samedi 28 février 2015

Pain du matin.

Acheter du pain frais pour le petit déjeuner. Miam !
Se rendre compte que la voiture est gelée, puis qu'il en reste, du pain, puis que nous n'avons plus de monnaie, puis que nous gâchons ponctuellement du pain.
Changer d'avis, pour finir ce que nous avons.
S'embrouiller pour rien, sous prétexte que Monsieur a peur qu'il n'en ait pas suffisamment (? interprétation).
Lui expliquer que le pain que je coupe est pour nous deux, que deux tranches me suffisent largement.
entendre qu'il n'en mangera pas. Qu'il va finir sa vieille baguette.
ranger donc le "bon" pain, celui qu'on aime tous les deux.
Et puis entendre : "mange-le, ton pain, et étrangle-toi avec".

Avoir l'appétit coupé. donner à manger aux bébés, les larmes aux yeux.
Puis aller fumer une clope et boire un café, dehors.

Revenir et continuer les affaires de la journée, le coeur tordu et tout serré.

Personne n'a mangé.
Puis se dire "bonne journée - à toi aussi".
Et moi rester à travailler, et lui part chasser.

(...)
ô émotions matinales, pourquoi mais pourquoi ?
Quel intérêt ? Quel but ?

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