mardi 19 septembre 2017

Seule chez moi...

Aujourd'hui,
seule chez moi,
Sans risquer d'entendre une remarque en retour,
J'ai pu pleurer.

Blessed day.

Terrible nuit, journée bénie.

Au-délà de tous les petits pics quotidiens.
Au-délà des extases et souvent des ennuis.
Au-délà des incompréhensions, des remarques perpétuelles, du négativisme permanent...
Au-délà des cris, des colères, de la violence...

...Il y a aujourd'hui.

Seule.
A la maison.
A rattraper mon retard de travail.
A manger quand j'ai faim.
A pleurer quand les larmes arrivent.
A sourire d'un rayon de soleil.
A choisir la musique ou le silence.

Aujourd'hui.
Après une nuit presque blanche.
Après un passage aux urgences.
Après un corps qui n'en peut plus et le fait savoir.
Après la bête qui s'est propagé partout...
Partant des cuisses jusqu'aux pieds...
Des épaules jusqu'aux poignets...
La bête qui a progressé, envahissant le corps de démangeaisons et de chaleur terrible,
Que nul sac de glaçon ne saurait rafraichir.
La bête, vivante, toujours présente.

La cortisone fait son effet.
La rage ou le trop plein finit par s'adoucir,
Et pourtant je les sens, là, toujours présents.

Je les sens contris dans le corps encore chaud et sensible.
Je les sens prêt à bondir sous une forme aussi surprenante que celle de cette nuit.
Suis-je à ce point aveugle de tant de douleur ?

Mais QUEL changement ?
QUELLE douleur ?
Il y en a tellement !!

"Savez-vous ce qui aurait pu causer une réaction comme celle-ci ?
-Un millier de choses !!!!"

A commencer par l'injustice, l'incompréhension, l'égoïsme, la destruction, la colère, la violence, tout cela m'écoeure et me détruit.

Aux manières douces je ne réponds pas.
Aux perches qu'on me lance je ne vois rien venir.
Je continue de front, pensant faire de mon mieux...
...Et si j'avais tout faux ?

Encore quelques minutes pour savourer cette journée bénie.
Cet entre-deux, cet instant atemporel qui paradoxalement trouve bientôt sa fin.

Qui vais-je voir dans ce miroir ?

mercredi 30 août 2017

Parole II

Aujourd'hui, 19h.

Lui "Faut que j'aille chez XX, il m'a demandé de passer.
Moi : "tu manges quand même ici ?
Lui : bien sûr !
Moi : ok."

Repas à 21h, toujours personne.

22h30, il rentre.
Lui : "tu fais quoi ?
Moi : "je travaille.
Lui : tu fais la tête ?
Moi : non."

Discussion au top.
Honnêteté au top.

Tout va bien.
Il s'enferme dans la salle TV.
Et rigole devant cette dernière.

Tout va bien.

dimanche 27 août 2017

Dimanche matin.

3h du matin.
De retour d'une fête d'anniversaire, il vient me rejoindre dans le lit.
Je le repousse gentiment.
Il s'endort, direct.
Matin.
Je le repousse, gentiment, puis descends faire cuire mon repas préparé de la veille.
Lui : "t'as pas autre chose à faire que de la cuisine à 8h du matin ?"
Moi : (...).
Je pars au marché, puis reviens.
Il prépare sommairement les enfants, pour se rendre chez sa mère.
Avant de partir il m'interpelle.
"Au fait, hier quand je suis partie une golf grise m'a salué, et s'est rendu compte que c'était quelqu'un d'autre au volant. C'était qui encore?"
Moi : "(...)
Lui : Il est bien connu ce camion !
Mon fils, qui répète : oui, il est bien connu !

Il me le répètera, alors que les enfants s'installeront dans le camion.

Vive les dimanche matin.

samedi 26 août 2017

Echange.

Lui : "demain je reviens pour midi.
Moi : ok.
Le lendemain, 13h.
Lui, par SMS : "tu pars à quelle heure ?
Moi, par SMS : 14h.
14h30, il revient.

L'heure n'est pas importante.
L'essentiel est ailleurs.

Mais alors où  ?

vendredi 25 août 2017

Rares paroles...

Aujourd'hui, heure de sieste (il a l'habitude de la faire pendant 3 heures).
Moi : "Je peux aller prendre le café chez Anne ? J'ai couché J. Tu t'occupes de L ?
Lui : Faut que tu sois rentrée vite (il est 14h30) parce qu'après j'ai des trucs à faire.
Moi : tu fais quoi ?
Lui : faut que j'aille chercher un jambon et l'amener pour son anniv.
Moi : ok, je serai rentrée."

