dimanche 28 février 2016

De l'alimentation.

Il faut manger 3 produits laitiers par jour.
Le lait de vache est un poison.
Les laits végétaux ne suffisent pas aux enfants, ou ne doivent être utilisés qu'en cas d'allergie.
Les laits végétaux (amande, châtaigne...) sont très saints pour les enfants.
Le sel n'est pas bon et bouche les artères.
Le sel est très bon et renforce l'auto immunisation et le pouvoir alcalin du corps.
Le sucre n'est pas conseillé.
Le sucre est conseillé.
Il ne faut pas manger de banane mûre.
Les tâches marrons sur les bananes sont anti cancer.
Etc.
Etc.

Fais ton choix.
Ecoute qui tu veux.
Centre toi et décide.

C'est facile, tout ce que tu dis pourra être argumenté.

Repos... et statu quo.

Une semaine est passée, avec conflits atténués.

Beaucoup plus de sourires,
Beaucoup moins de tons haussés,
Du recul sur chaque phrase,
Beaucoup de participation à la santé de la maison (nettoyage, rangement...)

Une relation plus saine, entre nous tous.

Mais je ne suis toujours pas d'accord, avec les apéros trop longs, avec la TV tout le temps, avec le langage grossier.

Je sais donc que nous ne serons jamais des moitiés l'un pour l'autre.
Mais je fais tout mon possible pour que cet équilibre soit profitable à tous. Y compris moi.

mercredi 10 février 2016

Consommateur de couple.

6h50 : je me réveille, seule dans le lit.
Ma tête, mon nez et ma gorge me signifient que je ne suis toujours pas guérie.
J'ai des médicaments.
C'est déjà ça.

Bizarre.
Tu as dû venir me rejoindre entre 2h et 4h du matin, me réveiller parce que mon coude te gênait, et me faire râler car je n'arrivais pas à me rendormir ensuite.
J'en ai ras le bol que tu débarques dans la nuit, ça me réveille et me coupe mon sommeil.
Surtout si c'est pour te casser le matin.
Comme ce matin.

Chaque soir tu t'endors sur ton canapé, soit bourré, soit les yeux emplis de télévision, soit les deux.
Le canapé put. Il put les pieds. Je n'ai jamais envie de m'y allonger car même si on lave coussin et couvertures il put.
Je n'en peux plus de ce canapé qui put.

Alors ce matin tu es déjà parti.
Non que tu sois parti me cherche du pain à la boulangerie, je peux rêver.
Je suis super en colère.

Parce qu'hier tu ne m'as rien dit.
Parce que je suis en vacances depuis vendredi soir, et que depuis tu profites de moi tous les jours.
Samedi : rien à dire tu travaillais.Tu rentres fatigué, un peu plein.
Dimanche : tu as chassé toute la journée. Tu rentres complètement plein.
Lundi : tu as préparé à la maison un repas pour un copain (donc je me suis occupée de faire et donner à manger aux enfants, bref de m'en occuper comme si tu n'étais pas là.). L'après-midi je suis allée faire la vidange de mon véhicule pendant que tu dormais, puis deux ou trois courses histoire de sortir un peu. Je te l'avais dit, sauf que dès que tu t'es réveillé de ta sieste tu m'as appelé en me disant qu'il fallait que je rentre immédiatement parce qu'il fallait que tu ramènes ton repas chez ton copain (ce que je ne savais pas), alors je suis rentrée assez vite. Et au final je me suis occupée des enfants toute la soirée parce que des copains à toi sont venus. Je ne vais pas te le reprocher car c'est évident que tu  vas  dire à tes copains de passer le seul jour où tu es là.  Bilan soir : complètement plein.
Mardi : Tu travailles toute la journée. Tu rentres plein.
Mercredi : ce matin, je m'étais dit qu'on passerais la journée ensemble, en préparant notre départ prévu pour ce soir.
Et là, je vois que ça ne concerne que moi, encore ce départ. Vu que tu n'es pas là.

Et que ce n'était pas pour acheter du pain.

Tu n'es qu'un consommateur de couple.
Un putain de consommateur de couple.

Lundi soir, je te demandais ce que tu ferais si je n'étais pas là (en gros comment tu t'occuperais des enfants, de la maison, etc...) et tu m'as répondu : "j'en prendrai une autre".

Pourquoi as-tu un humour de grand enculé ? Parce que tu es peut-être un grand *** de consommateur de couple.

Nous avons des enfants.
Je doute toujours de pouvoir tous les jours de ma vie les élever seule.
Je doute de pouvoir m'en occuper TOUTE seule.
Sans la présence du père ô combien importante à mes yeux.
Mais est-ce moi qui est besoin d'un père ? Ou eux ?

Car ta façon de ne pas me parler, de couper court à toute communication, de t'intéresser à moi seulement que tu es ivre (et ça dépend quand), de ne RIEN gérer de notre projet de vie parce qu'on en a pas, je finis par douter.

Je n'ai pas fait ma demande de mutation par peur de tout ça.
Peur de me retrouver dans un déséquilibre encore plus important.
Mais là, il va vraiment falloir décider de quelque chose.

Parce que je commence à avoir sacrément peur,
C'est à-dire de penser que je ne peux pas vivre sans le père de mes enfants,
Et que je m'habitue beaucoup trop à ta façon de penser, de parler, d'agir, qui me blesse terriblement chaque jour.
Je ne veux pas m'habituer à tout ça.

Alors si l'année prochaine je suis évidemment dans cette maison car je n'ai pas fait ma demande de mut (annulée à la dernière minute), il va peut-être falloir que tu t'en ailles.

Bon, ça va mieux.
J'accepte de passer la journée sans pain frais pour mon petit dej, sans pain frais pour toute la journée,
J'accepte mais j'ai la boule au ventre, en plus de l'avoir dans la gorge parce que je n'arrive pas à communiquer avec toi.

J'accepte de m'occuper des enfants toute la journée,
De toute façon j'ai un peu de fièvre, et je ne suis pas en grande forme, qu'aurai-je fait dehors ?

Tu me dégoûtes.

mercredi 3 février 2016

Bof.

Bof.

Bof bof.
Quand je sais que tous mes projets collectifs sont dénigrés, repoussés, évités... ça me rend triste.

-"ça te dit si on va là ?" -Ouai, et tu vas encore inviter des amis et vous allez faire que parler"
-"ça te dit si on fait ça ? -Et qui c'est qui va s'occuper des enfants ?"
-"J'aimerai beaucoup faire ça !-je te previens d'avance si tu me prends pour un con c'est la dernière fois que je pars avec toi...

pfffff
pfffff
pffff
pffff