mercredi 11 novembre 2015

Vide-ordure.

CHASSE.
Je te demandais depuis une semaine ce que tu faisais pour le 11 novembre.
Histoire de faire quelque chose ensemble : toi, moi, et les enfants.
A chaque fois, pas de réponse.
J'apprends deux jours avant par ton fils aîné que vous allez à la chasse.

La veille du 11 novembre, alors que nous dînons ensemble (ton fils, toi, et moi), j'apprends par ton fils (parce que tu ne me parles pas qu'en réalité vous n'allez pas à la chasse prévue mais que vous allez à une autre.

Le matin du 11 novembre, deux chasseurs arrivent à 7h du matin.
L'un parle fort.
Les enfants se réveillent.
Tu viens me faire un bisou à mon bureau.
Je ne sais toujours pas quand vous revenez, si vous mangez ici ou pas.

Ce que je sais, c'est que je dois aller chercher les enfants qui ne se sont pas rendormis depuis.

NOUVEL AN.
"Préviens XX si elle veut passer le nouvel an avec nous. J'ai réservé la salle ... pour qu'on fasse un truc...
-Ha ? Avec qui ? Qu'est-ce que tu as prévu ?
-Je comptais inviter untel, untel, untel et untel.
-Et les enfants ?
-Ils seront avec nous !
-Ha ?A 19 mois, c'est tout à fait normal de passer la nuit réveillonner ?
-Si tu dis ça, on ne fera jamais rien avec eux."

C'est normal. C'est tout à fait normal de prévoir une soirée tout seul avec ses copains, sachant que sa femme viendra et qu'en plus elle s'occupera toute la nuit des enfants. C'est tout à fait normal. 
Alors comment se fait-ce que j'ai dû user de PNL toute la soirée pour essayer juste qu'il évite de s'emporter alors que je lui expose juste que je ne suis pas d'accord avec lui ? Et qu'au final nous n'avons pas réussi à discuter parce qu'il fallait écouter la télévision en mangeant ?

Au secours.

TOUS LES CHOIX SONT BONS AU MOMENT OU ON LES PRENDS.
Je pense souvent à cette phrase.
Elle me rappelle le contexte de la décision.
Elle me fait rappeler qu'une partie de moi souhaitait la chose.
Elle m'évite de trop regretter.
Même si je sais que c'est une erreur terrible. Que mon choix de vie est dramatique.
Je le sais.
Je dis l'inverse tous les jours, pour me forcer à penser le contraire.
Je sais pertinnemment que j'avais des "bas" avant.
Mais je souffre. 
TERRIBLEMENT.
Et beaucoup trop souvent.
Et j'ai peur.
TERRIBLEMENT.
Et pour beaucoup trop de choses.
Et je pleure.
Pas assez souvent.
Parce que ça ne peut être que lorsque je suis seule.
Et je m'abrutis.
De jour en jour.
Tout en évitant les conflits ou en les résolvant.
Et je me contrôle.
Tous les jours un peu plus.
Mais ma carapace s'effrite peu à peu.

Et je vais sécher mes larmes.
Tout va bien. 
Et les enfants ont certainement faim de leur biberon de lait.

Pourquoi mais pourquoi ?
Et comment faire pour devenir forte ?

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