Je rentre pour 17h. Chassé croisé. L a fait la sieste (ou pas) avec lui dans le canapé devant la TV (génial).
Il ne revient qu'à 22h30 me disant : "mercredi tu ne fais rien ? (seul jour de la semaine où il n'est pas à Ollencourt). Moi, gentiment et surtout honnêtement : "non, pourquoi ? -J'ai un rendez-vous pour un appartement. -OK, pour quelle heure ? -16h. -Ok, tu les garderas le matin alors ? -Je ne sais pas. On verra. -(...)
Moi : "et dimanche après-midi tu as prévu quelque chose ?
Lui : je ne suis pas là.
Moi : tu prends les enfants ?
Lui : non, pourquoi tu veux que je les prenne ?
Moi  : parce que tu es le père et que tu peux vouloir faire des choses avec eux ??? Qu'ils seraient contents de passer un peu de temps avec toi ???
Lui : je ne sais pas. On verra. Je les garde déjà samedi après-midi...
Moi : (!!!!!!).

jeudi 24 août 2017

Heure du coucher.

Il rentre, alors que je termine le conte et que je couche les enfants.
Ces derniers ressortent, veulent aller aux toilettes.
JE descends et le laisse prendre le relais.
Il descend aussi, laissant les enfants sur le pallier.

J'en ai marre qu'on se foute de moi  !
Il rentre dans la pièce TV, ferme la porte, l'allume.

(...)
Je vais le voir, mais non, il mange. Il ne remontera pas.

Qu'ai-je le choix de faire ?
Raccompagner les enfants au lit, vider le pot et leur faire un câlin avant qu'ils ne s'endorment.
ça me semble bien.

Alors pourquoi ça me désole ?

Petit/grand

Mieux vaut un petit espace chaleureux qu'un grand espace plein de méchancetés.

mercredi 23 août 2017

Qui suis-je ?

Je ne suis pas finie.
Je suis abrutie.
Une femme sans cervelle.
Je suis grave.
Je ne sais pas me faire obéir.
Je n'apprends pas la politesse à mes enfants.
Mon père ne m'a pas finie.
Etc etc.

Je veux quitter cet empoisonnement !!

Et toi ?
Qui ne te reproche rien ?

"Samedi, me dit-il, j'appelle ton père"
!!!!!!!
Appelle-le tout de suite !


 

Etranges moments... de joie !!

Je traverse le couloir les doigts pleine de sang et le froc en bas des chevilles...

Je regarde dans ma culotte et ne voit... rien !! Génial...

Je farfouille dans le fond des toilettes pour récupérer l'objet tant important... dans une marre de sang... Victoire je l'ai !

Des cabinet qui ressemblent à une tuerie sans précédent...

Je tiens la porte fermée d'un pied : DEFENSE DE RENTRER  !! en pleine action de pose...

Je m'assure que tout est ok, j'en ressors un doigt plein de sang...

ok, tous ces petits moments ne sont peut-être pas les plus sexy mais...  CHOUUUUUEEEEETTTE !!
J'AI UNE CUUUUUUUUUUPPPP !!

#çachangelavie
#quelconfortmaisquelconfort


La rentrée.

"Au fait-me dit-il, le 5 et le 6 septembre je ne suis pas là."
"-Ha bon ? et tu es où ?
-A Dieppe.
-Faire quoi ?
-De la pêche en mer.
-(...) très long, très long bouillonnement intérieur, Puis tentative de discussion.

Moi : "Et pourquoi est-ce que tu ne me demande pas si c'est possible ou non ? Je compte sur toi pour aller récupérer les enfants à l'école, ils rentrent le 4, moi je reprends tout juste, et déjà tu nous laisses ? Tu ne penses pas que ça va être difficile ? Déjà la rentrée ça me demande toujours du travail et en plus c'est la 1ère rentrée de nos enfants !!
Lui :  De toute façon j'aurais été en rééducation sinon.
Moi : oui, mais jusqu'à 17h, et que le 5.
Lui : ça ne change pas grand chose.
Moi : donc tu es capable de repousser ta rééducation pour aller à la pêche mais pas pour t'occuper de tes enfants lors de la 1ère rentrée ?
Lui : tu me demandes, toi, pour ton stage de danse ?
Moi : c'est vrai que je me suis inscrite sans te demander. Mais il fallait que je fasse la demande pour être sûre d'avoir une place, et ensuite c'est du 28 au 30 octobre. Nous ne sommes qu'en août, ça nous laisse le temps de nous organiser. Et quand je pense en plus que lorsque je t'en ai parlé tu m'as dit "c'est ça ! Alors là tu rêves ! Moi je serais à la chasse !!
Lui : Et de toute façon, tu ne me demandes pas pour partir 3 semaines en vacances alors je ne vais pas te demander pour partir 2 jours à la pêche !!"

(...)
Je rêve. Eveillée. 


"Au fait (me dit-il), faut que t'enlèves toutes tes merdes du placard. Vendredi on a une nouvelle salle à manger.
-Ha bon ? La nôtre ne va pas ?
-Non, j'en ai marre de manger et d'inviter des gens avec toutes ces merdes.
-Ha. Moi ça ne me gêne pas. Et sinon je peux savoir au moins ce qu'on nous rapporte ?
-Non. Une belle table en chêne, un beau canapé, un beau meuble pour la salle à manger.
-Et tu ne trouves pas ça bien que l'on choisisse ensemble ?
-Non. Tu choisis toute seule de partir 3 semaines en vacances sans me demander, moi je choisis

Extérieur/intérieur.

