mercredi 19 juillet 2017

Relation mère-fille.

Tu n'en fais qu'à ta tête.
Joue avec la gentillesse des gens.
Me fait tourner en bourrique.
Refuse de te laisser faire.
Crie, hurle quand on ne te donne pas ce que tu veux.

Refuse de t'endormir seule depuis quelques temps.
Et si j'ai le malheur de m'en aller trop tôt, c'est fini pour nous tous.
Tu ne sais que parler fort sans tenir compte de ton frère.
De rage tu claques des portes, tapes ton frère et me tape.
Avec tes mains, tes chaussures.

Tu sais faire émerger en moi la colère, la rage, le dégoût et le rejet.
Tu sais faire émerger la pire de mes violences et de ma méchanceté.
Est-ce moi qui te permets de faire tout ceci ?
Ou es-tu ici pour me faire travailler sur moi ?
D'un côté comme de l'autre, les cheveux blancs poussent, et je m'use.

Je me refuse à de la violence physique.
Je fais de plus en plus attention à ma violence verbale.
Comme si tu n'attendais que ça.
Que j'aille au bout de moi-même...
...jusqu'à m'en vouloir pour toujours.

Je n'en peux plus.

Parfois, d'un élan salutaire je décide de passer l'éponge, et d'oublier.
Je décide de t'emmener quand même quelque part pour te faire plaisir et te changer les idées.
Je décide de rompre le cercle en souriant et en te parlant gentiment.
Mais le fait que ça me coûte tant... C'est qu'au fond ce n'est pas sincère.

J'en parle parfois à mon con de joint, qui me répond : "c'est pas nouveau, ça fait 3 ans que je te le dis, 3 ans que je te dis qu'il faut que tu te mettes en colère..."
3 ans que NOUS ne faisons pas ce qu'il faut ? Peut-être, mais NOUS, pas MOI.

Je n'ai qu'une envie, de m'écarter de toi, de te savoir loin, seule.
Dès que je m'éloigne de toi je suis contente de retrouver.
ça n'a pas duré longtemps, hier.
2 heures de courses avec Jules, je suis revenue.
Tu m'as tendue les bras, ça m'a touchée.

Ma rancune a beaucoup de difficultés à oublier ces moments que je n'aime pas.
Si tu demandes des câlins, si tu demandes à t'endormir avec moi c'est que tu dois te sentir seule, ou avoir peur, ou demander de l'attention que tu n'as pas souvent.
J'essaye VRAIMENT de te donner une autre attention que celle des reproches.
Ce n'est certainement pas suffisant.

Je suis fatiguée.
J'en ai assez.

Une solution magique ?
Haha, la ferme bienveillance...
 Vous êtes révéillés tous les deux.

Vous descendez la marche alors que vous tombiez de sommeil avant la sieste.

Louise, si seulement je pouvais t'ignorer.




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