lundi 16 novembre 2015

Pitié.

Pourquoi la différence d'âge peut poser des problèmes ?
Parce que lorsqu'il vous présente les copines de ses meilleurs copains, elles sont déjà grand-mère...

Cherchez l'erreur...

dimanche 15 novembre 2015

Ce que j'ai choisi.

Dire que j'ai TOUT choisi.

Comment est-ce possible ?

Je pourrai écrire un livre : "comment je suis me suis détruite".

Et à côté de ça, des attentats éclatent.
Et à côté de ça, l'Homme tue l'Homme.
Au nom d'une religion.
Au nom du fanatisme.
Au nom de quelque chose, encore, que je ne comprends pas.

Et je reste malgré tout autocentrée.

J'ai besoin d'aide.
Mais je suis la seule à pouvoir m'aider.

Je dois choisir de m'aider.
Et de sourire à la vie.

ALLEZ !

Incompréhension.

Pourquoi j'accepte de garder les enfants toute la journée (et ça me semble normal) parce que tu pars travailler ?
Pourquoi j'accepte de tirer un trait sur mes 2 heures de loisirs hebdomadaires parce que tu pars travailler (et ça me semble logique) ?

Pourquoi alors je suis la seule à vivre ça sur les deux ?

Des parts de quoi ?

Départ.
Départ vers où ?
Départ de quoi ?
Des parts de nous.
Des parts de moi.

Rien d'assemblé.

Partir, oui, je te l'ai dit.
Je te l'ai dit, après notre discussion stérile et sans effet,
Je t'ai dit que j'étais d'accord pour ce que tu m'as demandé.

Début septembre, la veille de la rentrée,
Tu m'as annoncé que tu n'en pouvais plus et que tu voulais te prendre un appart.
JEudi, je t'ai dit : d'accord.
Et tu m'as répondu : "enfin ! Tu vois bien quand tu veux ! Je n'attendais que ça."

Alors je t'ai dit que tu me brisais le coeur.
Que les larmes coulaient le matin au réveil et le soir au coucher (au moins symboliquement).
Que c'était impensable et insupportable que tu me traites de "prostituée" tous les jours, parce que selon toi je suis avec quelqu'un d'autre.
C'est normal, si je ne veux pas coucher avec toi depuis plusieurs jours, c'est FORCEMENT parce que je suis avec quelqu'un d'autre, voyons.
N'importe quoi.

Ce à quoi tu m'as répondu que tu ne voulais pas d'une femme qui pleure et que nous n'avions rien à faire ensemble.
Malheureusement je suis d'accord.
Nous nous faisons beaucoup trop de mal.
Même si nous avons besoin des mêmes choses : de tendresse, de câlin.
Mais nous n'y arrivons plus.

Pour moi, c'est de notre faute à tous les deux.
Pour toi, c'est de ma faute à 100%.
Comment te faire comprendre que nous sommes deux ?

En partant, jeudi, tu m'as dit "bisou ?"
Je suis partie sans rien te faire.

C'est tellement trop facile de faire comme si de rien n'était et de ne jamais s'excuser.
Passer l'éponge, d'accord, mais j'accumule trop.

Dire que la fois où tu t'es excusé pour ton attitude j'ai senti mon coeur devenir léger et le sourire revenir immédiatement.

N'aurai-je besoin que de ça ?
Des excuses ?

Suis-je vraiment prête à pardonner ?

Honnête.

Jeudi midi, je suis rentrée.
Pour manger avec toi.
Pour apaiser les tensions.
Pour qu'on discute un peu.

Nous avons discuté un peu.
Et je t'ai demandé : "est-ce que tu as l'impression de faire des efforts pour nous ?"
Et tu as répondu : "non".

Je te remercie pour ton honnêteté.

mercredi 11 novembre 2015

Déséquilibre.

Tu es trop fort.
Je suis trop faible.

Tu as réussi à me faire pleurer ce soir.
Alors que je venais de m'occuper des enfants toute la journée.
Alors que j'ai décidé de ranger, nettoyer, préparer à manger pendant la sieste des enfants plutôt que de préparer mes cours.
Alors que tu as passé toute ta journée à la chasse avec tes copains, à tirer et boire des coups.
Alors que je nous ai préparé à manger pour ce soir.