A quoi sert d'avoir un beau jardin lorsque les repas autour de la table à déguster ses fruits se passent en colère, en silence, donc pleins de tensions...

Il est temps de s'occuper du contenu, et non du contenant.

Allez, il faut passer le cap.
Et même si mon corps entier tremble rien que d'y penser...
Il le faut.

Je veux me débarrasser de cet empoisonnement !

dimanche 23 juillet 2017

La photo : gros indicateur.

Au fond, nous sommes séparés depuis longtemps.
Parce que je ne prends plus de photos de lui avec les enfants.
Parce qu'il n'en a jamais pris de moi, ni de moi avec eux.
Parce que je ne fais plus l'effort de demander à ce qu'on nous prenne tous les 4.
Parce que sur les photos de vacances, il n'est pas là.
Parce que sur les photos avec ses grands enfants et les nôtres, je n'y suis pas.
Pourtant, tous les deux, nous prenons des photos de nos enfants.


De l'indécision.

Je n'arrive pas à savoir.
Je n'arrive pas à décider.

Les seuls moments où j'arrive à communiquer, c'est pour des choses extrêmes : qui garde les enfants ? Quand est-ce qu'on déménage ? Etc Etc.
Je n'arrive pas à avoir de discussion de fond avec cet homme.
De ce genre de discussion qui pourrait faire avancer les choses.

ACTUELLEMENT

Points négatifs
TV, gros mots, cris, pression, remarques.

Points positifs
Maison, terrain, 2, parfois des repas tous les 4, avec des zenfants contents.

FUTUR
Coût financier (tout acheté en double) ?
Qualité de vie des enfants ?
Courage et moral chez moi ?

Peser ce que l'on connaît avec ce que l'on ne connaît pas... Sorte de balance virtuelle...

(et pendant ce temps, les enfants restent avec leur père devant la TV...)

mercredi 19 juillet 2017

J'y croyais...

Douche : 18h
Repas : 19h
Rangement, retour au calme, dents, pipi, histoire... Puis dodo. Bisous, il est 21h40.

Calme.
Youpiiii je vais pouvoir souffler, ça y est !

21h45 : ça repart.

Qui pour offrir la paix, la tranquillité à ma fille ? Et donc à tous les autres membres de la famille ?

21h47 : Arrêt, le calme semble trouvé.

MERCIIIII !!

#jycroyaisetjaibienfait



Cherchez le mâle... il n'est pas loin.

Lui : "tu le fais exprès ou quoi ?
Moi : de quoi ?
Lui : de faire tout ce bruit avec les portes des placards ?
Moi : Non. Désolée.
Lui : ouai c'est ça c'est ça... Je sais très bien que tu le fais exprès.
Moi : (...)
Lui : si tu veux partir plus tôt vas-y hein, je vais me débrouiller !
Moi : (...)
Lui : parce que franchement je le vois bien que tu fais tout pour m'emmerder !!

Moi, silence, silence et resilence.
Je continue de préparer ma marinade pour demain.
Avant de faire la vaisselle, de ranger les affaires des enfants, de les mettre au lit, de ranger leur jouet, de vider leurs pipis, leur caca, de lire une histoire (chouette), puis de croiser les doigts pour que tout se passe bien.

Continue de manger tranquillement devant la TV.
Tu es mal en point, tu dois te remettre sur pied.

Si seulement ce n'était qu'une histoire d'opération... ce passage de railleries permanentes...

Si seulement...

Relation mère-fille.

Tu n'en fais qu'à ta tête.
Joue avec la gentillesse des gens.
Me fait tourner en bourrique.
Refuse de te laisser faire.
Crie, hurle quand on ne te donne pas ce que tu veux.

Refuse de t'endormir seule depuis quelques temps.
Et si j'ai le malheur de m'en aller trop tôt, c'est fini pour nous tous.
Tu ne sais que parler fort sans tenir compte de ton frère.
De rage tu claques des portes, tapes ton frère et me tape.
Avec tes mains, tes chaussures.

Tu sais faire émerger en moi la colère, la rage, le dégoût et le rejet.
Tu sais faire émerger la pire de mes violences et de ma méchanceté.
Est-ce moi qui te permets de faire tout ceci ?
Ou es-tu ici pour me faire travailler sur moi ?
D'un côté comme de l'autre, les cheveux blancs poussent, et je m'use.

Je me refuse à de la violence physique.
Je fais de plus en plus attention à ma violence verbale.
Comme si tu n'attendais que ça.
Que j'aille au bout de moi-même...
...jusqu'à m'en vouloir pour toujours.

Je n'en peux plus.

Parfois, d'un élan salutaire je décide de passer l'éponge, et d'oublier.
Je décide de t'emmener quand même quelque part pour te faire plaisir et te changer les idées.
Je décide de rompre le cercle en souriant et en te parlant gentiment.
Mais le fait que ça me coûte tant... C'est qu'au fond ce n'est pas sincère.

