m'a fait du bien.

Je te remercie, mon amie, ma chère.
Tu me permets de me questionner.
Tes questions sont les miennes.
Enfin je vais pouvoir te répondre dans notre livre commun.

Enfin.

Interprétation.

Il pense que j'ai plein d'amis.
Il pense que je devrais m'occuper plus de ma famille que des autres.
Il pense que quand je suis avec les autres, j'ai de l'humour.
Il pense que tout va bien quand je suis à l'extérieur.

Je mens aussi bien que ça dehors ?

Pour que mon propre compagnon de vie pense que je suis plus moi à l'extérieur que chez moi ?
D'où vient ce déséquilibre intérieur/extérieur ?
Cette disparité de forme et de contenue ?

Pourquoi ne me croit-il pas ?

Et pourquoi sa pensée m'importe autant ?

Point de départ.

Le point de départ de ma colère, de mes pleurs, de mes interrogations, de mes paroles blessantes, de tout ce que je vis mal ce matin ? La situation suivante :

Je demande à mes enfants " qui veut venir avec moi ?" Pour les mettre dans la voiture. 
La 1ère approche, je la prends.
Le 2ème arrive après, je lui dit qu'il va partir avec son papa, mais il pleure.
Et le papa qui dit "ha, ta mère, elle aime te voir pleurer."

Je ne supporte plus ce genre de phrase. 
Comment peut-on dire quelque chose comme ça ?

La veille, le papa en question était super.
Il m'a soutenu dans mon problème.
Me disant qu'il ne voulait pas le régler de la même manière que moi mais qu'il me respectait et qu'il respectait ma manière de faire. Qu'il ne dirait rien à cela.

Ce matin, il me détruit, sous prétexte de son humour.
A fleur de peau, je n'ai pas pu laisser passer. 
Je ne veux pas laisser passer.

Quelle mère fait exprès de faire pleurer son enfant ?
FRANCHEMENT ?

ta mère fait ci, ta mère fait ça, ta mère machin... Punaise ! Ils sont assez grands pour le voir, non ?


La liste de mes défauts.

Nombreux sont les tests qui nous demandent de lister nos défauts.
On en a forcément certains en tête, mais quoi de mieux que des situations conflictuelles pour les voir ?

Alors en voici :
1-je suis terriblement rancunière. Si on me fait du mal, peut importe qui, j'en veux à la personne de m'avoir blessée.
2-je n'ai pas d'humour. Pour moi la parole est super importante, et je ne ne peux absolument pas rire de tout (par exemple ce qui touche à la nature de l'homme, sa couleur de peau, sa façon de parler, son apparence, ou de ce que l'autre a peur, ou de ce qui le blesse).
3-Je suis couarde. face à la difficulté, je préfère souvent la contourner ou la fuir si elle est trop importante.
4-J'ai peur. De beaucoup de choses. De moi-même que je ne cerne pas.
5-Je suis déséquilibrée. Je fais tout et son contraire. J'aime tout et son contraire. 
6-Je suis aveugle. Je refuse de voir ce que je suis.
7-Je suis superficielle.Je m'attache plus à la forme qu'en contenu. Je suis vide de tout contenu.
8-Je suis susceptible. Je prends mal beaucoup de choses (lié au point 2).
9-Je ne fais pas la distinction entre un enfant de 2 ans et un adulte. 

Je suis paumée. Ne sais pas ce que je veux. Ne fait pas la différence entre le bien et le mal. J'ai toujours besoin des autres pour avancer. Je suis incapable de penser par moi-même.

vendredi 11 mars 2016

Ces choix de vie.

Que fais-je avec cet homme ?

Non mais franchement, à part le sexe et les apéros ?

Si, on est tous les deux aussi paumés l'un que l'autre.
A consommer la vie.
Banalement.
Et grossièrement.

Gâchis.

Quelle suite ?

Comment puis-je envisager la suite ?

Quelles solutions pour vivre en paix ?

I have no idea.

Des gens encore chez moi.

Ce soir encore.

Des gens chez moi.
Que je ne souhaite pas franchement voir.
Parce qu'il va s'agir d'alcool, et de chasse.

Je ne me sens pas chez moi.
Et je ne peux leur dire : barrez-vous.

Trapped.

Et si je changeais ma vie ?

Et si je changeais ma vie ?

Ce serait vivre dans une maison qui me plaît, accueillante, chaleureuse et sans chien qui fait peur aux gens lorsqu'ils arrivent, avec une cheminée, de bois et de pierre, une grosse pièce centrale, une pièce de jeux, etc etc...

Ce serait quitter la personne qui me tire vers la destruction (alcool, malbouffe et propos dégradants).

Ce serait me trouver des challenges sportifs à dépasser.

Ce serait passer du temps avec mes enfants à leur apprendre plein de choses.

Mais ce serait... accepter de vivre seule, d'éduquer seule mes enfants, me sentir seule bien souvent, me sentir dépassée par une infériorité numérique et de sexe pour mes enfants...

Et cela, je ne peux pas.
Alors je reste.
Je vis dans une maison sans l'acheter.
Je me dénigre bien souvent.
Je tire la tronche aussi.
Je subis ces propos qui me descendent.
Je subis ma vie.

Mais oui, c'est de ma faute.
Bien sûr !

Le livre de la naissance...

Magnifique !!
On nous offre deux très beaux livres à remplir pour nos enfants, pour leur raconter notre rencontre, ce que papa aime, ce que maman aime, etc.. etc...

J'ai ouvert ces livres.
Je n'ai rien pu écrire.
Je ne savais rien.
Et tout me semblait faux.

Catastrophe.
Véritable prise de conscience.

Craintes.

Elles sont tout le temps là, mes craintes.

Des vacances approchent ? Je crains de me retrouver seule avec les enfants, à m'en occuper tout le temps, comme c'était le cas l'été dernier.

Je crains également de subir les apéros trop nombreux et trop longs avec des personnes que je n'apprécient pas. Pour ne pas être seule avec les enfants.

Je crains.
Oui, c'est peut-être moi qui crains.
Sauf que c'est réel.

Marre.

Marre.

Tu devais manger avec moi, tu arrives à 14h30.
Forcément, je n'ai pas envie de te parler. Tu comprends.

Je grossis.
Parce que je mange mal et beaucoup.
Je me renferme.
Je ne fais plus de sport.
Je suis triste.
Je regarde des séries TV.
Je fais le minimum au travail.

Je suis en dépression.
Je crois que c'est comme ça qu'on appelle mon état.

Et pourtant je vais devoir m'en sortir, parce que ce n'est pas une fin en soi.
Alors il faudra bien,
Que je sorte le linge,
Que je fasse le ménage,
Que je prépare à manger,
Que je fasse la vaisselle,
Que je fasse comme si tout allait bien alors que ce n'est pas le cas.

Qu'ai-je envie de dire ?
De ne surtout pas vous mettre à vivre avec quelqu'un que vous n'aimez pas.
De ne pas faire d'enfants avec lui.
C'est le début de la fin.

Je suis en plein dedans.
C'est tout simplement pathétique, et dramatique.

Et vous allez tous me dire : tu l'as choisi.
Et vous aurez raison.

Alors je ne vous emmerde pas.
Je m'emmerde toute seule.