mercredi 4 janvier 2017

Temps de silence.

Maître mot depuis dimanche.
Hier à table avec tes 2 grands enfants et ton beau-fils les seuls mots que tu m'as adressé sont : "toi je ne veux plus t'entendre"... plus quelques grommellements significatifs de reproches.
Bien sûr j'ai rétorqué le plus élégamment et jaunistiquement possible "si tu as quelque chose à dire tu peux. En tout cas c'est un plaisir de t'avoir sur ma droite ce soir'.

Et puis plus rien.
Parce qu'en fait je n'arrivais rien à dire.
Parce qu'en fait je me suis d'un coup senti étrangère chez moi.
A table.

Puis élégamment je suis partie.
Souhaiter la bonne nuit,
Remercier pour le repas,
Et dodo.

J'ai mis beaucoup de temps à trouver le sommeil.
Parce que les enfants se sont réveillés (hors de la couette, en travers du lit)
Parce que réfléchissais à cette impasse et au fait qu'il va falloir que je me bouge sacrément les fesses : je ne veux plus vivre à ses côtés.

Je ne veux plus vivre avec ce type qui me détruit chaque jour un peu plus,
Qui m'empoisonne et m'agresse par ses mots en permanence.

Je crois que je suis en train de devenir assez forte pour penser que je peux vivre seule avec les enfants.
Je ne sais pas comment faire.
Je ne sais pas comment trouver de l'aide.
Je ne suis pas sûre de moi.

Mais cette situation ne peut plus durer.
Je veux rentrer chez moi, me sentir chez moi et être sereine.

Mais le serai-je un jour ?
Alors que mes enfant scotcheront TV avec leur père qui fume et qui boit (et qui n'a comme seul vœu de 2017 celui de "rester en vie")
Alors que nos enfants iront une fois chez l'un, une fois chez l'autre ?

Serai-je capable de ne pas descendre plus que de raison leur père, alors qu'il me fait terriblement de mal ?

Le temps le dira.
Ce n'est plus qu'une question d'égo.

Moi aussi, je veux vivre.

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