J'en parle parfois à mon con de joint, qui me répond : "c'est pas nouveau, ça fait 3 ans que je te le dis, 3 ans que je te dis qu'il faut que tu te mettes en colère..."
3 ans que NOUS ne faisons pas ce qu'il faut ? Peut-être, mais NOUS, pas MOI.

Je n'ai qu'une envie, de m'écarter de toi, de te savoir loin, seule.
Dès que je m'éloigne de toi je suis contente de retrouver.
ça n'a pas duré longtemps, hier.
2 heures de courses avec Jules, je suis revenue.
Tu m'as tendue les bras, ça m'a touchée.

Ma rancune a beaucoup de difficultés à oublier ces moments que je n'aime pas.
Si tu demandes des câlins, si tu demandes à t'endormir avec moi c'est que tu dois te sentir seule, ou avoir peur, ou demander de l'attention que tu n'as pas souvent.
J'essaye VRAIMENT de te donner une autre attention que celle des reproches.
Ce n'est certainement pas suffisant.

Je suis fatiguée.
J'en ai assez.

Une solution magique ?
Haha, la ferme bienveillance...
 Vous êtes révéillés tous les deux.

Vous descendez la marche alors que vous tombiez de sommeil avant la sieste.

Louise, si seulement je pouvais t'ignorer.




L'orage.

L'eau râge.
Et se déverse follement.
Par trombes.
Nettoie-t-elle tout ?
Elle laisse des traces de son passage.


Que faire mais que faire ?

Ma fille.
Mon destin ?


(In)compréhension, Limites, (Im)patience...

Midi.

Moi ; "Je suis fatiguée (2h pour endormir dans le calme, la grosse colère puis le calme ma fille de 3 ans, pendant que son frère suit toute la scène... Réveils la nuit pour crises et demande de câlins... puis réveil du frère en pleine forme assez tôt)."
Lui ; "tu n'as qu'à pas regarder facebook toute la nuit".

Vive la compréhension et l'entraide dans le couple.

lundi 17 juillet 2017

Des priorités bien ordonnées.

Parce qu'une main au cul est moins sexy qu'un petit mot gentil.
Parce qu'un reproche n'est pas une manière d'attirer l'attention.
Parce que tes films de cul me rebutent.
Parce que ton humour me fait parfois vomir.

Et dire que pendant quelques mois tout ça m'a convenu... il y a 3 ans 1/2....

#letempschange.

1-Etre sympa, faire confiance et croire en l'Autre.
2-Faire rire, complimenter, surprendre.
3-Pousser l'Autre et le soutenir dans ses projets
4-Conclure avec une main au cul.
5-Bâtir des projets ensemble.

Là, OK.

dimanche 16 juillet 2017

Covoiturage.

2 voyages en co-voiturage.

3 personnes rencontrées.

Des rires  !!! (ça fait ça !! Je ne me rappelais plus !!)
Des réflexions...
Des échanges sur nos vies...
Des objectifs à renouveler...
Des envies d'aller de l'avant...

Bref, une vraie respiration.

#beautifulmoments
#simplicityoflife

Retour.

Colère, mots méchants, sourires dirigés aux enfants, dessin animé moins de 5' après les retrouvailles de ses enfants (pas vus pendant 2 semaines) et dès le lever du lit, avant même le petit dej'....

Zen...

-ça va ?
-Ben comme hier ! Pourquoi tu me demandes ?

Zen...

Moi : Que penses-tu de déplacer les poussins pour les mettre dans le poulailler ?
Lui : N'y pense même pas ! Ne pense même pas à les toucher ! Mon frère vient et on s'en occupera. Déjà que t'as même pas été fichu de t'en occuper !
Moi :  (... ) C'est vrai. Donner à manger et à boire tous les jours, déplacer la cage pour qu'ils aient de la bonne herbe... Non. J'ai vraiment été indigne de garder NOTRE maison.

Zen...

Lui : Tu peux mettre la table de massage pour l'infirmière ?
Moi : Oui. Je vais la chercher, puis l'installe. Un pied frotte sur le sol alors que je l'installe.
 Lui : Putain !! C'est pas possible ! Faut qu'elle arrive et qu'elle fasse du bruit !

Zen...

STOP !

Je souffle.
Je prépare quand même le petit dej, expliquant aux enfants que je mets pause sur le dessin animé de 1h30, et qu'ils le regarderont après.
Je ne dis rien quand ils regarderont un deuxième dessin animé.
Mais pourquoi mon fils crie-t-il ? 3h de TV ça énerve ? (GRrrrmmrmrmrmrmrmrrm).
Je reste quand même ZEN.
J'arrête de parler à J.
Mais je suis zen avec les enfants.
Je parle doucement. Je prépare à manger pour tout le monde.
Je ramasse quelques mauvaises herbes.

Et J s'en va, quelqu'un vient le chercher pour aller manger ailleurs après le passage de l'infirmière.
Et tout va bien.

