mercredi 9 septembre 2015

Ce qui me fait mal.

Je me renforce, mais j'ai quand même mal.
Et je ne peux pas accepter que mon "compagnon" de vie me fasse du mal.

L'exemple de ce matin en est un qui se répète, très souvent.
Je le réveille (avec des bisous).
Il a dormi dans le canapé pour ne pas monter (comme souvent), à 5h du matin alors que je me lève à 6h (car difficile de se rendormir entre 5 et 6).
Il grogne un peu, je ne dis rien, il sait pourquoi je le réveille.

Nous allons récupérer les enfants pour les préparer.
Et alors que nous en préparons chacun un, il me dit "tu ne vas pas travailler.
-Si, lui dis-je.
-Non tu ne vas pas travailler.
-Tu veux dire que je ne suis pas avec les élèves aujourd'hui. C'est vrai. Mais j'ai RDV avec le gestionnaire puis réunion avec les collègues.
-C'est bien ce que je dis, tu ne vas pas travailler.
-Arrête. Je ne vais pas te répondre parce que ça me fait du mal. Ce n'est pas parce que je suis en jean que je ne travaille pas.
-Ouai, c'est ça, c'est ça.
-Tu veux que je te détaille ma journée ?
-Non, je m'en fous complètement.
-(...)...

J'emmène les enfants et je lui demande ses disponibilités pour emmener les enfants et les reprendre deux dimanches ou je vais m'absenter.
Il me reproche ces journées (tout du moins la 2ème).
Me regarde d'un air suspicieux, me dit "c'est ça, c'est ça...", bref, ne me croît pas.
Il finit quand même par répondre à mes questions (après que je lui ai demandé 3 fois de revenir, que si je lui pose une question c'est pour obtenir une réponse...).
Ouf.

Puis il vient me voir pour me faire un bisou (= me dire au revoir parce qu'il part pour la journée chez son copain).

Alors non, ce n'est pas possible.
Je lui demande 2' de son temps.
Après avoir insisté un bon moment il me les accorde.
Je m'exprime, lui disant que son humour n'est pas le mien, et que si ça ne me fait pas rire (je ne travaille pas, etc etc) ce n'est pas de l'humour. L'humour est sensé faire rire, pas faire pleurer et rendre triste.
Je lui dit qu'il me fait du mal. Vraiment.
Bref, je fais un retour sur la situation pour la clarifier tout de suite.

Il m'écoute. Veut me faire un bisou (je tends la joue) puis s'en va.
Je lui dis que je lui ai dit ce que je pensais, que c'était déjà bien mais que j'ai besoin qu'il me réponde. Ou qu'il s'excuse.
Rien.
Il sort.
Je pars à mon bureau.
Il revient quelques minutes plus tard me faire un bisou.
Je lui tends la joue.

J'ai besoin de communiquer, d'être entendue, d'être comprise. Ou qu'il s'excuse et qu'il arrête de me dire ces choses qui ne m'aident pas.

Allez, j'ai vidé mon sac.

Au boulot.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire