dimanche 28 août 2016

Jour de fête.

Vous êtes partis à 12h30,
Pour revenir à 1h du matin.

Je te demande si tu as passé une bonne journée ?
"bof", me réponds-tu.

Et je vois après, avec les autres,
Comme tu rigoles sur des vidéos que tu regardes avec des gens bien éméchés,
Comme tu t'es baigné alors que tu ne te baignes jamais avec moi,
En fait, comme tu as passé un bon moment.

Mais c'est la jalousie qui parle.
Tandis que j'ai dû forcer ma fille à se rincer sous l'eau car elle ne voulait pas,
Tandis que j'étais avec les enfants toute la journée...

Si encore tu me racontais ta journée !
Si encore je te racontais la mienne !
J'aurai alors l'impression de partager quelque chose avec toi.

Mais non.
ce que tu fais avec tes copains reste secret pour moi,
Et je ne peux m'empêcher du coup de vouloir savoir...mauvaise curiosité que voilà.

Alors moi je te vois.
Mort, complètement mort.
N'articulant plus très bien.
Le visage rouge et collant.
Voulant faire l'amour alors que tu comates à moitié.

Je te vois aussi le lendemain,
Complètement HS, alors que tu prends malgré tout des pastis avec ton copain qui vient te voir.
Tu as préparé le repas quand même.
Et je n'ai pas pu m'empêcher de dire des vilainetés adressées indirectement à ton copain.

Où est ma place ?
Où trouver la paix de l'esprit ?
Dans le laisser-aller ? Dans l'acceptation de tout ce que je vois ?
Dans l'évitement et la fuite ?
Dans le jeu de l'Autre alors que ce n'est pas le mien ?

Ce  qui est sûr, c'est que je m'en veux de mes paroles blessantes.
Tout ce qui sort de négatif me fait du mal à moi.
Et je les vois tous, unis et réunis autour de la table,
alors que je suis seule, plus loin, en train d'écrire.

Serai-je la seule à refuser de vivre ?

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