Mais quel travail  en cette matinée ! Souffler. Respirer, ne rien dire, avaler, déglutir, pleurer, rager un peu... mais c'est passé.

Finalement, le bon côté de la chose, c'est que je travaille sur moi !

#uneautreviesvp

vendredi 12 mai 2017

Initier le changement.

Je jette tous mes carnets d'écriture.

C'est le plus dur, et pourtant je ne les relis jamais, ni ne les montre.

C'est fou cette accroche que l'on peut avoir de nos pensées passées et tracées  !!

Pour changer, il doit y avoir un choc. Cela doit créer quelque chose. Cela ne peut pas être simple.

Listes

Quand tu commences à lister qu'il faut que tu fasses des listes... l'heure est grave.

Eveil.

Je prends le couteau, je coupe un morceau de pizza... et si je prenais le temps de couper proprement, de sentir les différentes textures, densités, afin de poser le couteau, et sans avoir déplacé ma concentration mettre le morceau à la bouche ?

Je me prépare mon repas... et si je rangeais chaque chose après l'avoir utilisé, histoire de remettre à sa place les éléments comme ils étaient... au lieu de le faire plus tard en 4ème vitesse alors que la nourriture est déjà abîmée, que les ustensiles sont restés sales et que les miettes restent sur la table ?

Je comprends l'importance des mots, de chaque mot.

Les objets. Il y en a partout. Ils me sont de plus en plus inutiles.

Mes projets. Tant que mon présent n'est pas vraiment le présent, les projets n'en sont pas non plus. Ils sont alors juste une fuite supplémentaire.

Les produits ménagers. Les vêtements.

Les livres. Les cours. Pourquoi est-ce si important pour moi de les conserver ?
Pour être sûre de pouvoir répondre à certaines questions, auxquelles je pouvais avant mais que je ne peux plus maintenant ?
Pour pouvoir me rappeler faussement qui j'ai été, ce que j'ai pensé ?

Certes. Si j'ai un jour une conférence à donner en anthropologie j'aurai besoin de données. Mais n'aurais-je pas d'autres outils pour les trouver ? Dois-je absolument tout chercher à conserver ?

Au fond c'est comme mes disques durs. J'ai peur de perdre mes données. Je veux tout conserver, tout le temps. Des photos que je n'utiliserais jamais, des vêtements que jamais je ne mettrai, des livres que je ne lirais plus.

Pourquoi est-ce que je conserve ?
AU CAS OU. Au cas-où j'aurais envie de parler d'un livre à quelqu'un, alors je le ressortirai de la bibiothèque. Au cas-où j'aurai un évènement spécial, j'aurai besoin de ce vêtement. SI JAMAIS j'ai des invités, alors j'aurai besoin de sortir telle ou telle nappe.
Mais ce n'est pas le cas.
Et toutes ces choses je ne m'en sers plus.
Alors...

Je comprends les 10% déchets : ces gens-là font attention à chaque chose.

Peut-on avancer franchement quand on accumule tant de traces du passé ?
Ne sont-elles pas en nous, d'une manière ou d'une autre ?

Nos enfants n'ont que 3 ans. Ils ont déjà 3 ans.
Jamais nous n'aurons l'occasion de les refaire grandir.
Toutes nos paroles et nos actions sont importantes.
Est-ce vous, chers petits, qui me faites prendre conscience à ce point de l'importance de chaque chose ?
Est-ce toi, cher conjoint, par nos visions souvent opposées qui me pousse malgré moi vers moi-même ?

...

lundi 20 février 2017

Les critères pour devenir mère.

Etre patient.
Etre bienveillant.
Etre aimant.
Etre ouvert et curieux.
Aimer les enfants.

Et peut-être surtout, le prévoir, le projeter, le construire à deux.

Zut.

jeudi 9 février 2017

En octobre.

En octobre tu m'as envoyé un message sur le chat de gmail.
C'était écrit "je t'aime".

Bien évidemment je n'ai pas pu répondre.
Sauf qu'il reste affiché dans une fenêtre, à gauche de mon écran.

Et qu'à chaque fois que je le vois j'ai envie de répondre : "pas moi".

Face à face.

Cette terrible colère n'était pas contre ma fille.

C'était la mienne, mais contre un tas d'autres choses.

Je ne le comprends que le lendemain, après cette terrible après-midi.

Et je repense à cette trame un jour, qui m'était proposée à laquelle j'avais répondu : "Non. Je sais dans quel état je vais me trouver, je ne suis pas prête à m'affronter".

J'ai pensé ça, ce matin, en voulant éviter de rester trop longtemps en contact avec les enfants (et donc en demandant à J de les emmener) : "je ne voulais pas me retrouver face à face avec une certaine partie de moi. Alors la distance était la meilleure des solutions."

Et c'est pour ça que j'ai besoin de temps.
Pour me retrouver et écrire.
Pour repenser à ces choses dites ou faites, sans les noyer dans un magma de tout et rien comme des miettes sur une table qu'on nettoie.