Tu as réussi à me faire pleurer en me disant que ma semaine "cool" n'existait pas.
Que je ne voyais pas mes enfants.
Que l'année prochaine c'était hors de question que je te prenne pour un "con" les jours où je travaillais pour que tu t'en occupes.

Tu as réussi à me faire culpabiliser.
Tu ne veux pas m'écouter quand je t'explique le travail que j'ai à faire.

Tu as réussi.
J'ai craqué.

Vite, la tête sous le robinet.
Je dois finir de préparer mes cours pour demain.

Et le pire, c'est que tu penses que je préfère ça au lieu de rester coulos dans le canap' avec toi.

Stop.
Sinon je vais perdre trop de temps.

Dan Millman: again.

"Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pour se battre contre l'ancien."

Bon, alors, c'est si difficile à comprendre ?

Tentative.

Hier j'ai essayé de passer la marche arrière.

Je me suis fait mal à l'épaule.

Il faut que j'arrête de tenter l'impossible : le temps ne défile que dans un sens.

"Pour être avec vous."

Dring !
-Allo ?
-C'est moi (lui).
-Bonjour,
-Bonjour, si X appelle, tu peux lui dire que je suis couché ?
-Tu sais très bien que je n'aime pas mentir
-Oui mais c'est ce que je leur ai dit.
-Tu as peur de dire à des gens que tu aides bénévolement plusieurs fois par semaine que demain tu ne les aides pas ?
-Tu comprends, c'était pour être avec vous cet après-midi."
(...)

Silence.
Dans ma tête : ha ! c'était pour être avec nous que vous êtes partis chasser ce matin, manger ailleurs ce midi, revenir bourré plus tard pour dormir dans le canapé dès 17h ?

Tes mensonges, je n'en veux plus.

Erreur.
Ma prédiction était fausse.
Vous êtes rentrés vers 15h30, et avez bu toi et tes copains à la maison jusqu'à 17h30.
En fait c'est plutôt raisonnable, non ?

Sourire attitude.

Je souris.
J'accepte.
Je garde un même ton.
Je conserve mon calme.

En apparence.

J'ai la diarrhée,
J'ai mal au ventre,
Des pics dans l'épaule,
Une douleur au pied,
Des pics dans les côtes quand je respire.

Entre ce que je vis et ce que je souhaite, c'est la cohérence parfaite.
En apparence.

Je relis cette phrase, et j'ai une boule dans la gorge.
Oui, cohérence parfaite.

Aïe.

Peur.

J'ai peur d'annoncer à mon mari que j'ai une nouvelle réunion. Obligatoire.

C'est grave, docteur ?

Allez, je réponds. Oui.


Je suis fonctionnaire.

ça y est.

Je sais vraiment ce que veut dire fonctionnaire, je le vis !!
Je me lève, je prépare des affaires, pour moi, pour d'autres.
Je fais ce qu'on me demande, plus ou moins bien.
Je rentre, je range, je fais ce qu'on me demande.
Je dors.

Je me relève,
Et ainsi de suite.

Pas de lumières.
Pas d'idées.
Pas de projets.
Pas de futur.
Pas de sourire.

Je fais, je vis.

Je fonctionne.

Mécanique : 1, joie de vivre : 0.

Cerveau vide.

Discussion entre des personnes.
Je ne comprends rien.

Réflexion sur mon métier.
Je ne comprends rien.

Fatigue : 1, cerveau : 0.

Club S.

Punaise.
Il y a des licences dont on se passerait.

Mais je dois dire que je me suis inscrite. Malgré moi.

Je fais dorénavant partie du club des femmes S.
Des femmes soumises.

Et je vais me battre pour résilier cette adhésion.

Douleur intercostale.

Toute la journée.

Toute la journée d'hier j'ai eu mal.
Une pointe très forte entre mes côtes.
Côté coeur.

I remember.
La dernière fois que ça m'est arrivé,
Aussi longtemps,
Aussi fort,
C'était lorsque je travaillais 24/24,
que je n'avais aucun loisir,
que je me sentais emprisonnée,
et que j'ai quitté cet endroit.

