jeudi 9 février 2017

Face à face.

Cette terrible colère n'était pas contre ma fille.

C'était la mienne, mais contre un tas d'autres choses.

Je ne le comprends que le lendemain, après cette terrible après-midi.

Et je repense à cette trame un jour, qui m'était proposée à laquelle j'avais répondu : "Non. Je sais dans quel état je vais me trouver, je ne suis pas prête à m'affronter".

J'ai pensé ça, ce matin, en voulant éviter de rester trop longtemps en contact avec les enfants (et donc en demandant à J de les emmener) : "je ne voulais pas me retrouver face à face avec une certaine partie de moi. Alors la distance était la meilleure des solutions."

Et c'est pour ça que j'ai besoin de temps.
Pour me retrouver et écrire.
Pour repenser à ces choses dites ou faites, sans les noyer dans un magma de tout et rien comme des miettes sur une table qu'on nettoie.

On ne peut pas passer son temps à passer l'éponge.
Car elle devient de plus en plus sale et elle ne nettoie plus rien.


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