On ne peut pas passer son temps à passer l'éponge.
Car elle devient de plus en plus sale et elle ne nettoie plus rien.


mercredi 8 février 2017

Etre gentil.

Pourquoi être gentil est-il coûteux ?
Parce que l'habitude n'a pas été entretenue.

De la gestion de crise.

La gestion de crise nous révèle ?

Si c'est le cas, je suis quelqu'un de profondément froid et méchant.

Mais je le savais déjà.

Grande pauvreté.

Moi qui ai le rejet comme point de compulsion, je viens de pousser et repousser (au sens physique et psychique) mes enfants.
Moi qui ai horreur des cris je viens d'hurler sur mes enfants.
Le mot n'est pas faible.

Moi qui ai horreur de la violence je viens de vivre un horrible combat.
Et c'était long. Très long. Trop long.

Je devrais avoir gagné.
Etant donné que le calme est revenu.

Sauf que j'ai l'impression de tout avoir perdu.
Et je me sens misérable.
Et triste.
Et en colère contre moi-même.
Et dépitée.
Et rancunière.
Et dans l'erreur.

Pitoyable, je me sens.

Comment un enfant peut-il faire une bonne sieste dans ces conditions ?
Ha.
J'entends à nouveau des pleurs.

...
Rejet ? Colère ? Cris ? ... ou Amour ?

lundi 30 janvier 2017

ça n'a pas de prix.

... Un repas en famille.
Tous les 4.
A table.
Des enfants gentils.
Une belle histoire avant d'aller se coucher.
Un gros câlin et de l'autre.
Des discussions de (presque) adultes à table.

ça n'a pas de prix.

Ou bien celui du nouveau frigo installé depuis 19h ?

dimanche 29 janvier 2017

Froideur et distance.

Je suis froide et distante.

Après 2 communications, l'une avec ma mère, l'autre avec mon père : je comprends pourquoi.


Du pourquoi du non changement (vrai).

Facile ! La peur !

->de désacraliser ce qui reste de sacré dans notre famille
->de laisser les enfants dans un contexte de clopes/TV/Grossièretés/vulgarités

Ben... et puis moi : que ce soit dur à gérer toute seule.

On revoit ça dans 3 mois. Déjà phase 1 : prendre mon courage à 2 mains pour me bouger les fesses.

Du pourquoi du non-changement.

Je sais que je peux changer.

A en juger par mon mal de gorge qui revient (beaucoup trop) souvent, il serait de bon ton que :
-je modifie mon alimentation
-je dise ce que je pense
-je libère mon énergie créatrice
-en faisant du sport (rien depuis 4 mois).

Cela, dans un 1er temps.

Une fois ces modifications faites, nous aviserons pour un changement de vie.
Top départ hier, 28 janvier.

Bilan dans 3 mois, le 28 avril 2017. Je mets une alerte.

Slam... et paf.

Etrangeté.
Etranger.
Etre rejeté.
Et te rejeter.

Ces mots sonnent comme l'homme qui donne aux uns... et évite les autres.
Ces mots sortent de scènes cyniques de la vie quotidienne...
Ces mots m'affectent et me débèquètent car toi et moi ils nous concernent.

Tu pars ? Je reste.
Je pars ? Car tu es là.
Je reviens ? Tu repars.
On se croise. On s'évite.
On se parle ? Vaut mieux pas.

Assise entre deux enfants,
tu salue l'un
tu salue l'autre.
Pas un regard vers moi.
Tu as fait le tour de la table.
Et le pire ? Je pense que c'est mieux comme ça.

Petit dej du matin.
Les enfants et moi à table.
Toi sur le bar.
"ça ne te fait pas bizarre de ne pas partager le petit dej avec nous ?"
Tu vas daigner prendre tes affaires et les installer à table.
Bizarre d'avoir à demander ça...

Tout t'est dû.
Message hier : "je pars à 18h30".
Il était 18h15 lorsque je reçois le message.
J'étais à 1h de la maison...
Merci de m'avoir prévenue avant.
Merci de m'imposer ta sortie.
Merci de me gâcher la fin de la mienne.

Pffff...Zut....
Je souffle et renâcle.
Onomatopées. Je me suis trompée.
Tu me dis souvent "je me suis bien fait avoir"
Sais-tu au moins ce que je pense ?

Comment peut-on vouloir vivre en couple alors qu'on pense seul et qu'on impose à l'autre ?

N'y a-t-il pas des cours de couple ?
Non. Lorsqu'on aime l'autre, on fait tout pour que ça fonctionne.

Comment cela se fait que je ne t'aime pas et que je fais 90% des choses dans la maison ?
Comment cela se fait que tu dis m'aimer et que tu me parles mal, que tu n'aides pas et que tu sors dès que tu peux ?

Des équilibres sont à trouver.
Déséquilibre fortement présent;




samedi 28 janvier 2017

Faire table rase.

Que faites-vous lorsque votre table est sale ?

𛲣 Vous passez l'éponge
𛲣 Vous poncez
𛲣 Vous ajoutez de la peinture.