Je l'ai quitté, cet endroit.
J'ai vécu beaucoup de choses entre temps.
Mais ça recommence.

Alors même process.
Je dois partir à nouveau.
Quitter cet enchaînement.
Cette prison de mots, de maux,
Cette prison de corps, de coeur,
Cette prison spirituelle,
Cette prison mentale,
Cette prison que je me suis créée.

Quelle sera ma prochaine prison ?
Où vais-je enfin utiliser mes erreurs pour ne plus les reproduire
Et choisir enfin ce qui est bon pour moi ?

#grandirenfin.

5 minutes pour pleurer.

ça y est.
Les enfants sont couchés.
J'ai 5 minutes pour pleurer.

Ha Zut ! J'oubliais. Il faut que je range, vide les biberons, prépare à manger, fasse des machines à laver, nettoie un minimum la cuisine, et surtout que je prépare mes cours pour libérer ma tête.
Bon, tant pis.

A plus tard les larmes.

Vide-ordure.

CHASSE.
Je te demandais depuis une semaine ce que tu faisais pour le 11 novembre.
Histoire de faire quelque chose ensemble : toi, moi, et les enfants.
A chaque fois, pas de réponse.
J'apprends deux jours avant par ton fils aîné que vous allez à la chasse.

La veille du 11 novembre, alors que nous dînons ensemble (ton fils, toi, et moi), j'apprends par ton fils (parce que tu ne me parles pas qu'en réalité vous n'allez pas à la chasse prévue mais que vous allez à une autre.

Le matin du 11 novembre, deux chasseurs arrivent à 7h du matin.
L'un parle fort.
Les enfants se réveillent.
Tu viens me faire un bisou à mon bureau.
Je ne sais toujours pas quand vous revenez, si vous mangez ici ou pas.

Ce que je sais, c'est que je dois aller chercher les enfants qui ne se sont pas rendormis depuis.

NOUVEL AN.
"Préviens XX si elle veut passer le nouvel an avec nous. J'ai réservé la salle ... pour qu'on fasse un truc...
-Ha ? Avec qui ? Qu'est-ce que tu as prévu ?
-Je comptais inviter untel, untel, untel et untel.
-Et les enfants ?
-Ils seront avec nous !
-Ha ?A 19 mois, c'est tout à fait normal de passer la nuit réveillonner ?
-Si tu dis ça, on ne fera jamais rien avec eux."

C'est normal. C'est tout à fait normal de prévoir une soirée tout seul avec ses copains, sachant que sa femme viendra et qu'en plus elle s'occupera toute la nuit des enfants. C'est tout à fait normal. 
Alors comment se fait-ce que j'ai dû user de PNL toute la soirée pour essayer juste qu'il évite de s'emporter alors que je lui expose juste que je ne suis pas d'accord avec lui ? Et qu'au final nous n'avons pas réussi à discuter parce qu'il fallait écouter la télévision en mangeant ?

Au secours.

TOUS LES CHOIX SONT BONS AU MOMENT OU ON LES PRENDS.
Je pense souvent à cette phrase.
Elle me rappelle le contexte de la décision.
Elle me fait rappeler qu'une partie de moi souhaitait la chose.
Elle m'évite de trop regretter.
Même si je sais que c'est une erreur terrible. Que mon choix de vie est dramatique.
Je le sais.
Je dis l'inverse tous les jours, pour me forcer à penser le contraire.
Je sais pertinnemment que j'avais des "bas" avant.
Mais je souffre. 
TERRIBLEMENT.
Et beaucoup trop souvent.
Et j'ai peur.
TERRIBLEMENT.
Et pour beaucoup trop de choses.
Et je pleure.
Pas assez souvent.
Parce que ça ne peut être que lorsque je suis seule.
Et je m'abrutis.
De jour en jour.
Tout en évitant les conflits ou en les résolvant.
Et je me contrôle.
Tous les jours un peu plus.
Mais ma carapace s'effrite peu à peu.

Et je vais sécher mes larmes.
Tout va bien. 
Et les enfants ont certainement faim de leur biberon de lait.

Pourquoi mais pourquoi ?
Et comment faire pour devenir forte ?