Voilà le hic. Je repasse une autre couche. Je ne résous donc rien. Je cache.

Paroles d'enfants.

Dessins animés.
Papa télé.
Maison de Tom.
Lalaa
Scoubidou
etc etc.

Je ne supporte plus la télévision.
Je ne supporte plus la télévision.
Je ne supporte plus la télévision.
Je ne...

Des accords parfait.

Comment faire lorsque vous n'approuvez absolument pas la manière d'éduquer de votre conjoint ?

Les cris.
Le chantage.
Les cris.
Le chantage.
Les mots qui dévalorisent.
Les actions qui régressent.

-Moi : "Pourquoi as-tu mis une couche à ta fille ? A quoi cela sert de leur apprendre la propreté ?"
Lui : "je lui mettrai une culotte plus tard."

->"Si tu ne manges pas tu n'auras pas de dessert", répété 7 fois au cours d'un repas.
Au final, pleurs, pleurs et re-pleurs, puis dessert.

->Lui à ses enfants "tu es un vrai bébé. J est un bébé. Un  vrai bébé". Encore et encore.

->"je te préviens je n'aime pas qu"on se foute de moi" Lui à ses enfants.
Parce qu'elle ne veut plus manger (?)

Et beaucoup de cris. Et beaucoup de "tu veux une fessée ?"

Je suis d'accord qu'il faille poser des limites aux enfants.
Je trouve très bien qu'il agisse parfois avec autorité naturelle.
Mais franchement, n'est-on pas là pour faire grandir nos enfants, partager et leur faire découvrir le monde ?

Matin d'amour.

Moi : "ça va ? Tu as bien dormi ?
Lui : impec.
Moi : pourtant tu as l'air en colère ...
Lui : je le suis.
Moi : qu'est-ce qu'il se passe ?
Lui : a ton avis. faut pas que je te touche. Tu ne veux pas faire l'amour.
Moi : oui c'est vrai en ce moment je ne suis pas au top.
Lui : tu es vraiment inutile. Tu ne sers à rien.
Moi : merci.
Lui : c'est vrai. D'ailleurs je suis sûr que tu as quelqu'un d'autre.
Moi : parce que je ne veux pas coucher avec toi ?
Lui : oui.
Moi : et bien non. comment te faire comprendre ce que je ressens ?
Lui : de toute façon je ne te crois pas."

Vive le petit dej' !

Réveil.

5h40.

Ce n'est pas le réveil qui sonne mais les pleurs de ma fille.
Je la prends dans mes bras et lui conseille de se rendormir.
Je ne peux la prendre avec moi, mon réveil sonne 5 minutes plus tard.
Je l'emmène avec son père, dormant dans le canapé.
Il la prend.

"Tu pouvais pas te débrouiller autrement ? Pau'v femme"...

lundi 23 janvier 2017

Perte de foi.

Je n'ai plus la foi.

Ni en mon travail, ni en moi.

Je trouve tout superficiel.

Surtout moi.

Des murs tout autour.

Pas de créativité. Néanmoins il faut produire des cours.
Pas d'envie. Néanmoins il faut le faire quand même.
Pas de piste pour la nounou à la rentré. D'ailleurs pas d'école encore. Il faut trouver.
Pas de vision du futur. Pourtant le présent est bien bouché.

Faire les choses sans goûts.
Pour que le goût revienne.
Pour que le sourire soit là.
Et me stimule sur d'autres projets.

Ce qui me déplaît ?
Les enfants dans cette ville, ces écoles, ces nounous, ces ambiances.
Notre couple fait de gens qui ne s'aiment pas.
Moi et mes passions bien enfouies.
Mon métier que j'usurpe ou dans lequel je ne me sens pas exceller.

Ce qui me plaît ?
Avoir deux pieds deux jambes qui fonctionnent.
Des enfants en bonne santé.
Une maison chaude et de l'espace pour jouer.
Des gens autour de moi qui me soutiennent.

Je brasse de l'air.
Je m'agite sans produire.
Je ne sais pas ce que je veux.

Ce qui me plairait ?
Faire du sport 2 à 3 fois par semaine.
Voyager avec les enfants.
Me sentir chez moi dans ma maison.
Avoir envie de faire vivre plein de choses aux enfants autour de moi.
Me poser le soir avec mon mari et planifier ensemble ce qu'on aimerait faire.
L'accompagner sur ce qu'il aime, qu'il m'accompagne dans mes choix.

Constat récurrent :
Ce département n'est pas le mien.

Vague à l'âme.

Je peux être chez moi partout.
Et tout aimer.

Seulement je ne suis pas fière de moi,
Et du coup va falloir se battre.


dimanche 22 janvier 2017

mercredi 4 janvier 2017

Le lien.

Dire que je vais devoir rester toute ma vie en lien avec toi, père de nos enfants...


Temps de silence.

Maître mot depuis dimanche.
Hier à table avec tes 2 grands enfants et ton beau-fils les seuls mots que tu m'as adressé sont : "toi je ne veux plus t'entendre"... plus quelques grommellements significatifs de reproches.
Bien sûr j'ai rétorqué le plus élégamment et jaunistiquement possible "si tu as quelque chose à dire tu peux. En tout cas c'est un plaisir de t'avoir sur ma droite ce soir'.

Et puis plus rien.
Parce qu'en fait je n'arrivais rien à dire.
Parce qu'en fait je me suis d'un coup senti étrangère chez moi.
A table.

Puis élégamment je suis partie.
Souhaiter la bonne nuit,
Remercier pour le repas,
Et dodo.

J'ai mis beaucoup de temps à trouver le sommeil.
Parce que les enfants se sont réveillés (hors de la couette, en travers du lit)
Parce que réfléchissais à cette impasse et au fait qu'il va falloir que je me bouge sacrément les fesses : je ne veux plus vivre à ses côtés.

Je ne veux plus vivre avec ce type qui me détruit chaque jour un peu plus,
Qui m'empoisonne et m'agresse par ses mots en permanence.

Je crois que je suis en train de devenir assez forte pour penser que je peux vivre seule avec les enfants.
Je ne sais pas comment faire.
Je ne sais pas comment trouver de l'aide.
Je ne suis pas sûre de moi.

Mais cette situation ne peut plus durer.
Je veux rentrer chez moi, me sentir chez moi et être sereine.

Mais le serai-je un jour ?
Alors que mes enfant scotcheront TV avec leur père qui fume et qui boit (et qui n'a comme seul vœu de 2017 celui de "rester en vie")
Alors que nos enfants iront une fois chez l'un, une fois chez l'autre ?

Serai-je capable de ne pas descendre plus que de raison leur père, alors qu'il me fait terriblement de mal ?

Le temps le dira.
Ce n'est plus qu'une question d'égo.

Moi aussi, je veux vivre.

Ces gens que l'on croise...

Il y a ces gens qui nous ressemblent vers lesquels nous n'osons pas aller.
Il y a ces gens que l'on côtoie avec lesquels nous n'avons pas de temps pour parler.
Il y a ces gens que l'on aime bien avec lesquels nous aimerions faire plus de choses.
Il y a ces gens qui nous sont étrangers avec qui nous vivons.
...
Et qui plus  nous les connaissons, plus nous voulons nous en écarter.

lundi 2 janvier 2017

7 jours de paix.

Je suis partie un dimanche.
Tu as voulu faire comme si de rien, comme s'il ne s'était rien passé la veille, 24 décembre 2016.
Je t'ai demandé de t'excuser, tu l'as dit, sous forme ironique et jouée "je m'excuse par't'naire"
...
Le lendemain a été difficile.
Puis les jours ont passé, je ne t'ai pas appelé.
Jusqu'au jeudi, j'ai répondu à ton message.
Tu m'as tout de suite demandé pourquoi je ne t'avais pas appelé avant.
Je te l'ai dit : "je ne voulais pas".
Bref, et tes reproches ont recommencé.
A distance, je n'ai pas voulu qu'ils me touchent.

Jusqu'à vendredi, je suis rentrée.
La soirée était tranquille, moi fatiguée par 8h de route,
Toi de bonne humeur avec mon père présent.

Et dès le lendemain, tout a pété.
ça n'aura pas duré longtemps.
J'étais en faute sur toute la ligne, je te laissais les enfants (pour aller faire les couses, génial !)
Et dès que je demandais quelque chose tu râlais, grommelais, bref, le top.

Dimanche matin tu étais absent
Dimanche après-midi, tu as fait une looooongue sieste
Et aujourd'hui.
Ton copain ivre arrive chez nous.
Tu lui sers l'apéro (c'est normal)
En repartant il n'arrivera même pas à trouver sa voiture.
Et alors que je prépare le repas des enfants, tu m'engueules.
Je ne trouve pas d'autre mot.
Tu m'insultes, d'aller me faire sauter par mes collègues, de ne pas avoir fait la vaisselle ce midi (?), et de tout un tas de truc. Mais l'histoire de me faire sauter revient plus que les autres.
Et j'ai compris encore une fois qu'il ne fallait plus que je te parle.
Parce que tu prends TOUT mal. Et surtout que je fasse du covoiturage avec d'autres personnes.

Ta jalousie te pourrie, me pourrie, elle est un poison et un pretexte à ta méchanceté.
Ce soir tu as été trop loin : tes mots souvent me blessent mais mon cou me fait encore mal.

Punaise ! Comment puis-je accepter de vivre avec un type qui mange tout seul devant la TV pendant que ses enfants sont à table et qui me détruit en même temps ?
Et mon fils qui dit "Papa, té-é"
Oui, papa regarde la télé. Et il est fatigué.

Comment faire la différence entre la gentillesse et la bêtise ?
si je me révolte, ça finit mal.

Tu es... un poison pour mon existence.... mais il y a nos enfants.

Et moi.
Et je dois avoir peur de vivre seule avec nos deux chéris, car sinon je l'aurai déjà fait.
En quoi ai-je donc foi ?